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1870/1871, Saint-Cloud, The Terrible year, Avelines museum
L’exposition «1870-1871, Saint-Cloud, l’année terrible» réalisée essentiellement à partir des collections du musée des Avelines, met en lumière un événement majeur de l’histoire locale qui a conduit à la destruction successive du château et de la ville de Saint-Cloud, qui reconstruite après la guerre, devient une agréable villégiature.
Le musée des Avelines a confié ses relations presse à l’agence Communic’Art.
L’année terrible
Saint-Cloud a été durant la guerre franco-prussienne le théâtre de sombres événements. C’est du Palais impérial de Saint-Cloud, ancienne demeure princière et royale, que Napoléon III part pour la bataille de Sedan le 28 juillet 1870. Sous l’impulsion de l’impératrice Eugénie, de nombreuses richesses du château sont mises à l’abri. Suite à la défaite de Sedan et à la chute de l’Empire, les Prussiens marchent sur Paris. Des défenses prussiennes s’installent dans le parc de Saint-Cloud. Des obus français tirés du Mont Valérien, voulant atteindre les batteries ennemies, touchent le palais qui s’embrase mettant fin à près de trois siècles d’Histoire de France.
L’exposition
L’exposition du musée des Avelines se déploie sur deux espaces. La première salle est consacrée à l’évocation du château de Saint-Cloud. Les fastes du palais sous Napoléon III sont notamment illustrés par des vues stéréoscopiques tirées en grand format qui permettent aux visiteurs de s’imaginer à l’intérieur de la demeure. La seconde salle est consacrée à la ville de Saint-Cloud qui a particulièrement souffert pendant le Siège de Paris. Gravures (dont un ensemble exceptionnel d’eaux-fortes de François Pierdon tiré du recueil Saint-Cloud brûlé, 1871), photographies, cartes postales et documents d’archives restituent l’atmosphère effrayante de la ville en ruines, mais aussi sa reconstruction par ses habitants.
Les gisants d’Ernest Pignon-Ernest
En ouverture de l’exposition, le musée présente Les gisants d’Ernest Pignon-Ernest, corps sans vie d’un communard s’étalant à l’infini sur les marches de la rotonde du musée. Il s’agit de la reprise d’une photographie rare d’une oeuvre de l’artiste. Il avait en 1971, en commémoration de la Semaine Sanglante, collé cette sérigraphie de gisant dans de nombreux lieux marqués par cette épisode tragique de la Commune de 1871.