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Pierre Bonnefille EXPOSE À BRUXELLES AU PREMIER SALON COLLECTIBLE & AU MUSÉE HORTA
Pour la première édition de COLLECTIBLE, salon consacré au design contemporain de collection à Bruxelles du 7 au 11 mars 2018, Pierre Bonnefille présentera des œuvres issues de ses séries signatures : « Bronze Paintings » et « Furoshiki Drawings » ainsi que des pièces uniques de mobilier de sa série « Metamorphosis ».
En parallèle de la foire, le Musée Horta invite Pierre Bonnefille à exposer une série de peintures et à dialoguer avec l’œuvre de Victor Horta. La maison du grand architecte Art nouveau et les œuvres de l’artiste français partagent entre elles cette attention unique aux jeux d’ombres et de textures, à la couleur et à l’espace, à l’inspiration minérale et végétale.
Pour Françoise Aubry, conservatrice du Musée Horta : «Avoir le bonheur d’accueillir au Musée Horta des œuvres de Pierre Bonnefille m’a semblé couler de source. Depuis quelques années, nous avons choisi de recevoir au musée des représentants des métiers d’art. Au fil du temps, nos visiteurs ont montré un intérêt croissant pour la virtuosité des artisans auxquels Horta a eu recours pour ses maisons qui sont une œuvre d’art totale.
Accueillir aujourd’hui ceux qui portent la noblesse des métiers à un niveau d’excellence des plus élevés réveille le musée et arrache ses visiteurs à une contemplation souvent nostalgique. Les créations de Pierre Bonnefille qui cueillent la lumière au creux des matières font naître des émotions fugaces et infinies comme celles que l’on ressent devant un paysage intact, une forêt, des eaux vives ou dormantes. À tout moment, les variations de lumière en transforment la perception.
Horta, dans ses maisons, a voulu créer « des paysages intérieurs », aux ombres et lumières changeantes selon les saisons, diaprées grâce aux vitraux, avec de brefs scintillements dus aux biseaux des glaces et des miroirs comme aux filets dorés. J’ai été saisie par les correspondances intimes entre les œuvres de Horta et celles de Pierre Bonnefille dans leur désir de capturer la lumière en sachant lui laisser une infinie liberté de jeu.»