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Pour son exposition "MOI" avec Le Bicolore - Maison du Danemark, l’artiste Christian Falsnaes convoque le public à constituer son oeuvre principale
Pour son exposition de rentrée, Le Bicolore dédie un solo show à l’artiste danois Christian Falsnaes (né en 1980 au Danemark, vit et travaille à Zurich). L’artiste y présente une œuvre vidéo issue d’une performance participative qui a impliqué une centaine de visiteurs au moment même du vernissage, au Bicolore, le jeudi 19 septembre.
Christian Falsnaes est un artiste qui utilise et questionne son identité en tant qu’artiste, entant qu’homme, blanc, hétérosexuel, et en tant qu’individu face au groupe, à la communauté.Quelle est la relation entre l’individu et le groupe ? Comment le « je » se crée-t-il au regard des autres, quelles projections et constructions sont en jeu ? Dans l’oeuvre principale de l’exposition intitulée « I » (« Je » en français), le public est partie prenante de l’oeuvre. Dans une scénographie simple faite de tissu suspendu au plafond et d’une clôture en fer divisant la pièce en deux, le « je » de l’artiste demande au groupe de créer deux grands collages de tissus, qui sont ensuite inclus dans l’exposition. Cette performance aura été orchestrée le jour-même du vernissage de l’exposition, le jeudi19 septembre au sein du Bicolore, et sur la base du volontariat des visiteurs présents.La performance collaborative sera documentée puis diffusée, comme souvent dans les expositions de l’artiste dont les œuvres vidéo font partie de véritables installations
Dans « I », le « Je » du participant est abandonné au profit d’un « nous » collectif. Il y est question de pouvoir, d’autorité, de comportement social, d’individualité et de collectivité, laissant s’exprimer des expériences tant corporelles qu’intellectuelles.Outre l’œuvre inédite « I », Le Bicolore présentera une sélection de dessins de la série« Writers United Against The Grey ». Ces dessins sont des reproductions de graffitis berlinois, graffitis, qui, par leur essence, nous parlent d’identité. Les graffeurs qui laissent la trace de leur nom sur les murs, laissent par cette graphie une déclaration de soi. Chacune d’entre elles, s’inscrit ensuite dans un ensemble de peintures murales. C’est une autre façon de traiter le concept de relation entre l’identité individuelle et l’identité du groupe