Art 360° by Communic'Art,
le blog de la communication et
de la médiation dans l'art et la culture...
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et de la médiation
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Régine Djalo Responsable des Formations à l'IESA de Lyon
Marché | Mécénat
FRANÇOIS BOUTARD | 25.01.2016 | 11:48

IESA à Lyon, 2 place Antonin Jutard


FRANÇOIS BOUTARD
Rédacteur Art et Culture
Biographie >>>
“Nous formons les étudiantsà devenir les bras droit des artistes.”
 
Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionnalisme et forte culture générale.
 
Régine Djalo, Responsable des Formations à l’IESA Lyon et du Bachelor Organisation de projet artistique et culturel a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions.
 
Régine Djalo, pouvez-vous nous présenter l’IESA ?
 
L’IESA est une école ayant son siège à Paris et une antenne à Lyon où nous nous trouvons aujourd’hui. À Paris, il existe deux écoles : IESA art&culture et IESA multimédia. Sur Lyon, notre identité est IESA. Nous formons nos étudiants sur un programme Bachelor et nous dispensons aussi des formations professionnelles.
 
Notre Bachelor “Organisation de projet artistique et culturel” peut s’effectuer en 3 ans ou en 2 ans avec une admission parallèle en seconde année. La première promotion sortira diplômée à l’été 2016.
 
Quelles sont les spécificités de l’enseignement du parcours Bachelor ?
 
Je crois fortement au décloisonnement entre l’art contemporain et le spectacle vivant, c’est pourquoi nous confrontons nos étudiants aux deux secteurs qui s’imbriquent de plus en plus. Le milieu artistique est élitiste, c’est pourquoi il est important que nos étudiants possèdent la culture de ces deux secteurs.
 
Une forte attention est prêtée au numérique aussi dans des domaines comme la communication, la médiation, la vente d’œuvres d’art ou la monstration des pièces. 
 
Enfin, j’ai la vision ambitieuse de confronter les étudiants au montage (à la production) de projets dans un contexte international. La maîtrise de l’anglais est primordiale. 
 
Pouvez-vous nous expliquer comment se fait l’évaluation des étudiants pendant leur cursus ?
 
Durant 3 ans, nous allons les juger sur un socle de 6 grandes compétences qu’ils devront acquérir. La dimension internationale à travers le montage de projets dans un cadre européen et international, l’analyse des œuvres (histoire de l’art, médiation), la communication et les partenariats, la gestion, les méthodologies de projet qui intègrent l’organisation événementielle et la curation, et enfin la dynamique d’insertion professionnelle à travers les rapports de stage et mémoires.
 
Notre dimension singulière, puisque le Bachelor est encore jeune, c’est d’avoir des promotions de petites tailles (entre 15 et 20 étudiants) qui permettent une participation et une émulation importante durant les cours et de pouvoir travailler facilement sur des cas pratiques.
 
Comment se fait l’immersion professionnelle ?
 
La taille réduite de nos promotions permet aux élèves d’organiser des événements artistiques durant lesquels ils sont coachés sur l’ensemble des dimensions d’un projet. 
 
À partir du mois de janvier, les étudiants de 1ère et 2ème année sont en stage 2 jours par semaine. En 3ème année, en revanche, nous privilégions un face-à-face pédagogique pendant 6 mois avant d’effectuer un stage de longue durée. 
 
J’insiste aussi sur le fait que nous dispensons un contenu technique et méthodologique dont la finalité vise la mise en pratique sur le terrain professionnel.
 
Qui sont les intervenants de la formation ?
 
Des professionnels en poste, mais aussi des universitaires qui ont tous une activité professionnelle. À mon sens,  cette proximité avec le terrain est primordiale. La moyenne d’âge de nos intervenants se situe entre 30 et 45 ans.
 
À quels métiers prépare le Bachelor Organisation de projet artistique et culturel ?
 
Notre cursus forme des personnalités à même de devenir le “bras droit” d’artistes vivants. Concrètement, nos étudiants seront les accompagnateurs d’artistes dans leur carrière en les épaulant  sur 3 domaines / fonctions :
 
La production/diffusion des œuvres
La communication
L’organisation événementielle
Notre formation envisage l’aspect d’une fonction “du côté de l’artiste”. Par exemple : comment un événement peut-il être pertinent et intéressant dans la carrière d’un artiste ?
 
Quel objectif avez-vous pour l’insertion professionnelle de vos étudiants ?
 
Nos formations professionnelles ont deux titres de niveau III et notre Bachelor possède un titre de niveau II. L’obtention de ces titres est jugée avant tout sur l’insertion professionnelle. 
 
L’insertion dans le milieu culturel ne pose pas de souci particulier. En revanche, la construction d’une carrière professionnelle est un véritable challenge. Par conséquent, nous poussons nos élèves à être dans l’auto-apprentissage permanent sur l’actualité du milieu artistique. 
 
Culture générale, veille et auto-apprentissage sont trois dimensions indispensables pour construire une évolution de carrière dans le secteur artistique. Elles sont l’objet d’un savoir toujours renouvelé mais doivent se structurer dès les premières années de formation supérieure.
 
Selon vous, quels sont les bouleversements à l’œuvre dans le secteur culturel ?
 
Nos étudiants sont formés à l’importance et aux enjeux du numérique, c’est une évidence. D’ailleurs, la maîtrise de logiciels comme Photoshop ou de CMS comme Wordpress est devenue indispensable et a changé le mode d’apprentissage de la communication. De théorique, l’enseignement de la communication est devenue pratique. 
 
Les recherches de financements et de mécénat sont devenues stratégiques, dans un contexte de baisse des subventions publiques à la création. Nous accompagnons nos étudiants sur la question.
 
Et la mondialisation avec ses enjeux transnationaux reste un point de vigilance majeur.
 

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À quand un prix Marcel-Duchamp en direct sur nos écrans ?
Arts | Médias
PASCALE GUERRE | 07 Octobre 2013 | 10:10

Jude Law invité à remettre le Turner Prize 2012


PASCALE GUERRE
Directrice d’édition
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Chaque année depuis 1984, la Tate Britain décerne un prix d’art contemporain, le Turner Prize, à un artiste de moins de cinquante ans évoluant en Grande-Bretagne.

Loin de la confidentialité du jeune prix Marcel-Duchamp, notre équivalent Français inauguré en 2000 et remis annuellement en clôture de la FIAC, le Prix Turner est considéré depuis sa création comme une distinction majeure sur la scène artistique européenne et suscite un réel buzz dans les medias outre-manche.

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Nuit Blanche : comment la médiation doit-elle éclairer les noctambules ?
Arts | Médias
MARIE DUFFOUR | 03 Octobre 2013 | 09:10

Cai Guo-Qiang, Projet pour Aventure d'un soir (Nuit Blanche 2013), 2013. Courtesy de l'artiste.


MARIE DUFFOUR
Chief of press office
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Ce ne sont pas moins de 80 médiateurs qui seront mobilisés pour la soirée du 5 Octobre 2013 à l’occasion de la 12eNuit Blanche.

Afin de faciliter la réception des œuvres auprès d’un public en partie profane, les organisateurs ont constitué une équipe de 80 médiateurs, dont les différents cursus permettent de balayer l’intégralité de la sphère culturelle. 

Cette médiation fonctionne sur le principe d’un dialogue ouvert entre l’intervenant et les visiteurs, elle offre des clés de lecture à ces derniers sans jamais vouloir corrompre ou influencer leurs propres ressentis. Le but du dispositif est de permettre une confrontation davantage personnalisée et de fait plus concrète pour le noctambule faisant le tour ...

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