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18.03.2022
Casser les codes en musique : 2 concert qui décloisonnent les genres au CENTRE DES ARTS D'ENGHIEN, LES 26 mars et 8 avril 2022
Le Centre des Arts d'Engien-les-Bains proposera deux concerts en mars et avril : Mischa Blanos + Mario Batkovic le samedi 26 mars et Bach Minimaliste, de l'ensemble La Tempête, le 8 avril. Une programmation musicale où artistes et interprètes décloisonnent les genres et mélangent les influences et esthétiques.
SAMEDI 26 MARS - 20H30
MISCHA BLANOS + MARIO BATKOVIC
Deux artistes virtuoses à la croisée du jazz, du classique et de la musique contemporaine.
Reconnu pour ses performances scéniques, le pianiste et producteur roumain, MISCHA BLANOS réinvente le piano, l’utilisant comme un élément rythmique à part entière, le mêlant aux synthétiseurs sur de longues improvisations héritées du jazz pour une plongée électro-acoustique. Il développe sa propre force musicale entre groove organique et noise électronique. Composé en plein confinement à Bucarest, son premier album City Jungle signé chez InFiné est comme une compilation de toutes les atmosphères des villes qu’il a pu parcourir. Blanos transcrit leur rythme, leur pression et revoit les espaces qu’il avait l’habitude d’explorer, mélangeant ainsi les genres.
Accordéoniste prodigieux, MARIO BATKOVIC fait le pont entre musique classique et expérimentale et compose des oeuvres d’une puissance épique et d’une ampleur sonore rarement entendues mêlant jazz, baroque et mélancolie balkanique. A la manière de Philip Glass, il étudie et décloisonne les usages de son instrument, laissant entendre toutes les subtilités dont l’accordéon est capable et faisant de celui-ci, son ingrédient principal. Un son envoûtant entre minimalisme et ambiance cinématographique.
8 AVRIL - 20H30
BACH MINIMALISTE / LA TEMPÊTE VENDREDI
Depuis plusieurs années, La Tempête développe une exploration musicale et scénique très singulière, en explorant les points de contact et les héritages. Avec Bach Minimaliste, Simon-Pierre Bestion et son ensemble confrontent les oeuvres de Johann Sebastian Bach avec celle des compositeurs minimalistes contemporains : Steve Reich, John Adams ou Henryk Górecki.
Ce back to Bach, du XXe au XVIIIe siècle, tisse des liens entre la poésie des boucles musicales et son côté répétitif. Les similitudes sont proches entre le maître allemand et ses pairs contemporains avec une même musique instrumentale extrêmement rythmique, presque ininterrompue voire entêtante.
En collaboration avec l’artiste digitale néo-zélandaise Jemma Woolmore, La Tempête explore ici l’idée d’une traduction visuelle de ces dialogues minimalistes, à travers une installation de vidéo mapping dans laquelle est plongé l’orchestre. Grâce à un système de paravents translucides placés devant les pupitres, Jemma Woolmore donne corps à ce mouvement en direct, rappelant via le mapping les lignes graphiques du tangram comme l’art imagé de l’origami. Une expérience magnétique et immersive