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La Galerie Christian Berst Art Brut présente en ligne ses expositions et les prolonge jusqu’à fin décembre 2020
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Oriane Zerbib
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Suite aux annonces gouvernementales, les galeries Christian Berst Art Brut et The Bridge sont dans l’obligation de fermer leurs portes jusqu’au mardi 1er décembre.
La galerie vous invite à découvrir les expositions “Le Fétichiste, anatomie d’une mythologie” et “Face à Face” en ligne, grâce à des visites virtuelles.
Ces deux expositions seront prolongées jusqu’à la fin du mois de décembre.
Exposition « Le Fétichiste, anatomie d’une mythologie » à la galerie Christian Berst Art Brut
C’est, en substance, ce que nous évoque ce fonds photographique anonyme surgi du secret auquel il semblait voué. Soit des centaines de tirages amateurs courant sur une décennie, entre 1996 et 2006, et témoignant du fétichisme de son auteur.
Celui-ci se manifeste au travers de clichés de jambes gainées de collants, prises indifféremment dans la rue ou à la télévision.
Sa pratique évoque immanquablement celle de Miroslav Tichy – exposé simultanément -, à la différence notable que notre auteur devient parfois lui-même acteur de ce « musée de jambes voilées », ainsi que le qualifie Magali Nachtergael.
Exposition « Face à face » curatée par Gaël Charbau à la Galerie The Bridge
Christian Berst a invité le commissaire Gaël Charbau à inaugurer le nouvel espace The Bridge avec une exposition inédite « Face à Face ».
« Pour cette première exposition intitulée « Face à face », j’ai proposé que l’on s’intéresse à un motif universel et évident, qui tend pourtant à disparaître, ces derniers mois, de l’espace public : le visage. Mêlant des œuvres issues de la collection éclairée de Laurent Nebot et de la galerie, « Face à face » ne cherche pas à théoriser cette partition et assume au contraire
des résonances « sympathiques » entre les œuvres, comme on le dit en musique lorsqu’une corde en fait vibrer une autre.
Comment résonne une pièce d’Annette Messager aux côtés d’un Misleidys Castillo Pedroso, un visage de Raymond Coins près du « Chaînon manquant » de Philippe Mayaux, comment vibrent un poteau funéraire des hauts plateaux vietnamiens et une figure biffée de José Manuel Egea ? Faisons l’expérience.»