
Déjà mécène d'importantes manifestations culturelles, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d'un fondation à même d'accroitre encore son rayon d'action dans les arts et la culture.
Déjà mécène d'importantes manifestations culturelles, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d'un fondation à même d'accroitre encore son rayon d'action dans les arts et la culture.
Acteur majeur du mécénat culturel en France, le groupe Galeries Lafayette s’engage régulièrement dans l’organisation et la promotion d’événement culturel de grande envergure.
La récente participation à la grande exposition « Dynamo : Un siècle de lumière et de mouvement dans l’art 1913-2013 » tenue l’été dernier au Grand Palais, est un bon exemple de cet engagement en faveur de la création contemporaine dans les domaines de l’art, de la mode et du design.
Afin d’accroître encore son champ d’action dans la diffusion des arts, le groupe Galeries Lafayette a récemment annoncé la création d’une fondation d’entreprise. Cette nouvelle institution d’intérêt général s’inscrit dans la continuité de la démocratisation de l’accès à la création qui jalonne l’histoire des Galeries Lafayette et de la famille actionnaire depuis cinq générations.
Il s’agit de créer un lieu de production et d’exposition dédié à l’art dans ses expressions les plus actuelles, des arts plastiques à la mode, du design aux arts vivants. À la manière d’un centre d’art, la fondation sera aussi un lieu de rencontre, de diffusion des talents et des savoir-faire.
Elle offrira aux artistes des conditions de création, de production et d’exposition uniques en France. Pour ses visiteurs de tous horizons, la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette sera un lieu de vie, de parole et d’idée, de découvertes et de partage.
La Fondation d’entreprise Galeries Lafayette, dont la création a été publiée au Journal officiel du 5 octobre dernier, est présidée par Guillaume Houzé, directeur de l’image et du mécénat du Groupe et de la Branche Grands Magasins.
Elle s’appuie sur un Conseil d’administration composé de personnalités qualifiées interdisciplinaires et internationales : Chris Dercon (directeur de la Tate Modern, Londres), Li Edelkoort (trendforcaster, enseignante et commissaire d’expositions), Martin Hatebur (président de la Kunsthalle de Bâle) et Laurent Le Bon (directeur du Centre Pompidou Metz).
La fondation ouvrira ses portes au printemps 2016 et comme un prologue à la future réhabilitation, elle occcupera temporairement son bâtiment avec le programme de préfiguration intitulé Lafayette Anticipation.
Premier rendez-vous à partir du 24 octobre avec l’artiste Petrit Halilaj.
La présence sur les réseaux sociaux est au cœur de la promotion des missions du mécénat.
Lafayette Anticipation est notamment présent sur Facebook, Tumblr et Instagram.
sur Instagram
"Je suis persuadée que tout le monde peut s'intéresser à l'histoire de l'art"
Percutante, distrayante, argumentée, son histoire de l’Art exploite le meilleur d’un réseau social qui répond à des règles de communication spécifiques. Trois fois par mois, cette jeune passionnée d’art raconte l’histoire d’une artiste femme, sur son compte Instagram suivi par près de 27 000 abonnés. Elle nous dit comment.
Afin de revaloriser le "matrimoine artistique" et rendre visibles les femmes artistes, pourquoi avez-vous choisi l’outil Instagram, plutôt que le blog ou le podcast ?
Margaux Brugvin : J’ai choisi d’investir Instagram car s’y trouvaient déjà les personnes potentiellement intéressées par mon contenu. Si j'avais créé un blog ou un podcast, j'aurais dû en faire la publicité sur Instagram et convaincre les gens de quitter ce réseau social pour migrer vers un autre média.
Lire la suite >>>DG de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image
"La bande dessinée s’intègre dans l’histoire de l’art"
La BD accède à l’âge adulte ! Bienvenue à l’école, consacrée par les musées et reçue à l’Académie Française… A rebours de l’agitation provoquée par les auteurs, en quête légitime de statut, le directeur général de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image insiste sur le chemin accompli.
La cote des planches anciennes monte au ciel, mais les originaux des artistes populaires d’aujourd’hui sont loin d’être au niveau des artistes contemporains. Est-ce juste une question de temps ?
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Votre accession à la direction de l’ADIAF marque une étape importante dans votre parcours de collectionneur. Vous-même, comment envisagez-vous le nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’ADIAF sans Gilles Fuchs, son fondateur ?
Claude Bonnin : Le projet de l’ADIAF, fondé en 1994, demeure pertinent : faire connaître et apprécier les artistes français à l’international.
Le prix Marcel-Duchamp, qui fête ses 20 ans, est bien connu par toute une génération de collectionneurs, de marchands ...
Lire la suite >>>Avec sa mini-série « Merci de ne pas toucher », Arte sexualise les chefs d’œuvres de la peinture classique. Auteure et animatrice de ces programmes courts, la trentenaire Hortense Belhôte éveille le désir de Michel-Ange, Manet et Courbet pour faire avancer la cause des femmes, les droits des homosexuels et la connaissance des arts.
Un discours académique contrastant avec des images évoquant le sexe et l’homosexualité version queer, dans un format court, comment vous est venue l’idée de cette forme nouvelle pour un cours d’histoire de l’art ?
Hortense Belhôte : L’idée de la série est venue de mon parcours : j’ai étudié l’histoire de l’art à l’université en même temps que l’art dramatique dans un conservatoire, puis j’ai mené en parallèle une activité de prof et une activité de comédienne.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
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