À 36 ans, Ulrich Lamsfuss, ancien élève de Baselitz, appartient à cette nouvelle génération de peintres allemands qui comme Neo Rausch, Jonathan Meese ou Daniel Richter opèrent un retour spectaculaire à la grande tradition de la peinture figurative.

Obsédé par la notion d’originalité et de propriété intellectuelle, Ulrich Lamsfuss réalise ses tableaux à partir de photographies empruntées à la presse, la mode, le cinéma ou la publicité.

Il reprend les images des mass media, comme celles de photographes contemporains tels Thomas Struth, Fischli and Weiss ou Jeff Wall, pour les reproduire fidèlement, par touches méticuleuses, comme s’il brodait la toile.

L’artiste dépouille les images de tout contexte informationnel ou commercial dans le but de retrouver la magie du sujet et la sensualité des surfaces peintes.

« Quand je parle de décomposer par la peinture, je pense avant-tout à cette attitude consistant à enregistrer le moindre petit bouton et, dans la plupart des cas, à le faire ressortir par contraste » explique l’artiste dans un entretien avec Claudia Seidel, critique d’art allemande.

Le catalogue et la mise en page des œuvres de Lamsfuss accentuent cette approche et sa technique picturale. À la manière de la photographie (cadrage resserrés, lumière sophistiquée des studios, etc), l’agencement des œuvres dans l’ouvrage est étudié de façon à dévoiler la complexité du geste du peintre : l’alternance entre l’ensemble et le détail créé un impact visuel considérable sur le lecteur.

Ce catalogue est distribué par PARIS MUSÉES, en France auprès de 300 librairies dont 50 spécialisées disposant d’un rayon « Art ». Il est aussi référencé dans une quarantaine de bases de données professionnelles dont la Fnac, Amazon et Dilicom, ainsi que sur des sites de vente en ligne. Il sera également distribué en Europe, en Amérique du Nord et au Proche-Orient.