Art 360° by Communic'Art,
le blog de la communication et
de la médiation dans l'art et la culture...
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Lucas Delattre Professeur et chargé des enseignements liés à la communication, aux médias et au digital à l'Institut Français de la Mode à Paris
Arts | Design | Institutions | Marché
PAULINE WEBER | 15.07.2015 | 13:23

L'Institut Français de la Mode, quai d'Austerlitz, Paris


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
Biographie >>>
"Pas de création sans gestion et pas de gestion sans création"
 
Les étudiants, désireux de s’engager dans une carrière à la croisée de la mode et du luxe, ont aujourd’hui le choix entre plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel et des spécificités du secteur, ces parcours requièrent une expertise et des savoir-faire précis.
 
Lucas Delattre, professeur et chargé des enseignements liés à la communication, aux médias et au digital à l’Institut Français de la Mode a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. École unique en son genre dispensant exclusivement des formations de 3ème cycle, elle propose depuis sa création en 1986 un programme en Management Mode, Design et Luxe. 
 
Sur quels fondements se base le Programme Postgraduate en Management, Mode, Design et Luxe ?
 
Il s’agit d’une formation de niveau Bac+5 destinée à rapprocher le management de la création, afin de permettre à cette industrie d’embaucher des cadres conscients des spécificités du secteur. 
 
L’école a en effet été créée pour que chacun apprenne la langue de l’autre : pas de création sans gestion et pas de gestion sans création.
 
Nous sommes passés d’une société de consommation à une société de communication. Comment votre formation a–t-elle été à même de répondre à ces mutations ?
 
Les disciplines enseignées à l’IFM sont sans cesse adaptées à l’évolution de l’économie et des marchés. La communication dans toutes ses dimensions, en particulier le digital, est évidemment un élément central du cursus IFM.
 
Cependant, nos enseignements sont centrés autour de certaines exigences fondamentales : une bonne communication ne pourra jamais se faire dans le vide ni remplacer un produit mal conçu, mal pensé, mal fabriqué…
 
Quelle est la spécificité, la plus-value de votre programme par rapport à celui que d’autres écoles peuvent proposer ?
 
La plus-value essentielle de l’IFM, c’est la proximité avec le monde des entreprises et la rencontre permanente entre trois mondes : celui de la création, celui de la recherche et celui du management. 
 
Les intervenants à l’IFM sont à la fois des chercheurs de haut niveau et des responsables d’entreprises. On apprend aux étudiants à connaître les composantes d'un produit et à interagir avec toute la chaîne de production. « À l'IFM, on soulève le rideau, on apprend à voir ce qui se passe dans les entreprises », disait récemment une jeune diplômée.
 
Sur quels critères sélectionnez-vous vos candidats ?
 
Nos candidats viennent de tous les horizons académiques. Ce qui retient l’attention des jurys de recrutement à l’IFM, c’est l’ouverture d’esprit des candidats, leur sensibilité à tous les univers de la création, mais aussi leur finesse et leur humilité. 
 
La mode est au carrefour de beaucoup de choses. On recrute des esprits curieux, vifs, et des personnalités généreuses, disposées au partage des idées et des passions. « En mode, il faut avoir l’oreille absolue et comprendre le présent. »  (Pierre Bergé.)
 
À quels métiers phares formez-vous principalement vos étudiants ? Quels sont les débouchés et les types d’entreprises intégrés ?
 
Nos diplômés trouvent des débouchés dans toutes les industries de la création : design, luxe, cosmétique, parfum. Les étudiants IFM ont appris à penser la marque comme un tout, ce qui les rend particulièrement attractifs pour les recruteurs.
 
Ce sont des experts du développement du produit et de la gestion de la marque qui deviennent coordinateurs de collection, merchandisers, acheteurs, sourceurs, responsables de l’identité visuelle et de la communication, planneurs stratégiques, mais aussi journalistes, etc. Il y a par ailleurs d’énormes opportunités d'embauche dans le domaine du web (e-marketing, communication, community management...).  
 
Quels sont les moyens adoptés pour rendre votre programme toujours plus « professionnalisant » ?
 
Le rôle central dévolu aux entreprises dans la définition et l’application des programmes de l’IFM permet d’adapter en permanence les enseignements, qui sont orientés pour « coller » au plus près des besoins. 
 
Par ailleurs, les départements des Études économique et de la Recherche en sciences humaines et sociales permettent d’assurer une veille permanente sur l’évolution des marchés, des pratiques et des modèles d’affaires, des évolutions de fond de la société et de l’économie. L’IFM est un organisme au sein duquel la formation se nourrit de l’expertise, et réciproquement.
 
Quels conseils donneriez-vous à un jeune étudiant désireux de percer dans le monde de la communication ?
 
Je lui dirais d’ouvrir grand les yeux et les oreilles sur tout ce qui se passe autour de lui, lire sans limite sans pour autant se noyer : « La chose la plus difficile est de n'attribuer aucune importance aux choses qui n'ont aucune importance. » (Charles De Gaulle).
 
Que pensez-vous des changements (internationalisation, Internet, multiplication des acteurs) qui scandent les vecteurs de communication et ce, plus particulièrement dans le monde de la création ?
 
