BIENALSUR propose une 5e édition au parcours riche et varié, entre expositions interactives et installations in situ, résidences artistiques, projections vidéo et tables rondes internationales. Les visiteurs pourront découvrir des créations d’artistes venant de tous horizons, autour de thématiques telles que le corps, la mémoire, le paysage, l’utopie et la circulation des idées et des pratiques artistiques à l’échelle transnationale.

En accord avec la volatilité et l’urgence des temps présents, BIENALSUR adopte une dynamique de “work in progress” permanent, ajustant son agenda en continu en fonction des demandes de la communauté d’institutions et d’artistes qui composent la biennale. « Ce sont eux les véritables protagonistes de BIENALSUR », a souligné Diana Wechsler.

En France, la programmation de BIENALSUR 2025 s’étendra sur 3 mois, à travers huit lieux emblématiques, de Bordeaux à Paris en passant par Toulouse et Corte :

À partir de septembre, La Fabrique – Université Toulouse Jean Jaurès accueillera le projet « Le silence des lucioles », qui se déploiera entre un colloque international et une exposition. Artistes et chercheurs y exploreront la lumière comme signe de vie, de surveillance et de résistance, interrogeant les catastrophes écologiques, politiques et sociales à travers le prisme de la création.

À partir de septembre, le FRAC Corsica poursuit son programme « Résidences croisées », initié en 2023 avec BIENALSUR, qui a déjà réuni des artistes d’Arabie saoudite, de France et d’Argentine. En 2025, le projet s’élargit à la Grèce en partenariat avec ARTWORKS Athènes, créant un dialogue inédit entre Méditerranée et Amérique du Sud. Ce dispositif favorise l’échange entre artistes et commissaires et nourrit de nouvelles perspectives à travers la circulation des pratiques.

Le 4 octobre, le Centre Pompidou en collaboration avec la MK2 Bibliothèque présentera « Latin American Suite », un programme vidéo accompagné d’une rencontre. À travers des œuvres réalisées dans des contextes critiques, les artistes questionnent les conventions de l’art et explorent de nouvelles manières de penser l’image et sa capacité à résister, témoigner et réinventer la mémoire.

À partir du 11 octobre, le CENTQUATRE-PARIS accueillera l’exposition collective « Les Illusions retrouvées / New Found Illusions » dans le cadre de la Biennale internationale des arts numériques Némo, organisé par la région Île-de-France. Cette exposition associe utopie et technologies, où intelligences artificielles, écosystèmes hybrides et fictions scientifiques dessinent de nouveaux imaginaires du vivant.

À partir d’octobre, le CENTQUATRE-PARIS présentera « Lost Illusions, Illusions to Reclaim? », focus BIENALSUR dans le cadre de la Biennale internationale des arts numériques Némo, organisé par la région Île-de-France. L’exposition réunit des œuvres de Gabriela Golder, Ali Kazma et Kapwani Kiwanga qui revisitent les utopies modernes, explorent nos pratiques de lecture du monde et proposent des perspectives sur un futur possible, tout en mettant en lumière les liens entre art et nature.

À partir du 6 novembre, l’Instituto Cervantes de Bordeaux présentera « Voix, Gestes, Traductions », une exposition de l’artiste argentine Leticia Obeid. Son travail interroge les liens entre langage, mémoire et image, en explorant la traduction comme un espace de déplacement et d’expansion du sens.

À Paris, l’Institut du monde arabe accueillera (date à confirmer) l’installation « Let’s Play. The End of the Horizon » de l’artiste saoudienne Alaa Tarabzouni. Réalisée à partir de matériaux de récupération, l’œuvre interroge la mémoire des villes et la transformation permanente des paysages urbains, tout en s’inscrivant dans le cycle international « Let’s Play » de BIENALSUR.

Le 10 novembre, la Maison de l’Amérique Latine accueillera un cycle de vidéo-art latino-américain intiulé « Approaches to the Landscape », réunissant Pablo Mazzolo, Celeste Rojas Mugica, Maia Gattás Vargas et Malena Szlam. Les œuvres explorent le paysage comme corps actif et espace politique, révélant les tensions écologiques, sociales et historiques tout en transformant notre perception de l’image et de la mémoire.

« En 2025, l’objectif du travail mené entre BIENALSUR et ses partenaires français est de rendre compte, à travers chacun des projets, de l’articulation possible entre le poétique et le politique. » Diana Wechsler, directrice artistique de BIENALSUR