Art 360° by Communic'Art,
le blog de la communication et
de la médiation dans l'art et la culture...
Art 360°
by Communic'Art,
le blog de la communication
et de la médiation
dans l'art et la culture...
 
Elena Soboleva Spécialiste Art Contemporain chez Artsy
Arts | Marché | Médias
PAULINE WEBER | 24.09.2015 | 12:50

Portrait d'Elena Soboleva par Molly Gottschalk


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
Biographie >>>

Bonjour Elena, vous êtes aujourd’hui Spécialiste Art Contemporain chez Artsy. Avant d’entrer dans les détails de votre fonction, pourriez-vous revenir rapidement s’il vous plait sur votre formation et votre parcours professionnel ?

J’ai étudié conjointement l’histoire de l’art et l’économie à l’Université de Toronto. Mon diplôme en poche, j’ai travaillé dans une galerie de Toronto avant de m’envoler pour New York où j’ai collaboré au sein de la Galerie Jack Shainman.

Vous avez débuté votre carrière chez Artsy en tant que coordinatrice galeries il y a maintenant trois ans. Comment votre poste a–t-il évolué avec le succès croissant de Artsy ?

Depuis mon arrivée, Artsy a en effet triplé de taille ! Le site référence maintenant plus de 60 foires d’art.

Aujourd’hui, je travaille davantage avec nos collectionneurs afin de coller au mieux à leurs exigences et à la complexité du marché. 

De plus, je m'efforce de développer une stratégie spécifique pour chaque région du monde. Cela passe par la programmation des Artsy’s VIP dans les foires internationales mais aussi par l'organisation d’événements et de ventes aux enchères.

Vous vous occupez également des projets spéciaux au sein de la compagnie. De quoi s'agit-il exactement ?

J’ai par exemple lancé les #ArtsyTakeover series, qui invitent artistes et designers contemporains à ré-inventer l’espace dans le cadre des foires d’art. À titre d’exemple, le projet de Hank Willis Thomas au Armory Show du Printemps dernier a été un si grand succès qu’il a été relayé massivement sur Instagram et par des revues de prestige à l'image de Forbes, VOGUE, Artnews, Instyle ou Vanity Fair.

Locaux d'Artsy Courtesy of Artsy
401 Broadway, 25th Floor, New York, NY 10013
 
Artsy est une plateforme innovante et sans équivalent dédiée à l’art. Comment avez-vous développé votre stratégie digitale afin de la rendre aussi performante ?
 
Nos ingénieurs et équipes créatives mettent au point des outils et des applications qui présentent l’art sous son meilleur jour tout en créant toujours plus de connexions entre galeries et collectionneurs.
 
Les outils digitaux et le marché de l’art en ligne ont en effet changé de manière radicale la façon dont les gens achètent et découvrent l’art.
 
Nous avons à ce titre mené une petite étude en interne sur les collectionneurs qui utilisent Instagram et c’est avec stupéfaction que l’on a constaté que la moitié d’entre eux faisaient dorénavant l’acquisition d’artistes préalablement découverts sur ce réseau social !
 
L’art du monde entier accessible à tous avec une simple connexion Internet, serait-ce les valeurs fondatrices de Artsy ?
 
C’est exactement ça ! Et si cela semble simple, c’est aussi très ambitieux ! Nous évoluons dans un secteur parfois réticent face au changement et à l’innovation.
 
Nous avons plus de 300 000 œuvres d’art sur notre site et nous traitons chaque jour des milliers de demandes.
 
À vous entendre, il semblerait que le monde de l’art se divise en deux catégories bien distinctes. Est-ce que je me trompe ?
 
J’ai effectivement le sentiment qu’à l’heure actuelle deux modèles de management coexistent dans le monde de l’art.
 
Celui des starts-up à fort potentiel innovant qui prônent l’ouverture d’esprit, la motivation, une hiérarchie souple et un mode de fonctionnement qui valorise ses employés, et celui plus traditionnel qui revendique au contraire tout l’inverse !
 
Chez Artsy, nous cherchons véritablement à transmettre à notre public l’amour de l’art et leur donner l'envie de se nourrir davantage.
 
En parlant d’amour de l’art, auriez-vous des conseils à partager avec des jeunes étudiants désireux de percer dans le secteur culturel ? 
 
Oui ! Et je les résumerai en 4  points :
 
- Développer des compétences propres. Pour ma part, le fait d’être titulaire d’un diplôme en économie dans le monde de l’art me permet aujourd’hui d’être à l’aise avec les chiffres, données et la stratégie.
 
- Maîtriser les réseaux sociaux. Cela peut paraître frivole mais les institutions artistiques attachent aujourd'hui de plus en plus d'importance au digital tant ils peuvent être porteurs de bénéfices immédiats.
 
- Connaître sa valeur. Bien qu'il soit nécessaire de commencer quelque part pour apprendre, ne laissez personne profiter de la situation. Chercher des métiers rémunérateurs et n'ayez pas peur de négocier votre salaire. Si seulement Lean In avait existé, lorsque j'ai commencé (rires).
 