Nous vivons une révolution profonde : les rapports de force changent, les positions acquises ne sont plus aussi solides que dans le passé, et il est beaucoup plus difficile de diffuser des messages auprès des multitudes mondialisées, plus informées que jamais et majoritairement anglophones. 
 
Dans la guerre des « contenus », la culture est bien placée pour rappeler qu’elle est à la fois le champ des choses singulières et à portée universelle : une bonne photo, un beau texte, peuvent toujours se distinguer du reste. Voilà pourquoi, les marques de luxe puisent leur inspiration dans l’art contemporain et la culture dite « élitiste » pour capter l’attention de millions de gens dans le monde.
 
Quels sont les enjeux du digital selon vous ? Pensez-vous qu’il ait complétement bouleversé les métiers de la communication ? Et ce, pourquoi ?
 
Le digital, à mon sens, bouleverse notre rapport au temps, à l’espace, aux autres. Il induit une horizontalité des rapports humains qui remet en cause les pouvoirs établis, il vit dans le temps réel et permet de naviguer immédiatement dans toutes les bibliothèques universelles (textes et images). 
 
On est désormais en train d’entrer dans le « post-digital » et l’Internet des objets, ce qui oblige à réfléchir à la façon dont on peut s’appuyer sur les formidables leviers du web pour vivre dans le meilleur des mondes et non dans une société dominée par l’hyper-surveillance policière et la traçabilité commerciale de tous nos comportements.
 

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Comment faire la promotion d’un lieu grâce au Design ? Mineral Lodge montre l'exemple.
Design | Institutions
GEORGES BAUR | 13 Novembre 2013 | 02:11

Mineral Lodge, un chalet d'architecte au coeur des Alpes, inaugure sa Pop Up Art Gallery par l’exposition d’une sélection de meubles de designers du XXe siècle provenant des collections de Madalian Paillard.


GEORGES BAUR
Directeur artistique
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Mineral Lodge, une adresse d’exception en Haute Tarentaise, est un chalet d’hôtes situé à Villaroger, entre Bourg-Saint-Maurice et Val d’Isère, dans le hameau du Pré, à 1 200 mètres d’altitude.

Mineral Lodge est une adresse secrète qui se partage avec parcimonie. Du 14 décembre 2013 au 30 janvier 2014, Mineral Lodge se transforme en un lieu d’exposition en présentant une sélection de meubles d’architectes du XXe siècle en provenance des collections de Jean-Marc Mandalian et Jean-François Paillard qui se consacrent à la réunion de pièces d’art décoratif du siècle dernier.

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Comment concilier art et lumière ? Des artistes imaginent des lampes pour Philips.
Arts | Design | Institutions
GEORGES BAUR | 13 Novembre 2013 | 11:11

André, JonOne et ZEVS sont les trois artistes ayant collaborés avec Philips pour une série de luminaires.


GEORGES BAUR
Directeur artistique
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Inspirée par le monde du design, la collection Nick-Knack est née de la volonté de Philips d’offrir, à partir d’un luminaire à l’allure épurée, de multiples et surprenantes possibilités d’éclairage et d’esthétisme.

Les designers de Philips ont puisé leur inspiration de l’univers de la danse et de Mondrian, pour créer les luminaires haut de gamme Nick-Knack. Si l’artiste a marqué l’art abstrait par ses lignes droites et ses couleurs primaires, la série Nick-Knack vient s'inscrire dans un environnement résolument minimaliste, créatif et urbain, à la croisée de l’art et du design.

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Quelle stratégie pour le mécénat d'entreprise ? L’exemple des Galeries Lafayette.
Arts | Design | Mécénat
MÉLANIE MONFORTE | 08 Novembre 2013 | 11:11

Déjà mécène d'importantes manifestations culturelles, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d'un fondation à même d'accroitre encore son rayon d'action dans les arts et la culture.


MÉLANIE MONFORTE
Chargée de communication
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Acteur majeur du mécénat culturel en France, le groupe Galeries Lafayette s’engage régulièrement dans l’organisation et la promotion d’événement culturel de grande envergure.

La récente participation à la grande exposition « Dynamo : Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 » tenue l’été dernier au Grand Palais, est un bon exemple de cet engagement en faveur de la création contemporaine dans les domaines de l’art, de la mode et du design. 

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Lady Gaga est-elle devenue la Vénus de l'art contemporain ?
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 07 Novembre 2013 | 03:11

Fruit de l'imagination de Jeff Koons, la pochette de l'album ARTPOPde Lady Gaga ose le rapprochement avec Botticelli.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Après sa participation à des performances filmées dans le cadre d’une campagne visant à financer le projet de l’Institut Marina Abramovic, Lady Gaga confirme sa qualité de muse des plus grands artistes contemporains.

Celle que l’on surnomme Mother Monster a récemment annoncé, parallèlement à la sortie de son album ARTPOP, la tenue d’un événement intitulé « artRAVE », qui présentera les fruits d’une collaboration entre la chanteuse et les artistes Jeff Koons, Inez & Vinoodh, Robert Wilson et Abramovic à nouveau. Le 5 octobre dernier, Lady Gaga dévoila sur Twitter des images évoquant La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, montrant bien que l’obsession de Koons pour Vénus avait déteint sur elle.

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