AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions de la Fondation pour poursuivre et accompagner les expositions « Prête-moi Ton Rêve » ?
FK : Tout d’abord je voudrais souligner que l’inauguration de la troisième étape de « Prête-moi Ton Rêve » à Abidjan a pu se faire quelques jours avant que l’OMS ne considère le Covid-19 comme une pandémie mondiale. Les états ont chacun pris les décisions qui s’imposaient et le confinement a été généralisé entraînant la fermeture des frontières et des musées dont celui d’Adama Toungara qui accueille l’exposition. L’exposition restera un mois, une fois que le confinement sera levé en Côte d’Ivoire.
Le digital étant, en cette période difficile, notre seule fenêtre sur le monde, nous avons décidé de maintenir le lien avec les publics, en valorisant les artistes africains contemporains de « Prête-moi Ton Rêve » sur les réseaux sociaux pour rester visible malgré la fermeture physique des espaces d’exposition.
En parallèle, je dirige le centre culturel et artistique le Studio des arts vivants à Casablanca, qui a également fermé les portes de son école d’art, de son théâtre et de sa galerie d’art et qui a annulé les nombreux événements prévus ce printemps.
Comment maintenez-vous le lien avec vos communautés et vos publics ?
FK : Il est essentiel pour nous de maintenir ce lien pour plusieurs raisons. Cela permet à nos entreprises culturelles non seulement de continuer à exister auprès de leurs communautés, mais aussi et surtout de continuer de jouer leur rôle de diffuseur culturel si utile et précieux dans cette période de crise et de confinement.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
FK : L’art et la culture dans ce contexte de crise sanitaire et de confinement ont un rôle important à jouer. Ils permettent entre autres d’occuper et de nourrir sainement les esprits des gens confinés en leur procurant la possibilité de s’évader, d’échapper au flux d’informations anxiogènes et à l’angoisse inhérents à cette situation.
L’art et la culture permettent également de rapprocher les humains dans l’émotion et dans les valeurs de partage et de solidarité. Leurs vertus sont innombrables et bien trop longues à énumérer… Je dirais donc que la culture et l’art ont un rôle vital en ce moment.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le secteur de l’art contemporain et de la scène africaine ?
FK : Cette crise inédite ne fera qu’exacerber davantage le mouvement actuel d’émancipation de l’art africain. Le secteur de l’art africain aura plus que jamais besoin de dynamiser son marché intra-africain et de développer son circuit de diffusion.
Quels sont les projets à venir pour « Prête-moi Ton Rêve » après le confinement ?
FK : Le merveilleux musée des cultures contemporaines Adama Toungara, qui accueille la troisième étape de l’exposition « Prête-moi Ton Rêve, a été contraint de fermer ses portes, quelque temps après son inauguration. La durée de l’exposition initialement prévue sera respectée et maintenue après cette période de confinement et de fermeture du musée.
Ce contretemps élimine toutefois toute chance d’organiser une étape qui se situerait chronologiquement entre celle d’Abidjan et celle d’Antananarivo à Madagascar prévue le 1er octobre prochain. Après le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et Madagascar, d’autres destinations non encore confirmées sont à l’étude avant l’étape de clôture de l’itinérance au Maroc.
Actif online depuis presque 10 ans, Christie’s a accéléré la digitalisation de ses ventes et de sa communication. La crise, explique Cécile Verdier, permet d’installer sans délai, en accéléré, les outils pertinents qui seront les standards de demain, et toucher ainsi de nouveaux publics.
L’implantation mondiale de Christie’s a-t-elle aidé Christie’s France à prendre la mesure de l’épidémie, puis, lorsque le confinement a été imposé, à communiquer en interne et en externe ?
Cécile Verdier : Le fait d’être une maison de taille internationale, présente en Asie, nous a permis d’avoir une vision très en amont de la situation et de pouvoir utiliser en France des méthodes déjà mises en place par nos collègues dans nos bureaux en Chine et à Hong Kong.
Lire la suite >>>AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par la Fondation Henri Cartier-Bresson par vous et votre équipe pour poursuivre vos activités ?
François Hébel : Une légère présence sur les réseaux sociaux, sans submerger les lecteurs. Nous utilisons les « Perles des archives » et quelques documents intéressants pour mieux faire connaître Henri Cartier-Bresson avec des textes courts.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
FH : C’est le rôle pédagogique de la Fondation, une de ses principales raisons d’être autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck.
Comment considérez-vous le rôle ...
Lire la suite >>>AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par l’équipe du château d’Auvers-sur-Oise pour poursuivre votre action en tant qu’institution culturelle ?
Delphine Travers : En cette période particulière, où la culture est omniprésente et nous aide lors de notre confinement, nous transposons les expériences à vivre au château d’Auvers de manière virtuelle afin que nos publics puissent continuer à découvrir la richesse et la diversité culturelle du château.
Puisque le public ne peut pas venir au château d’Auvers, c’est donc le château qui vient vers lui.
Lire la suite >>>Bien avant la crise du coronavirus, le compte Instagram @jerrygogosian s’était imposé comme une Pythie du monde de l’art contemporain.
Accumulant les mèmes, des images banales assorties de commentaires méchamment ironiques, celle qui se présente comme une ex-galeriste de Los Angeles cultive une dérision qui lui assure une audience de 68 000 followers. Elle lui permet d’échanger avec les puissances de la place, dont elle podcast les interviews.
De son ton acéré, elle relève que la pandémie aura seulement poussé chacun dans sa pente. Elle ne s’attend à aucune sérieuse remise en cause, ni des méga-galeries, ni du système des foires.
Un sarcasme qui pousse la profession à abandonner les communications stéréotypées pour en revenir à l’essentiel : la transmission des œuvres d’art. ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
Toutes ses contributions >>>