- Soyez passionné. Travailler dans l'art n'est pas toujours facile. Bien que ce soit glamour, emplie de mondanités et de fêtes, c'est également épuisant et souvent sous-payé. Pour réussir, n’essayez pas d’équilibrer vie professionnelle et personnelle mais intégrer véritablement votre travail dans votre vie. Posez-vous donc cette question essentielle : quand j’ai achevé ma journée de travail, suis-je toujours excité à l'idée de voir de l'art ?
 
Découvrez le site internet Arsty ici : www.artsy.net

Retour à l'accueil du Blog

Comment concilier art et lumière ? Des artistes imaginent des lampes pour Philips.
Arts | Design | Institutions
GEORGES BAUR | 13 Novembre 2013 | 11:11

André, JonOne et ZEVS sont les trois artistes ayant collaborés avec Philips pour une série de luminaires.


GEORGES BAUR
Directeur artistique
Biographie >>>

Inspirée par le monde du design, la collection Nick-Knack est née de la volonté de Philips d’offrir, à partir d’un luminaire à l’allure épurée, de multiples et surprenantes possibilités d’éclairage et d’esthétisme.

Les designers de Philips ont puisé leur inspiration de l’univers de la danse et de Mondrian, pour créer les luminaires haut de gamme Nick-Knack. Si l’artiste a marqué l’art abstrait par ses lignes droites et ses couleurs primaires, la série Nick-Knack vient s'inscrire dans un environnement résolument minimaliste, créatif et urbain, à la croisée de l’art et du design.

Lire la suite >>>
Quelle stratégie pour le mécénat d'entreprise ? L’exemple des Galeries Lafayette.
Arts | Design | Mécénat
MÉLANIE MONFORTE | 08 Novembre 2013 | 11:11

Déjà mécène d'importantes manifestations culturelles, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d'un fondation à même d'accroitre encore son rayon d'action dans les arts et la culture.


MÉLANIE MONFORTE
Chargée de communication
Biographie >>>

Acteur majeur du mécénat culturel en France, le groupe Galeries Lafayette s’engage régulièrement dans l’organisation et la promotion d’événement culturel de grande envergure.

La récente participation à la grande exposition « Dynamo : Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 » tenue l’été dernier au Grand Palais, est un bon exemple de cet engagement en faveur de la création contemporaine dans les domaines de l’art, de la mode et du design. 

Lire la suite >>>
Lady Gaga est-elle devenue la Vénus de l'art contemporain ?
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 07 Novembre 2013 | 03:11

Fruit de l'imagination de Jeff Koons, la pochette de l'album ARTPOPde Lady Gaga ose le rapprochement avec Botticelli.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
Biographie >>>

Après sa participation à des performances filmées dans le cadre d’une campagne visant à financer le projet de l’Institut Marina Abramovic, Lady Gaga confirme sa qualité de muse des plus grands artistes contemporains.

Celle que l’on surnomme Mother Monster a récemment annoncé, parallèlement à la sortie de son album ARTPOP, la tenue d’un événement intitulé « artRAVE », qui présentera les fruits d’une collaboration entre la chanteuse et les artistes Jeff Koons, Inez & Vinoodh, Robert Wilson et Abramovic à nouveau. Le 5 octobre dernier, Lady Gaga dévoila sur Twitter des images évoquant La Naissance de Vénus de Sandro Botticelli, montrant bien que l’obsession de Koons pour Vénus avait déteint sur elle.

Lire la suite >>>
Qui sont donc les Paper Dolls ? La fondation Pierre Bergé – YSL lève le voile.
Design | Médias
PASCALE GUERRE | 05 Novembre 2013 | 05:11

Les Paper Dolls d'Yves Saint Laurent : Ivy et son ensemble de jour "Gallun", Vera et son manteau de cocktail "Pierre de Lune" et Suzy et sa robe du soir "Lise" dans la "Maison de Couture" des archives du site de la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent.


PASCALE GUERRE
Directrice d’édition
Biographie >>>

C'est avec la volonté de partager avec le plus grand nombre l'oeuvre d'Yves Saint Laurent que la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent a décidé de rendre accessible ses archives sur son site au fur et à mesure de leur numérisation.

Depuis le 17 juin dernier, il est possible d’apprécier le thème Paper Doll, qui ne compte pas moins de onze poupées de papier dont certaines à l'effigie des mannequins de l'époque et leur propre garde-robe. 443 vêtements  et 105 accessoires ainsi que sept patrons et programmes de collections réalisés par Yves Saint Laurent, avant ses débuts chez Christian Dior, entre 1953 et 1955. 

Lire la suite >>>

Billets des éditorialistes

Les derniers articles

2022

2021

2020

2019

2018

2016

2015

2014

2013


 
 
Le blog 360° est une production Communic'Art