Actualité

05.01.2022

LE MO.CO. ORGANISE LA 1ÈRE EXPOSITION DANS UNE INSTITUTION EUROPÉENNE DE L'ARTISTE MAX HOOPER SCHNEIDER, DU 12 FÉV. AU 24 AVR. 2022

Infos Pratiques

MO.CO. Panacée 
14 rue de l'École de Pharmacie
34000 Montpellier 
 
Contact presse 
Anais Tridon 
07 81 31 83 10


Image principale :
Eocene Epizoon: Cnidarian Bacula (detail), 2021
175 x 110 x 136 cm 
Courtesy ofthe artist, High Art, Paris / Arles and Maureen Paley, London / Hov 
 
Image ci-dessus : 
Dis - Memorium (Morbid Eroticism) 2 (detail), 2021
65 x 34 x 74 cm
Courtesy of the artist , High Art, Paris / Arles and Maureen Paley, London / Hov
Du 12 février au 24 avril 2022, le MO.CO. Panacée organise la première exposition monographique de l’artiste américain Max Hooper Schneider dans une institution européenne. 
 
Pourrir dans un monde libre – dont le titre
 est une référence à la chanson éponyme du groupe de death metal Carcass – est une carte blanche à l’artiste. Il investit l’ensemble des espaces du MO.CO. Panacée, dans lesquels 
il présente des paysages en mutation, ce qu’il appelle des jardins « médico-légaux » (forensic gardens). Si Hooper Schneider définit le
 jardin classique comme une délimitation dans l’espace et le temps, dont le sujet principal est la croissance et le pourrissement, son variant scientifique effectue une « autopsie » des 
états transitionnels d’un 
processus
(dé)génératif. Les traverser 
invite invariablement à 
la réflexion suivante :
 quels sont les nouveaux
 écosystèmes qui
 surgissent au moment où 
l’environnement dépasse
 son point de rupture ? 
Quels organismes peuvent 
survivre ou naître dans ces 
conditions de vie propres 
à l’épuisement de notre
 capitalisme tardif ? 
 
Ce nouveau monde, tel que Hooper Schneider l’imagine, ne laisse 
plus aucune place
pour l’humain. Or, loin de déplorer les effets néfastes sur la Terre qu’a entraîné l’avènement de l’espèce humaine
 (l’Anthropocène), l’artiste 
savoure le potentiel créatif
 du désastre écologique
 imminent, et dont
 l’imaginaire se nourrit de 
l’idée profondément optimiste que la matière ne meurt jamais, seulement qu’elle change de forme. 
 
Les espaces du MO.CO. Panacée se transforment en autant de fragments oniriques qui évoquent, chacun à leur
 tour, un moment donné dans l’état non-quantifiable du périmortem, à savoir cet
état de changement qu’est le point supposé entre la vie et la mort, la décomposition et la régénération. Son dynamisme évoque autant un début prometteur qu’une fin ou une perte : rien ne vient de nulle part, et rien ne peut être réduit à néant. Pourrir dans un monde libre s’apparente à une dérive somnambule à travers d’improbables scènes d’apogée, d’effondrement et de successions écologiques dont les protagonistes non-humains, appartenant aux royaumes végétal, minéral, animal, fongique et viral, sont à la fois oracles et entrailles. 
 
L’exposition comprend une dizaine de sculptures récentes, certaines cinétiques,
qui abordent par leurs matériaux assujettis aux usures du temps – pourrissement, fragmentation, fossilisation, mécanisation, changements d’odeur et de couleur – les contradictions inhérentes à la confrontation avec la mort ou la perte. En outre, le MO.CO. Panacée présente une série de nouvelles œuvres – sculptures, vidéos, installations immersives – produites en collaboration avec des acteurs du territoire lors d’une résidence de recherche et de production à Montpellier. 
 
 
"Pourrir dans un monde libre"
13 février au 24 avril 2022 
MO.CO. Panacée
Montpellier 
 

Image principale :
Eocene Epizoon: Cnidarian Bacula (detail), 2021
175 x 110 x 136 cm 
Courtesy ofthe artist, High Art, Paris / Arles and Maureen Paley, London / Hov 
 
Image ci-dessus : 
Dis - Memorium (Morbid Eroticism) 2 (detail), 2021
65 x 34 x 74 cm
Courtesy of the artist , High Art, Paris / Arles and Maureen Paley, London / Hov

Infos Pratiques

MO.CO. Panacée 
14 rue de l'École de Pharmacie
34000 Montpellier 
 
Contact presse 
Anais Tridon 
07 81 31 83 10