Pour sa première participation à YIA Art Fair, la Galerie Eric Mouchet souhaite faire découvrir ses jeunes artistes contemporains les plus prometteurs : Rémi dal Négro, Pierre Gaignard et Cyril Zarcone.

 

Après avoir chacun participé à des expositions collectives et personnelles à la Galerie Eric Mouchet, ils se retrouvent réunis ici pour affirmer l’identité de la Galerie : une identité forte des connaissances acquises par les générations précédentes et tournée vers une jeune création contemporaine prometteuse.

 

Rémi Dal Negro travaille la matérialisation et le rendu physique des mouvements. Cartographe du son et compositeur visuel, Rémi Dal Negro place dans ses créations des sursauts, des instants de respiration, et des silences qui déplacent les habitudes de nos sens.

 

Attaché à l’étude de l’inaudible, de l’invisible, Rémi dal Negro réalise des œuvres qui tendent à une matérialisation de l’insensible, mais pas seulement. Nouveau « Géo Trouvetout », il utilise les technologies actuelles pour créer des dispositifs qui permettent de retranscrire les intempéries et le passage du temps.

 

Pierre Gaignard sculpte le métal et réalise des films pensés comme des sculptures. Il aime filmer les gens et maltraiter l’acier. Il balance entre une évidente tendresse pour les gloires insignifiantes et fugitives, et son affrontement à la ferraille de gladiateur du vingt-et-unième siècle.

 

La métaphore érotique affleure toujours dans le travail de Pierre, mais de la gastronome texane dépoitraillée, à la conductrice sexy exploitée et la trop bruyante Valentina d’Abbateggio, l’image même de la femme est aussi maltraitée dans ses films, que l’acier de ses sculpture entre ses mains blessées – quoique gantées – de Mad Max chaudronnier.

 

Cyril Zarcone s’inspire des élément de constructions des chantiers pour nous donner à voir autre chose que le simple outil de construction. « Bricoleur Supérieur » autoproclamé, Cyril Zarcone aime que notre regard s’attarde sur les détails de ses constructions et identifie les techniques utilisées pour la création de ses sculptures.

 

Souvent, il laisse apparentes les traces des procédés qu’il a mis en œuvre pour réaliser ses pièces et donne ainsi aux étapes de construction autant d’importance qu’à leur résultat final.