
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions que la galerie Cécile Fakhoury mène pour poursuivre ses activités ?
Cécile Fakhoury : Nous avons l’habitude de travailler à distance avec l’équipe de la galerie, entre les espaces d’Abidjan, de Dakar et de Paris. La communication est fluide. Malgré ce contexte qui décale l’ensemble de notre programmation et des événements, nous continuons de travailler sur les dossiers à venir. Nous travaillons également sur des sujets de fond comme la mise à jour de notre plateforme de gestion de galerie. Nous continuons le travail d’édition entamé il y a deux ans et nous accompagnons les artistes dans leur réflexion de projets futurs. Il y a donc finalement beaucoup de choses que nous continuons à faire « normalement », chacun de chez soi.
Nous réalisons ensemble une communication hebdomadaire sous forme de newsletter qui évoque le travail des artistes et de la galerie. C’est un exercice rigoureux que nous faisons chaque semaine et qui, nous l’espérons, résonnera chez les lecteurs.
En quoi est-il important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
CF : Des canaux et plateformes existent pour pallier ce confinement et nous nous en servons. Le lien avec notre communauté est donc maintenu et c’est essentiel pour continuer à faire vivre la galerie afin de maintenir visible le travail des artistes.
Nous pensons que cette période peut être un moment pour découvrir ou redécouvrir des œuvres, des expositions, des textes... D’où cette newsletter riche qui propose une matière sensible pensée par l’équipe de la galerie et les artistes eux-mêmes.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
CF : Les artistes sont des voix sensibles de nos sociétés, ils évoquent les équilibres et les déséquilibres du monde. Par leur travail, ils répondent à beaucoup de questions et en posent souvent de très bonnes !
Leur rôle est primordial, nous devons les regarder, les écouter, sans oublier de les soutenir bien sûr ! Nous cherchons tous des réponses en ce moment et, dans ces périodes de questionnement, il est toujours intéressant de regarder du côté des artistes et de la culture.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le secteur de l’art africain ?
CF : Cette crise qui nous enlève beaucoup de choses nous donne aussi du temps, du moins une appréciation différente du temps. Cela me permet de faire le point, de penser à ce que je souhaite pour la galerie et ses artistes et comment je veux et peux y parvenir. C’est un questionnement régulier au sein de l’équipe, mais cette période particulière nous permet d’accroître cette réflexion sereinement. Nous sommes donc en phase de réflexion ; les leçons viendront un peu plus tard, je crois.
Et, plus largement, peut-être que cet épisode permettra à ces voix sensibles d’être plus écoutées, plus comprises et plus valorisées dans leur propre pays et au-delà.
Quels sont les projets à venir pour la galerie Cécile Fakhoury après le confinement ?
CF : Reprendre la programmation là où nous l’avons arrêtée. Il y a de très belles expositions prévues à Dakar et à Abidjan (Romeo Mivekannin, Jems Koko Bi, Dimitri Fagbohoun, Cheikh Ndiaye, Kassou Seydou…) Pour les projets extérieurs, cela reste incertain à ce jour mais la continuité de notre programme dans nos localités sera déjà une belle reprise.
Campagne publicitaire de Marseille-Provence 2013 créée par l'agence Leg.
1,5 million d’euros. C’est le chèque que signe chaque année l’Union européenne à la ville élue « Capitale européenne de la culture ». Outre cette somme, les communes candidates recherchent surtout un titre prestigieux aux nombreuses retombées économiques. Ce précieux sésame est l’opportunité pour chaque ville, détentrice du label durant une année, d’élargir sa notoriété et de transformer, voire redorer son image.
A l’heure du clap de fin pour Marseille-Provence 2013, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs et 400 événements, comment une ville peut-elle continuer à bénéficier de la médiatisation et de l’engouement du public, soit prolonger les effets bénéfiques du label ?
Lire la suite >>>Afin de de prospérer, les musées ont plus que jamais besoin de responsabiliser leurs communautés.
Depuis janvier, le Dallas Museum of Art (DMA) propose une adhésion gratuite. C’est la première étape d’un plan visant à créer une relation à long terme avec ses visiteurs en offrant à ces derniers une expérience personnalisée et participative avec l’institution.
Plutôt qu'un modèle transactionnel classique basé sur l’échange entre argent et service, le DMA inaugure un modèle reposant sur les relations entre l’institution et ses visiteurs, intitulé « DMA Friends ». Le pari étant qu’un attachement accru du visiteur au musée générera au moins autant de revenu que le fait une adhésion standard.
Le musée a mis en place un programme de fidélisation qui récompense les membres pour leur présence et leurs interactions avec l’institution. Un cercle vertueux participatif qui permet de décupler l’implication ...
Lire la suite >>>A partir du 7 septembre, l'exposition AD Intérieurs 2013 convie 14 stars de la décoration à ré-inventer un hôtel particulier du XVIIe siècle.
Depuis 2010, le magazine AD organise une exposition AD Intérieurs mettant à l'honneur les grands noms de la décoration. L'exposition aura lieu cette année à l'Enclos des Bernardins, un hôtel particulier du XVIIe siècle dans le 5e arrondissement parisien.
Au fil des ans, ce bâtiment, dont une partie de la construction est attribuée à Mansart, a eu une vocation monastique et communautaire, avant d'être inscrit au patrimoine historique en 1926.
Bientôt, un nouveau projet immobilier dessinera le futur de ce lieu. Mais avant, 14 architectes, décorateurs et designers sont invités à décorer cette magnifique demeure autour du thème de la métamorphose, sujet qui correspond parfaitement à ces professionnels habitués à transformer et ré-inventer des lieux et des habitudes.
Lire la suite >>>Lost In Paris: vous avez jusqu'au 11 Janvier 2014 pour découvrir l'exposition au Lieu du Design
L'exposition "Lost in Paris" organisée dans Le Lieu du Design est consacrée au design et au tourisme à Paris et en Ile-de-France.
Pour l'évènement, on a fait appel à deux créateurs talentueux, Maurizio Galante et Tal Lancman, qui délivrent au public leur vision du projet. L'exposition "Lost in Paris" s'insère dans le cadre de la Paris Design Week qui a lieu du 9 au 15 septembre 2013.
L'exposition présente ainsi le travail des deux créateurs qui ont décidé de porter un regard nouveau sur la ville de Paris et sur la région Ile-de-France.
Il s'agit pour les Parisiens de redécouvrir leur ville en y portant un regard neuf et résolument tourné vers le design.
L'exposition s'affirme à la fois comme un clin d'oeil ludique et artistique, et constitue en ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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