Levi’s lance le plus grand projet d’art collaboratif et connecté jamais réalisé sous la forme d'un train traversant les Etats-Unis.
Levi’s lance le plus grand projet d’art collaboratif et connecté jamais réalisé sous la forme d'un train traversant les Etats-Unis.
L’art est un excellent vecteur pour toute marque désireuse de mettre en avant sa force créative.
Levi’s en a bien conscience et lance, sous l’impulsion de son agence de conseil en communication, une importante opération artistique collaborative baptisée #MAKEOURMARK (traduire par « laissons notre marque »). La marque fait ainsi la promotion d’un mode de création participatif s’adressant aux talents du monde entier grâce à un dispositif interconnecté innovant permettant de repousser les frontières de la création.
Le 6 septembre, l’artiste américain Doug Aitken inaugura « Station to Station », un projet itinérant embarquant musiciens, écrivains, vidéastes et plasticiens dans un train traversant les Etas-Unis d’est en ouest. Le long d’un parcours divisé en 9 étapes, passagers et internautes se livreront à un travail collaboratif grâce à un dispositif d’interconnexions élaboré.
L'ambition de Doug Aitken est de «créer un manifeste culturel moderne». «Il s'agit d'un voyage éclair et culturel, une recherche sur les nouveaux horizons de notre culture en mouvement. [...] Qui sommes-nous? Où allons-nous? Et aujourd'hui, comment pouvons-nous nous exprimer?», interroge Aitken.
Pour assurer les participations extérieures à cette odyssée créative; une campagne interactive a été imaginée pour impliquer les fans et leur permettre de devenir co-auteurs grâce à une série de 4 hashtags (le # accolé aux mots clés) spécifiques sur Instagram, Twitter et Soundcloud.
Les données générées par les utilisateurs permettront à chaque projet de prendre vie en ligne sous la forme d’une œuvre d’art interactive visible en temps réel. Quatre des plus grands artistes interactifs actuels, Cedric Kiefer, Rei Inamoto, Justin Windle et David Kraftsow, interviendront pour faire des propositions venant du monde entier de véritables œuvres visuelles et uniques.
Les passagers ont accès à différents instruments et objets vintage re-adaptés aux modes de communication actuels qui permettent d’établir un contact avec les internautes tout au long du voyage.
Plus qu’une simple épopée au cœur des grands espaces américains, ce projet possède aussi des airs de voyage dans le temps notamment par le choix de recourir à des objets et des principes issus d’une autre époque.
Levi’s démontre ainsi tout son savoir faire en matière de communication avec un projet en phase avec son temps, essentiellement communautaire et cross-media, faisant appel a la créativité de talents reconnus comme anonymes.
« Gare à gare, un événement itinérant »
Comment jugez-vous la communication globale du gouvernement actuel dans le domaine culturel ?
Trois ministres et trois styles se sont succédé à la Rue de Valois depuis 2017, et aucun n’est parvenu à relever le défi de faire oublier Jack Lang. Cette absence d’incarnation ne tient pas aux personnes, mais au fait que le monde de la culture a pu être abordé comme une composante économique et sociale parmi d’autres, sans valoriser son caractère essentiel.
Il a manqué, en amont, d’une pensée forte et soutenue sur la démocratisation indispensable de l’accès aux lieux de culture, musées, bibliothèques, ou en faveur d’une mobilisation de l’Éducation nationale…
Lire la suite >>>Percutante, distrayante, argumentée, son histoire de l’Art exploite le meilleur d’un réseau social qui répond à des règles de communication spécifiques. Trois fois par mois, cette jeune passionnée d’art raconte l’histoire d’une artiste femme, sur son compte Instagram suivi par près de 27 000 abonnés. Elle nous dit comment.
Afin de revaloriser le "matrimoine artistique" et rendre visibles les femmes artistes, pourquoi avez-vous choisi l’outil Instagram, plutôt que le blog ou le podcast ?
Margaux Brugvin : J’ai choisi d’investir Instagram car s’y trouvaient déjà les personnes potentiellement intéressées par mon contenu. Si j'avais créé un blog ou un podcast, j'aurais dû en faire la publicité sur Instagram et convaincre les gens de quitter ce réseau social pour migrer vers un autre média.
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La cote des planches anciennes monte au ciel, mais les originaux des artistes populaires d’aujourd’hui sont loin d’être au niveau des artistes contemporains. Est-ce juste une question de temps ?
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Votre accession à la direction de l’ADIAF marque une étape importante dans votre parcours de collectionneur. Vous-même, comment envisagez-vous le nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’ADIAF sans Gilles Fuchs, son fondateur ?
Claude Bonnin : Le projet de l’ADIAF, fondé en 1994, demeure pertinent : faire connaître et apprécier les artistes français à l’international.
Le prix Marcel-Duchamp, qui fête ses 20 ans, est bien connu par toute une génération de collectionneurs, de marchands ...
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