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27.07.2022
LA Brownstone Foundation EXPOSE "LO QUE VI CHILI 1973-2022" DE L'ARTISTE FRANCO-CHILIENNE PAZ CORONA DU 3 AU 21.09.22
La Brownstone Foundation présente du 3 au 21 septembre l’exposition LO QUE VI CHILI 1973-2022 de l’artiste franco-chilienne Paz Corona. Composée de trois films et d’une installation en céramique de 1 500 fleurs, pensée en référence aux Nymphéas de Monet, LO QUE VI CHILI 1973-2022 retrace avec poésie l’histoire mouvementée du Chili et son inexorable répétition.
Née à Santiago, Chilli, Paz Corona émigre en France à l’âge de 5 ans suite au coup d’État de Pinochet (1973) pour n’y retourner que quarante ans plus tard.
Quarante ans, c’est également le temps qu’il a fallu au peuple chilien pour descendre dans la rue et se soulever. Les événements politiques survenus au Chili en octobre 2019, date où plusieurs des films ont été tournés de manière contingente, ont inscrit cette exposition dans une actualité brûlante.
Avec LO QUE VI CHILI 1973-2022, Paz Corona retrace l’histoire de son pays natal, qu’elle mêle à son propre récit, un parcours initiatique en quête de réconciliation. Le spectateur déambule dans cette vaste métaphore du passage cyclique du temps, pour éprouver et penser ce qui se répète dans l’histoire : celle du Chili, et celle du monde.
La scénographie choisie par l’artiste évoque formellement l’image d’une fleur, symbole de renaissance. Elle permet de faire dialoguer les trois films, qui se questionnent et se répondent mutuellement.
La vidéo Santiago 1973-2019 se déploie sur un écran double où Passé et Présent se répondent. Les images actuelles se mêlent aux images d’archives pour montrer la tragique similitude de la réaction de l’État chilien face à
la population : la violence physique, le viol, la torture, les disparitions. L’Histoire émerge de l’histoire.
Atacama retrace une performance accomplie par l’artiste à son arrivée au Chili. Paz Corona trace pendant quatre heures un immense signe de l’infini sur le sol du désert d’Atacama, où ont péri tant de persécutés de la dictature. C’est une manière pour l’artiste de montrer l’horreur tout en la voilant, et de l’inscrire dans un processus poétique de réconciliation par l’art.
Atacama retrace une performance accomplie par l’artiste à son arrivée au Chili. Paz Corona trace pendant quatre heures un immense signe de l’infini sur le sol du désert d’Atacama, où ont péri tant de persécutés de la dictature. C’est une manière pour l’artiste de montrer l’horreur tout en la voilant, et de l’inscrire dans un processus poétique de réconciliation par l’art.
Nero, un plan fixe tourné sous la lumière Grecque, symbolise à la fois le déracinement et l’espoir de la démocratie.
L’installation en céramique placée au sol, constituée de mille cinq cents fleurs, fait le lien entre chaque film et matérialise le chemin initiatique parcouru par l’artiste, puis par le spectateur.
C’est en voyant une photographie du désert d’Atacama en fleurs que cette installation germe dans l’esprit de l’artiste. Atacama est un des déserts les plus arides du monde. C’est aussi le lieu qui a vu échouer bon nombre des disparus de la dictature. Cette association poétique entre les fleurs et la mort a évoqué chez l’artiste les célèbres nymphéas de Claude Monet, peints après la mort de son fils à la guerre et offerts à la France en hommage à
la paix.
PAZ CORONA
Née à santiago du Chili en 1968, Paz Corona vit et travaille à Paris. Atiste mais également psychanalyste, elle est membre de l’école de la cause freudienne et de l’association mondiale de psychanalyse. Elle utilise plusieurs médiums, incluant la peinture, la photographie, la sculpture et le film.
En 2013, son travail fait l’objet d’une exposition personnelle à la galerie les filles du calvaire.
En 2015, elle présente « face à face » à l’alliance française de delhi et au harrington street arts centre de calcutta (inde). elle a participé à l’exposition collectve « le temps de l’audace et de l’engagement » à l’IAC de Villeurbanne (France) et à « Sèvres outdoors » au jardin de la manufacture de Sèvres (France) en 2016.
En 2019, elle présente plusieurs films lors d’une exposition personnelle à l’invisible dog art center à brooklyn.
En 2021, son film « santiago 1973- 2019 » a reçu le prix spécial du jury lors du festival international du court métrage de Clermont- Ferrand (France). La même année, sont film « atacama » est montré lors de la quinzaine de la vidéo à la galerie imane farès à paris. Ses oeuvres sont régulièrement présentées lors de foires internationales.
LA BROWNSTONE FOUNDATION
La Brownstone Foundation a été créée en 1999 par Gilbert Brownstone, dans le but de soutenir, d’accompagner et de promouvoir des actions sociales et solidaires en faveur du développement culturel et de l’éducation des citoyens. Dans le cadre de ses actions, la Brownstone Foundation se caractérise par la création d’expositions et d’événements artistiques, l’aide à la production et la promotion des arts visuels, avec un accent particulier sur l’art latino-américain et surtout sur l’art cubain.
En outre, la Brownstone Foundation possède actuellement dans son arsenal une collection d’art moderne et contemporain cubain et a déjà fait don de collections d’art à des
institutions telles que le Centre Pompidou (Paris, France), Norton Museum of Art (Forida, États-Unis), Museum of Modern Art MoMA (New York, États-Unis), Espacio de Arte Concreto (Mouans Sartoux-France), Centro de Arte Contemporáneo Wilfredo Lam (La Havane, Cuba) et Museo Nacional de Bellas Artes de Cuba, MNBA.
La Brownstone Foundation a collaboré avec les institutions suivantes : Armory Art Center, Atelier Calder, New York Lives Arts, CNAP ; Fondation Clement ; Biennale de la Havane ; Norton Museum of Arts ; Centre Pompidou, Musée National d’Art Moderne, Museo Nacional de Bellas Artes de Cuba, MAMCO Geneve, etc.....