Actualité
Vernissage de l'exposition Tetsumi KUDO, samedi 5/10, Galerie Christophe Gaillard
CONTACTS
& DOCUMENTATION
Marie Duffour
mduffour@communicart.fr
01 71 19 48 02
06 43 21 12 08
La Galerie Christophe Gaillard présente la première exposition européenne en galerie depuis 20 ans de Testumi Kudo. C'est l'occasion de revoir le parcours de cet artiste avantgardiste japonais, qui vécut en France de 1962 à 1989.
TETSUMI KUDO (1935-1990)
Artiste japonais venu s’installer en France en 1962, Tetsumi Kudo travailla tout d’abord dans la mouvance des groupes Néo-Dada qui, à Tokyo, dans les années 50, cherchèrent un accord entre des performances et des installations offrant une importance nouvelle à l’objet.
Dès son premier happening à Paris en 1962, sous l’intitulé Philosophy of impotence, la singularité de son univers s’affirme.
Provoquant le doute et le défi, ses actes comme ses objets interrogent la liberté humaine dans la société supra-médiatisée contemporaine.
À travers tous les relais de contrôle, de la boîte à la cage, des bons de caisse au jardin mutant, l’artiste a cherché à rendre compte de la métamorphose de l’homme moderne.
Dans le monde de Tetsumi Kudo, l’homme et la technologie ne sont pas en relation d’opposition. Élevés ensemble, ils donnent naissance à une nouvelle culture, désignée par ses soins comme “la nouvelle écologie“.
Une inquiétante étrangeté règne dans son oeuvre sous forme de chrysalides mi-phallus mi-étrons pullulant dans des cages et des serres, au milieu de parcelles de jardins mutants.
«Si des têtes sont enfermées dans des cages, si des membres humains sont reliés à des plantes par des circuits électroniques, si des mains sont captives à perpétuité d’un aquarium, c’est que Kudo avec un raffinement pervers cultiva l’humour et la cruauté.» (source Anne Tronche)
Tetsumi Kudo a défini son oeuvre comme une attaque contre toutes les
« philosophies de l’impuissance » : placée sous le sceau du traumatisme d’Hiroshima, son oeuvre envisage dès les années soixante l’écologie comme une urgence absolue.
Crânes emmaillotés, phallus chrysalides, l’oeuvre de Tetsumi Kudo grouille pourtant de vie.
À sa mort en 1990, Tetsumi Kudo laisse une oeuvre à la fois grave, et révoltée mais toujours pleine d’humour et de poésie.
LA GALERIE CHRISTOPHE GAILLARD
Située à deux pas du Musée Picasso, la Galerie Christophe Gaillard s’engage dès son ouverture en 2007, à révéler une nouvelle génération d’artistes, dont Isabelle Le Minh, Thibault Hazelzet, Hélène Delprat ou encore Hannah Whitaker.
La galerie entretient une réelle proximité avec les artistes qu’elle soutient et accompagne sur le long terme. Elle veille notamment au placement de ces artistes dans les institutions, dans une perspective de rayonnement et de diffusion des oeuvres.