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>>> 01.06.2023

Galerie Derouillon, PARIS, EXPOSITION COLLECTIVE "L’HOMME QUI A PERDU SON SQUELETTE", DU 21 JUIN AU 29 JUILLET 2023

About

Galerie Derouillon
13 rue de Turbigo
75002 Paris
France

Contact Press:
Lila Casidanus
lcasidanus@communicart.fr
+ 33 (0) 7 66 52 74 45


Image principale : 
Photo de la Galerie © Gregory Copitet

Image ci-dessus:
Jacqueline De Jong 

Du 21 juin au 29 juillet 2023, la galerie Derouillon présentera dans son espace au 13 rue de Turbigo, 75002, l’exposition collective L’homme qui a perdu son squelette présentant le travail de Marouane Bakhti, Marianne Berenhaut, Jacqueline de Jong, Julian Farade, Yein Lee, Jean Messagier, Chloé Royer et Pierre Unal Brunet.

Curatée par Marion Coindeau, l’exposition réunit des artistes historiques (Marianne Berenhaut, Jacqueline de Jong, Jean Messagier), des artistes émergents (Julian Farade, Yein Lee, Chloé Royer, Pierre Unal Brunet) ainsi que le jeune auteur français Marouane Bakhti invité à écrire un récit, œuvre à part entière aux côtés des toiles et sculptures, qui remplace le traditionnel texte de salle.

Cette exposition développe le projet de Marion Coindeau de faire dialoguer la jeune scène contemporaine avec des auteurs.rices de la même génération (initié en 2022 lors du solo d’Anastasia Bay), mais également de présenter des œuvres peu connues d’artistes historiques.

Texte de Marion Coindeau :

« L’homme qui a perdu son squelette est une exposition de fragments. Il semble être aujourd’hui un refuge pour nous qui, pour beaucoup, nous trouvons dans un sentiment d’incertitude prodigieux à l’égard du monde dans lequel on évolue. Le sentiment de déstabilisation à l’égard des choses que nous croyions savoir ; le sentiment de perte de repères à l’égard des relations que nous avions stabilisées comme civilisation.

Plutôt que de céder aux sirènes alarmistes et terribles de la fin d’un/du monde, il semble plus épanouissant de penser avec Baptiste Morizot cette labilité du temps présent comme un retour du temps du mythe et de remettre au centre de notre attention les relations que nous entretenons avec le et les vivant(s). Le temps du mythe est emprunté au monde animiste pour définir ce moment dans lequel les êtres dont on ne connaît plus le statut et envers lesquels nous n’avons plus de relations stabilisées passent de l’anomalie à la norme. C’est le temps de la métamorphose globale - des êtres et des relations.

Le changement qui s’opère dans la texture du temps voit ses ondes se propager dans la texture des textes, des images et objets produits comme témoignages. L’une des formes emblématiques de ce temps métamorphique est celle du fragment. C’est souvent grâce au fragment que l’on peut assumer et accepter que l’on ne sait pas, témoigner d’une pensée en gestation, d’une émotion, d’une hypothèse qui nous permet d’expérimenter. Les corps, les langues et les idées sont décomposés, étirés, compilés, élimés, mélangés. La plasticité et l’ouverture de la forme fragmentaire lui confèrent un pouvoir d’enchantement, la possibilité de composer de nouvelles communautés, de tisser de nouveaux récits, comme des éclaireurs lancés en reconnaissance avant de s’engager dans de nouveaux sentiers. »

www.galeriederouillon.com


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Photo de la Galerie © Gregory Copitet

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