
Cette sculpture de Fabien Verschaere (détail) est actuellement exposée dans une école primaire à Toulouse dans le cadre de l'opération "Un Etablissement, une œuvre".Crédit photo: Bernard Delorme, © Adagp, Paris
Cette sculpture de Fabien Verschaere (détail) est actuellement exposée dans une école primaire à Toulouse dans le cadre de l'opération "Un Etablissement, une œuvre".Crédit photo: Bernard Delorme, © Adagp, Paris
Picasso disait : "j’ai mis 4 ans pour peindre comme Raphael, mais une vie entière pour peindre comme un enfant".
La France, terre d’accueil historique d’artistes venus de tous horizons, connaît depuis plusieurs années maintenant un paradoxe important en matière de politique culturelle et notamment dans le domaine de l’éducation, qui voit ses budgets baisser un peu plus chaque année.
Le ministère de la culture et de la communication, sous la houlette d’Aurélie Filipetti, entreprend un plan d’action pour remettre l’art au centre des écoles françaises. La ministre de la culture accompagnée de son homologue de l’éducation,Vincent Peillon, ont lancé le 27 septembre dernier dans une école primaire de Toulouse l'opération "un établissement, une œuvre".
Cette initiative a pour ambition de sensibiliser les écoliers et les collégiens à l’art contemporain grâce notamment à une mise en relation directe avec des pièces d’art.
Ainsi, une œuvre issue des collections publiques sera exposée au sein même des établissements scolaires ainsi que dans certaines institutions culturelles. Un moyen intéressant de diffuser l'incroyable patrimoine des FRAC auprès de nos jeunes concitoyens.
Lancement de l'opération -Un établissement, une oeuvre- dans une école primaire Toulousaine
Interview d'Aurélie Filippetti
Olfactive profiler
"Personnalité, identité... Le parfum communique des émotions"
Cette passionnée de parfum, qui a collaboré avec les plus grandes marques, présente à Paris chez PHILLIPS, le projet PROFILE BY : six œuvres olfactives créées par six artistes bien connus des collectionneurs, Adel Abdessemed, Daniel Firman, Ori Gersht, Hubert Le Gall, Pablo Reinoso et Joana Vasconcelos.
Diane Thalheimer-Krief analyse ici l’intérêt croissant pour l’odorat, un sens négligé dans la culture occidentale rationaliste.
Tout au long de votre parcours, vous avez marié parfum et communication. Quel lien faites-vous entre ces deux univers ?
Diane Thalheimer-Krief : Le parfum coule dans mes veines, une passion depuis mon adolescence… Au-delà de la chimie, j’y trouve une magie. « Styles de femmes, styles de parfums » a été mon sujet de fin d’études au CELSA.
Lire la suite >>>Directeur de L’INHA
"L’histoire de l’art doit jouer un rôle citoyen"Éric de Chassey, 2020 © Institut national d’histoire de l’art. Photo Jean Picon
Directeur de l’Institut national d’histoire de l’art, Eric de Chassey veille à cibler ses publics : Scientifiques, scolaires ou mécènes sont invités à partager leurs connaissances et leurs curiosités, dans des formats variés. Le prochain Festival sera l’occasion de célébrer les 20 ans de l’Institut avec le grand public.
A l’INHA, que vous dirigez depuis 2016, comment articulez-vous une communication destinée aux historiens de l’art avec l’ouverture au grand public ?
Eric de Chassey : Pour ma part, j’estime que le financement public et notre discipline, par essence, exigent de veiller à une forme de continuité entre l’académie, d’une part, et le grand public, d’autre part. L’histoire de l’art, pour jouer un rôle citoyen, doit être à l’écoute des questions de la société et partager, en retour, le résultat de ses ...
Lire la suite >>>Fondateur de Communic'Art
"Il faudrait batailler pour que la révolution numérique permette une révolution de l'accès aux arts."
Comment jugez-vous la communication globale du gouvernement actuel dans le domaine culturel ?
Trois ministres et trois styles se sont succédé à la Rue de Valois depuis 2017, et aucun n’est parvenu à relever le défi de faire oublier Jack Lang. Cette absence d’incarnation ne tient pas aux personnes, mais au fait que le monde de la culture a pu être abordé comme une composante économique et sociale parmi d’autres, sans valoriser son caractère essentiel.
Il a manqué, en amont, d’une pensée forte et soutenue sur la démocratisation indispensable de l’accès aux lieux de culture, musées, bibliothèques, ou en faveur d’une mobilisation de l’Éducation nationale…
Lire la suite >>>sur Instagram
"Je suis persuadée que tout le monde peut s'intéresser à l'histoire de l'art"
Percutante, distrayante, argumentée, son histoire de l’Art exploite le meilleur d’un réseau social qui répond à des règles de communication spécifiques. Trois fois par mois, cette jeune passionnée d’art raconte l’histoire d’une artiste femme, sur son compte Instagram suivi par près de 27 000 abonnés. Elle nous dit comment.
Afin de revaloriser le "matrimoine artistique" et rendre visibles les femmes artistes, pourquoi avez-vous choisi l’outil Instagram, plutôt que le blog ou le podcast ?
Margaux Brugvin : J’ai choisi d’investir Instagram car s’y trouvaient déjà les personnes potentiellement intéressées par mon contenu. Si j'avais créé un blog ou un podcast, j'aurais dû en faire la publicité sur Instagram et convaincre les gens de quitter ce réseau social pour migrer vers un autre média.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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