En mars 2014, Twitter annonçait le lancement de la Museum Weeken collaboration avec 12 grands musées français.
En mars 2014, Twitter annonçait le lancement de la Museum Weeken collaboration avec 12 grands musées français.
L’utilisation régulière des médias sociaux en ligne par une grande partie de la population a poussé les agents culturels à se positionner sur ces nouveaux médias.
Les musées comprennent l’intérêt de construire une véritable stratégie de communication autour de ces outils. La page Facebook du Musée du Louvre compte ainsi aujourd’hui plus de 1 600 000 fans. 251 000 internautes suivent le compte twitter du musée.
La stratégie sur les réseaux sociaux de ces grandes institutions dépasse le simple affichage. Très récemment, le Louvre a ainsi interrogé ses fans Facebook via un questionnaire en ligne pour connaître et comprendre leurs attentes vis-à-vis du www.louvre.fr.
Les réseaux sociaux permettent ainsi aux musées de diffuser une information qui n’est plus seulement verticale, – du musée vers le visiteur – mais aussi horizontale. Désormais, l’internaute interagit avec l’institution culturelle. Le succès de la première #MuseumWeek sur twitter, – 24 au 30 mars 2014- le prouve. Chaque jour, via un hashtag dédié, internautes et musées européens ont échangé du contenu autour des collections des musées, de quizz ou de cocréation d’œuvres.
Ces outils sont aussi un excellent moyen d’amener, pour la première fois, des visiteurs au musée. En 2010, le Musée des Arts Décoratifs de Paris a organisé sa première soirée réservée aux fans Facebook. Sur 2 000 fans, 400 se sont déplacés dont 1/3 qui n’avaient jamais mis les pieds au musée !
Les responsables communication des institutions culturelles, bien conseillés, intègrent les réseaux sociaux dans leur stratégie de communication. Le musée se vit aussi « hors les murs ».
Source : http://artdesigntendance.com/musees-numerique-musee-arts-decoratifs/
Cettre tribune est parue dans Le Monde le 28 septembre 2024.
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Le débat sur la restitution des œuvres d’art, cristallisé par le rapport Sarr-Savoy en 2018, reste marqué par des positions extrêmes : d’un côté, la revendication de restitutions massives au nom des spoliations coloniales ; de l’autre, la défense rigide des collections occidentales comme trésors universels. Face à cette impasse, il est urgent de réinventer une nouvelle forme de gouvernance culturelle, fondée sur le partage et la coopération internationale.
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