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Exposition inaugurale de Le Clézio Gallery, Paris, avec Kari Vehosalo, Jaan Toomik, Hanna Råst et Elsa Salonen.
Antoine et Yan Le Clézio inaugurent le 14 novembre 2024 Le Clézio Gallery au 157, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 à Paris. Découvrez Être-là, leur exposition inaugurale avec Kari Vehosalo, Jaan Toomik, Hanna Råst et Elsa Salonen.
Animée par la volonté de sonder l’existence humaine en cherchant à retrouver l’essentiel dans une époque saturée d’informations, Le Clézio Gallery est heureuse de dévoiler « Être-là », son exposition inaugurale regroupant les œuvres de Kari Vehosalo, Jaan Toomik, Hanna Råst et Elsa Salonen.
« Attends avec une grande humilité et patience l’heure de la clarté nouvelle : c’est cela seulement, vivre la vie d’artiste, dans la compréhension et dans la création. » — Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète (1929). L’être humain, toujours tourné vers l’avenir, se confronte inévitablement à la réalité de sa finitude. Cette tension entre l’aspiration infinie et les limites de la vie crée souvent un sentiment d’impatience.
Pour Martin Heidegger, la clé réside dans l’acceptation de notre nature éphémère, « Être-là » (Dasein), en vivant authentiquement et en embrassant notre impermanence. Kari Vehosalo, quant à lui, perçoit « Être-là » comme une réévaluation de la réalité, influencée par nos désirs et notre culture. Ses peintures presque photographiques plongent notre regard dans le mystère et la fragilité. Pour Jaan Toomik, « Être-là » est une exploration des émotions humaines, tant intimes que collectives. Ses œuvres pluridisciplinaires, alliant peinture, performance et vidéo, reflètent des luttes et des rédemptions, oscillant entre expressivité et méditation.
Hanna Råst considère « Être-là » comme une exploration de l’archive à travers l’histoire, la mémoire et l’identité. En s’inspirant du concept de punctum de Roland Barthes, elle crée des « pseudo-archives » révélant des fragments du passé sous une perspective dynamique. Elsa Salonen, enfin, perçoit « Être-là » comme une vibration dans un flux cosmique où la matière se transforme.
En distillant des pigments colorés, elle cherche à prouver l’existence d’une énergie vitale, illustrant l’interconnexion intemporelle de tout ce qui nous entoure.