La galerie christian berst art brut participe pour la première fois à la FIAC, du 22 au 25 octobre 2020.

 

Elle y présentera une exceptionnelle « lettre à sa mère » de Harald Stoffers - de plus de 4 mètres de long – flanquée de remarquables ensembles d’œuvres de deux figures de l’art brut contemporain : Carlo Zinelli et Luboš Plný. En plus de ces focus sur ces trois artistes, se déploiera, de part et d’autre de la partie centrale, un choix d’œuvres d’art brut international qui démontrera, une fois de plus, que ce champ ne connaît ni limites formelles, ni géographiques, ni historiques.

 

Les lettres de Harald Stoffers, dont la galerie a organisé la première exposition monographique en 2009 – accompagnée d’un catalogue avec un texte de Michel Thévoz - ont depuis été montrées dans des institutions aussi prestigieuses que le Mona (Brierdale), la Hamburger Kunsthalle (Berlin), l’Oliva Creative Factory (Sao Joao da Madeira), le Dox Art Center (Prague) ou la Maison rouge (Paris).

 

Carlo Zinelli, exposé notamment au Giardini lors de la Biennale de Venise de 2013 et qui fut salué dès les années soixante par Breton, Dubuffet, Buzatti ou Moravia. Son œuvre représente une véritable révolution formelle : construite sur l’itération, la dislocation, le dédoublement, l’atrophie, la stylisation, l’absence de perspective, les variations de plan et d’échelle, et l’écriture dans les interstices qui bat comme un pouls.

 

Luboš Plný - premier artiste brut à avoir été acquis, en 2013, par le centre Pompidou – avant de faire partie de la sélection officielle de la Biennale de Venise en 2017. Il a par ailleurs fait l’objet d’expositions monographiques, notamment en 2012 dans les musées d’art contemporain de Kobe et d’Hiroshima puis, en 2017, au Dox Art Center à Prague. Le public français l’avait surtout découvert depuis 2009 à travers notre galerie, et les expositions à la Maison Rouge auxquelles il a souvent été associé.

 

Dans le panorama, des conceptuels bruts parmi lesquels John Uhro Kemp (dont un bel ensemble à rejoint la collection Emerige - Laurent Dumas), Melvin Way - lui aussi entré au MoMA en 2019 – ou Jean Perdrizet (Palais de Tokyo dans Le Bord des mondes), côtoieront des modernes dont Anna Zemankova (biennale de Venise 2013) ou Fernand Desmoulin (salué par André Breton dès 1933), à côté de contemporains déjà adoubés par de grands musées internationaux comme Miroslav Tichý (monographie à Pompidou en 2008), Dan Miller (tous deux au MoMA et à Pompidou) ou Leopold Strobl (MoMA), accompagnés de découvertes faites par la galerie et dont la renommée est désormais croissante comme Misleidys Castillo Pedroso (mise à l’honneur au Kunstforum de Vienne en 2019 et récemment plébiscitée à la foire Independent de New-York), Lindsay Caldicott ou José Manuel Egea.