L'exposition propose de rendre visibles des aller-retours de l'artiste entre réalité et virtualité. Elle s’organise autour de deux séries : Surfaces Informées, deux sculptures d’échelle humaine ; et Objets Sombres, un ensemble de reliefs muraux.

Pour Samir Mougas, il s’agit de montrer comment certains processus de travail issus de la modélisation informatique en 3D renouvellent aujourd’hui l’approche de la sculpture.
Le titre de l’exposition explicite ainsi son exploration des conditions technologiques de production de l’art aujourd’hui.

Il reflète également son intérêt pour des formes de musique synthétique qui accompagnent son travail et nourrissent son imaginaire. Cette même musique qui a su influencer une frange d’artistes abstraits dans les années 1990 comme le peintre Stéphane Dafflon, l’artiste multimédia Carsten Nicolai ou encore The Designer’s Republic, les graphistes du célèbre label de musique Warp Records.