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La Galerie Templon investit dès le 17 mai un espace supplémentaire de 700m2 à Paris et offre une carte blanche à Jan Fabre
Pour l’ouverture de son nouvel espace parisien, la Galerie Templon donne carte blanche à Jan Fabre. Fidèle à son engagement auprès des artistes, la galerie inaugure un chapitre de son histoire en invitant le grand créateur pluridisciplinaire à investir ses nouveaux lieux en toute liberté.
L’artiste belge a conçu spécialement pour les 250 m2 d’exposition la rue du Grenier-Saint-Lazare un ensemble inédit d’œuvres de différents media – dessins, sculptures – dressant un portrait complexe, espiègle et subversif de sa Belgique natale.
Depuis 30 ans, Jan Fabre s’est imposé internationalement en tant qu’artiste visuel, homme de théâtre et auteur parmi les plus innovants de sa génération. La Galerie Templon, qui le représente depuis 2000 et a contribué à la reconnaissance de sa pratique plastique, est heureuse de confier ses clés à cet artiste complet qui a su repousser les limites des champs de la connaissance et de la création, un « guerrier de la beauté et chevalier du désespoir ».
Folklore Sexuel Belge et Mer du Nord Sexuelle Belge sont les deux volets de la grande exposition conçue par Jan Fabre comme une déclaration d’amour critique à son pays. L’artiste entraîne le spectateur dans un voyage délirant à travers l’histoire et l’héritage culturel belge, explorant les liens complexes entre rituels, paysages, religion et sexualité. Près d’une cinquantaine de dessins dialoguent avec des sculptures – dont certaines monumentales – réalisées à partir d’objets de culte de l’Église catholique trouvés dans des brocantes, et des installations carnavalesques.
Du plus austère au plus criard, du plus subtil au plus excentrique, les œuvres explorent toute la palette du symbolisme et des couleurs de l’art sacré jusqu’aux arts du spectacle dont Jan Fabre est l’un des fers de lance de l’avant-garde contemporaine. Sa dernière création théâtrale, Belgian Rules/Belgium Rules (2017), dissèque d’ailleurs l’identité belge pour examiner comment elle peut « se connecter plutôt que diviser », loin de toute tentation de fierté et de nationalisme.
Artiste plasticien, homme de théâtre et auteur internationalement reconnu, Jan Fabre (né en 1958 à Anvers où il vit et travaille) développe depuis plus de trente ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre, Bic bleu. Grand dessinateur, il crée des sculptures et des installations qui explorent ses thèmes de prédilection : la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature, l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes des dernières années on peut citer sa rétrospective au Musée du Louvre (L’ange de la métamorphose), le Kunsthistorisches Museum de Vienne et le Musée d’art moderne de Saint-Etienne (Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011) et l’Ermitage à St Petersbourg (Knight of Despair, Warrior of Beauty, 2016). Il présente aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles la série My Queens du 20 avril au 19 juillet 2018. La Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence lui consacrera une grande exposition à partir du 30 juin 2018 : Ma nation : l’imagination.