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>>> 24.08.2017

Le Musée des Beaux-Arts de Tours à l'heure flamande avec l'expo Joseph-Benoît Suvée

Infos Pratiques

Exposition
« Joseph-Benoît Suvée, de Bruges à Rome, un peintre face à David »
Du 21 octobre 2017 au 22 janvier 2018
Vernissage le vendredi 20 octobre à 18h30
 
Musée des Beaux-Arts
18 place François Sicard
37 000 Tours
 


Image principale : Cornélie, mère des Gracques, 1789 (détail) - Huile sur toile H. 1,315 ; L. 1,960 - Besançon, Musée des Beaux-Arts © Pierre Choffet
 
Image ci-dessus : La Vestale Tuccia portant le crible rempli d’eau pour prouver son innocence, vers 1785 - Huile sur toile H. 0,995 ; L. 0,745 - Tours, Musée des Beaux-Arts © Dominique Couineau
Du 21 octobre 2017 au 22 janvier 2018, le Musée des Beaux-Arts de Tours présentera la première rétrospective consacrée au peintre néoclassique flamand Joseph-Benoît Suvée.
 
L'exposition rassemblera une centaine de peintures et dessins provenant de collections privées et de prestigieuses institutions publiques françaises et étrangères comme le Musée du Louvre, le Musée Carnavalet, le Château de Versailles ou encore le Musée Groeninge de Bruges. 
 
Né à Bruges en 1743, Joseph-Benoît Suvée joue un rôle de premier ordre dans la seconde moitié du XVIIIe siècle en France sur le développement du néoclassicisme. 
 
En obtenant en 1771 le Grand Prix de l'Académie devant David, il marque pour un temps sa supériorité sur ce dernier. David lui en gardera toujours une haine tenace. 
 
Une adhésion sans réserve au néoclassicisme
 
Après avoir séjourné de 1772 à 1778 en Italie, il rentre à Paris où il est reçu peintre d'histoire à l'Académie Royale. Suvée expose alors très régulièrement au Salon de Paris de 1779 à 1796 où ses oeuvres témoignent d'une adhésion sans réserve au néoclassicisme. 
 
Ses premières peintures sont manifestement influencées par les productions de Vien dont il fut l'un de ses élèves. Après s'être d'abord affirmé comme peintre religieux, il se tourne pendant ses années romaines vers le dessin. En 1793, il devient le premier directeur de la Villa Médicis à Rome. 
 
Suvée peint également de très nombreux portraits, en particulier pendant les années révolutionnaires. Les plus célèbres d'entre eux sont ceux qu'il réalise de ses compagnons détenus, pendant la Terreur, dans la prison Saint-Lazare. 
 
 

Image principale : Cornélie, mère des Gracques, 1789 (détail) - Huile sur toile H. 1,315 ; L. 1,960 - Besançon, Musée des Beaux-Arts © Pierre Choffet
 
Image ci-dessus : La Vestale Tuccia portant le crible rempli d’eau pour prouver son innocence, vers 1785 - Huile sur toile H. 0,995 ; L. 0,745 - Tours, Musée des Beaux-Arts © Dominique Couineau

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Exposition
« Joseph-Benoît Suvée, de Bruges à Rome, un peintre face à David »
Du 21 octobre 2017 au 22 janvier 2018
Vernissage le vendredi 20 octobre à 18h30
 
Musée des Beaux-Arts
18 place François Sicard
37 000 Tours
 

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