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30.01.2017
Galerie Eric Mouchet : "Mapping At Last", cartographie et art contemporain
La géographie est la description de la Terre [...] c’est précisément à travers cette description que le monde en vient a être ramené à la Terre, la Terre à sa surface et cette dernière à une table [...] et, toute définition de la Terre (notre monde) est susceptible d’être interrogée tant elle suppose un point de vue personnel implicite
Franco Farinelli, De la raison cartographique
La Galerie Eric Mouchet est heureuse de présenter l’exposition collective ‘‘Mapping At Last’’, sous le commissariat de Léo Marin, du 4 février au 25 mars 2017, avec les oeuvres d’Émilie Akli, Benoît Billiote, Maxime Bondu, Armelle Caron, Pierre Chevron, Rémi Dal Negro, Julien Discrit, Juliette Feck, Bérénice Lefebvre, Thierry Liegeois, Florent Morellet, Golnaz Payani et Capucine Vever.
‘‘Mapping At Last’’ est une exposition qui rassemble une douzaine d’artistes, toutes générations confondues, qui intègrent la notion cartographique et/ou le relevé topographique dans leur processus créatif.
Les cartes ainsi produites deviennent alors celles d’un monde qui leur appartient, paysage fantasmé, voyage inachevé ou transcription imagée d’un relevé qui n’obéit plus au dictat de l’espace et du temps.
Ce n’est plus un espace localisé que les artistes choisissent de représenter, mais la compilation d’un souvenir collectif, les vibrations ressenties d’un voyage…
« Mapping at Last » par Paul Ardenne
« L’intérêt de nombre d’artistes pour les cartes géographiques, nullement négligeable au tournant du XXIe siècle, dessine le portrait d’un artiste « cartographe ». Celui-ci n’est pas d’abord un voyageur ou, s’il l’est, il n’omet jamais de consulter la carte avant départ, ou à son retour – pour
la travailler, la reconfigurer.
la travailler, la reconfigurer.
La perspective de l’artiste « cartographe » ? Elle n’est en rien, on le pressent, celle du cartographe conventionnel, géographe de formation et de discipline. Elle est celle, plutôt, d’un topographe arpenteur ou non des territoires du réel, mais d’un genre, de manière invariable, très spécifique : le genre correcteur. »