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25.01.2021
SOLO SHOW DE KENNY DUNKAN À LA Galerie Les Filles du Calvaire, À PARIS, DU 6 MARS AU 22 MAI 2021
CONTACTS
& DOCUMENTATION
Anais Tridon
atridon@communicart.fr
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La galerie Les filles du calvaire, client de Communic'art, a le plaisir d’annoncer Keep Going ! la première exposition personnelle de Kenny Dunkan, du 6 mars au 22 mai 2021.
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, Kenny Dunkan envisage l'exposition comme un parcours initiatique saturé d’images, de sculptures et de vidéos. Nourri de la culture caribéenne, la mode ou le design, il développe une oeuvre performative et hybride qui interroge héritage colonial et identité fragmentée.
" (...) La théâtralité de l’exposition est là pour surprendre, déstabiliser, désorienter. L’artiste revendique d’ailleurs le chaos et en assume la réalité en citant Édouard Glissant : « Le chaos est beau quand on en conçoit tous les éléments comme également nécessaires. » Mais plutôt que de suivre Glissant dans le développement qu’il fait sur les cultures du monde, je convoquerai plutôt le philosophe Henri Delacroix dans sa définition du langage qu’il décrit comme étant l’ « un des instruments spirituels qui transforment le monde chaotique des sensations en monde des objets et des représentations.»
C’est donc à explorer son propre chaos intime que nous invite Kenny Dunkan sous la forme d’une mise en abime kaléidoscopique. Les photographies comme des papiers peints, des albums, des notes visuelles tapissent le sol et les murs, comme un jeu de piste, comme l’illustration la plus immédiate de sa fragmentation. C’est le chaos du monde des sensations évoqué par Delacroix dont l’artiste a voulu dessiner la cartographie intime, en deux mouvements, comme en musique : la mémoire et l’identité. La mémoire, c’est la Caraïbe dont il est originaire, la Guadeloupe et, par extension, tout le Nouveau Monde." Extrait de Cartographie de l’intime par Simon Njami (écrivain, narrateur, essayiste).
Kenny Dunkan puise régulièrement dans la culture visuelle des Caraïbes et en particulier des carnavals, périodes de renversement des rôles sociaux, culturels et politiques, pour développer une oeuvre qui adresse l’héritage colonial français et la persistance de ses modes de représentation. Pour cela, Dunkan part souvent de son propre corps noir qu’il met en scène via différents médiums, de la vidéo à la performance en passant par la sculpture ou l’assemblage.
Diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs de Paris en 2014 avec les félicitations du jury, il a remporté le prix de l’ADAGP des Arts plastiques du Salon de Montrouge de 2015. De 2016 à 2017, Kenny Dunkan était résident de la Villa Médicis, Académie de France à Rome.
Avec le soutien du Centre national des arts plastiques (aide à la première exposition), ministère de la Culture et de la Communication