Un mémoire rédigé par Alain Cadix (Directeur de l'École nationale supérieure de création industrielle) trace les grandes lignes d'une "politique nationale du design".
Un mémoire rédigé par Alain Cadix (Directeur de l'École nationale supérieure de création industrielle) trace les grandes lignes d'une "politique nationale du design".
Lors des derniers rendez-vous du design, trois ministres sont venu s’exprimer devant les professionnels. Des mesures en faveur du recours au design ont été annoncées. Ils ont aussi livré leurs premières réactions au « Mémoire » rédigé par Alain Cadix (directeur de de l'ENSCI) au nom de la mission Design.
Ce document commandé par les ministres du Redressement productif et de la Culture, définit l’ensemble des éléments « Pour une politique national de design » dont l'ambition est de faire que le recours au design devienne naturel et faire de la France un des hauts lieux de la création industrielle au 21éme siècle. Une politique nationale de design n’est pas seulement une politique économique et industrielle d’essence culturelle ; c’est une politique qui a l’ambition de contribuer à répondre aux grands enjeux sociaux et sociétaux de notre temps.
Olivier Saguez, designer, rêve et espère assister un jour à une Fête du design ! « Il faut montrer l’enthousiasme, le plaisir de se rencontrer. Montrer que le design n’est pas élitiste, pas inaccessible. La dimension festive est très importante. »
Alain Cadix déclare « Pourquoi ne pas célébrer la création industrielle ? On fête bien la création cinématographique, théâtrale, musicale… ».
Ce que propose le « mémoire » d'Alain Cadix en dix points :
1- Mise en place de résidences de designers dans un grand nombre de pôles de compétitivité.
2- Mobilisation générale et mise en système de tous les acteurs des différents territoires.
3- Introduction dans les appels à projets de recherche et /ou d’innovation.
4- Ouverture du crédit d’impôt aux dépenses de design des PME.
5- Intégration des dépenses de design dans les aides à l’innovation apportées par Bpifrance.
6- Création de « plateformes Roger Tallon / recherche technologique, design, ingénierie » dans sept ou huit communautés d’universités et d’établissements.
7- Développement de la recherche sur l’articulation entre design / économie et société / technologie.
8- Développement du volet design dans l’éducation artistique et culturelle. Mise en place d’une éducation technologique et industrielle pour tous.
9- Reconnaissance du design dans le programme des investissements d’avenir ( PIA ) afin d’obtenir une dotation dédiée.
10- Création de la fondation pour le design, organe central du financement de la politique de design, dotée de fonds publics.
3,76 milliards de dollars. C’est la coquette somme que représentera en 2018 le total du marché mondial de l’art en ligne selon Hiscox, l’assureur spécialisé (entre autres) dans les objets d’art et dont le deuxième rapport annuel est à observer à la loupe pour tracer les contours du business de demain.
Si ces prévisions se confirment, le marché de l’art en ligne (maisons de vente, sites spécialisés et galeries) aura donc pédalé d’ici là au rythme d’un taux de croissance à 19% (son chiffre d’affaires s’élevait en 2013 à 1,57 milliards de dollars).
Autant dire un grand bond en avant pour ce retardataire qui se réveille une dizaine d’années après que le e-commerce traditionnel s’est généralisé un peu partout dans le monde : en 2005, pour la première fois aux Royaume-Uni, plus de 50% des adultes avaient effectué un ...
Lire la suite >>>Le nouvel ouvrage de référence pour comprendre l'art contemporain
Inintelligible, incompréhensible, show off ? … L’art contemporain investit en grande pompe l’espace public… Souvent décrié, il souffre en plus d’une médiation approximative. Il est temps de réflechir.
Dans un récent ouvrage Le paradigme de l’art contemporain, structures d’une révolution artistique, Nathalie Heinich, sociologue et directrice de recherche au CNRS donne au lecteur les clefs de ce monde par une analyse raisonnée, sans jamais prendre parti.
Élever l’art contemporain au rang de paradigme est une véritable nécessité. Bien plus qu’un genre, c’est devenu un modèle de pensée, une base théorique qui formate inconsciemment notre acceptation de la « normalité ».
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L'exposition 100% virtuelle ou la culture à portée de tous
A l’occasion de la Biennale de Belleville 2014, Marie Maertens, journaliste et critique d’art, qui collabore régulièrement aux revues Connaissance des Arts, Arts Programme et Balthazar, elle écrit aussi dans Artpress et Blast, a curaté l’exposition, Brooklyn Belleville, une exposition d’un genre nouveau : pas de lieu, pas d’œuvres physiques.
Une exposition 100% virtuelle où le spectateur est invité non pas à regarder mais à écouter les descriptions faites par les artistes eux-mêmes de leurs œuvres. A l’instar du regretté Edouard Levé qui avait publié en son temps l’ouvrage Œuvres, six artistes proposent donc le récit d’ ...
Lire la suite >>>La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
D’après un article publié sur le site du quotidien The Guardian, les directeurs des musées ont aujourd’hui appris à considérer la notion de « marque » dans leur stratégie. Elle est maintenant perçue comme essentielle pour se distinguer. Mais il semble par ailleurs, que pour certains curateurs, la marque tend à alimenter le conformisme et le corporatisme.
En réalité, certaines institutions muséales telles que le British Museum, le Met ou bien encore le Prado ont toujours eu une forte identité et réputation, sans que l’on parle de stratégie de marque.
Mais si l’on insiste aujourd’hui sur l’importance de « brander » son musée, c’est bien parce que de nouveaux faits ont bouleversé la place de ces ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
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