
Cette sculpture de Fabien Verschaere (détail) est actuellement exposée dans une école primaire à Toulouse dans le cadre de l'opération "Un Etablissement, une œuvre".Crédit photo: Bernard Delorme, © Adagp, Paris
Cette sculpture de Fabien Verschaere (détail) est actuellement exposée dans une école primaire à Toulouse dans le cadre de l'opération "Un Etablissement, une œuvre".Crédit photo: Bernard Delorme, © Adagp, Paris
Picasso disait : "j’ai mis 4 ans pour peindre comme Raphael, mais une vie entière pour peindre comme un enfant".
La France, terre d’accueil historique d’artistes venus de tous horizons, connaît depuis plusieurs années maintenant un paradoxe important en matière de politique culturelle et notamment dans le domaine de l’éducation, qui voit ses budgets baisser un peu plus chaque année.
Le ministère de la culture et de la communication, sous la houlette d’Aurélie Filipetti, entreprend un plan d’action pour remettre l’art au centre des écoles françaises. La ministre de la culture accompagnée de son homologue de l’éducation,Vincent Peillon, ont lancé le 27 septembre dernier dans une école primaire de Toulouse l'opération "un établissement, une œuvre".
Cette initiative a pour ambition de sensibiliser les écoliers et les collégiens à l’art contemporain grâce notamment à une mise en relation directe avec des pièces d’art.
Ainsi, une œuvre issue des collections publiques sera exposée au sein même des établissements scolaires ainsi que dans certaines institutions culturelles. Un moyen intéressant de diffuser l'incroyable patrimoine des FRAC auprès de nos jeunes concitoyens.
Lancement de l'opération -Un établissement, une oeuvre- dans une école primaire Toulousaine
Interview d'Aurélie Filippetti
Responsable de la communication du Musée d’art et d’histoire du judaïsme
"Notre rôle n'est pas de montrer une histoire tragique, mais la permanence de la culture juive à travers les millénaires."
Depuis janvier 2020, Muriel Sassen est la responsable de la communication et des publics du musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ).
Dans un contexte géopolitique très sensible, elle décrit la manière dont elle a choisi de communiquer sur l’Histoire et la culture du Judaïsme, sans empiéter sur le territoire du Mémorial de la Shoah.
Lorsque vous êtes arrivée fin 2019 au mahJ, vous êtes-vous heurtée à beaucoup de difficultés pour, au moment du déconfinement, faire revenir les visiteurs ?
Nous avons eu la chance d’avoir une très belle exposition sur l’École de Paris, avec Chagall, Modigliani… sur laquelle nous avions travaillé durant tout le confinement et qui a attiré près de 60.000 visiteurs, malgré les restrictions imposées de jauge.
Nous étions donc prêts dès que les portes se sont rouvertes ...
Directeur de la communication et de la RSE au Palais de Tokyo
«Le Palais de Tokyo est une institution qui donne la parole aux artistes en les exposant»
Dès son arrivée en 2020 à la direction de la communication du Palais de Tokyo, Mathieu Boncour a élargi son périmètre d’action à la Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE).
Sans langue de bois, il explique en quoi ce choix constitue un axe clef de la communication de l’institution, le travail accompli mais aussi les difficultés pour faire la pédagogie des actions concrètes accomplies au quotidien.
Quels étaient les principaux challenges en termes de communication à relever à votre arrivée au Palais de Tokyo, notamment dans le contexte de la réouverture après le premier confinement ?
Mathieu Boncour : Mon premier défi était assez évident. Je suis arrivé le 15 juin 2020. C'était le jour de la réouverture du Palais de Tokyo après le premier confinement.
Lire la suite >>>Fondateur de Communic'Art
Restitution des œuvres d’art : « Il est urgent de réinventer une nouvelle forme de gouvernance culturelle »
Pour une gouvernance mondiale des œuvres d’art et dépasser le dilemme des restitutions, il est urgent de réinventer une nouvelle forme de gouvernance culturelle.
Le débat sur la restitution des œuvres d’art, cristallisé par le rapport Sarr-Savoy en 2018, reste marqué par des positions extrêmes : d’un côté, la revendication de restitutions massives au nom des spoliations coloniales ; de l’autre, la défense rigide des collections occidentales comme trésors universels.
Face à cette impasse, il est urgent de réinventer une nouvelle forme de gouvernance culturelle, fondée sur le partage et la coopération internationale.
Lire la suite >>>Directeur de l’ENSBA
"Les diplômés des beaux-arts sont utiles hors du champ de l’art… y compris dans les entreprises."
Pour renforcer l’attractivité de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts à Paris, le nouveau directeur encourage les enseignements non artistiques. Avec la participation financière d’entreprises privées, il a également intégré de nouveaux modules de formation centrés sur les questions de société les plus brulantes.
Après une succession de crises, l’Ecole Nationale des Beaux-Arts vit un certain calme. Comment mesurez-vous l’amélioration de l’image de l’école, auprès des étudiants et futurs étudiants ?
Jean de Loisy : Les étudiants, les enseignements et la pratique de l’atelier sont la priorité absolue de l’école. Il n’est plus un seul espace qui ne soit à leur disposition, y compris le musée et le centre d’art.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
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