L'exposition 100% virtuelle ou la culture à portée de tous
L'exposition 100% virtuelle ou la culture à portée de tous
A l’occasion de la Biennale de Belleville 2014, Marie Maertens, journaliste et critique d’art, qui collabore régulièrement aux revues Connaissance des Arts, Arts Programme et Balthazar, elle écrit aussi dans Artpress et Blast, a curaté l’exposition, Brooklyn Belleville, une exposition d’un genre nouveau : pas de lieu, pas d’œuvres physiques.
Une exposition 100% virtuelle où le spectateur est invité non pas à regarder mais à écouter les descriptions faites par les artistes eux-mêmes de leurs œuvres. A l’instar du regretté Edouard Levé qui avait publié en son temps l’ouvrage Œuvres, six artistes proposent donc le récit d’une de leurs œuvres, téléchargeable sur le site de la Biennale.
Les œuvres ne seront donc jamais visibles afin de favoriser l’imaginaire de celui qui les écoute.
Outre l’intelligence du propos et la force projective du concept, cette nouvelle façon de proposer des expositions est une véritable révolution dans la conception même que chacun peut se faire d’un tel événement.
Ici, plus de file d’attentes au musée, plus d’horaires, plus de barrières, chacun est libre et cela aux quatre coins du monde de « visiter » cette exposition. Au-delà des parcours virtuels déjà proposés par des grands musées nationaux et internationaux, cette exposition renouvelle à sa façon le rapport à trois entre artist, œuvre et « regardant » d’une façon que seul l’internet permet.
Brooklyn à Belleville
Dans le cadre de la Biennale de Belleville
Du 25 septembre au 26 octobre 2014
www.labiennaledebelleville.fr
Cettre tribune est parue dans Le Monde le 28 septembre 2024.
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