AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par la Fondation Henri Cartier-Bresson par vous et votre équipe pour poursuivre vos activités ?
François Hébel : Une légère présence sur les réseaux sociaux, sans submerger les lecteurs. Nous utilisons les « Perles des archives » et quelques documents intéressants pour mieux faire connaître Henri Cartier-Bresson avec des textes courts.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
FH : C’est le rôle pédagogique de la Fondation, une de ses principales raisons d’être autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
Cette période est évidemment propice à une approche « intime » de la culture, du livre, du film, etc., mais évidemment pas à la rencontre « physique » de l’œuvre ou du spectacle. En revanche, la créativité foisonnante sur le net a l’avantage d’élever le niveau des outils de diffusion virtuels.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le secteur de la culture, et de la photographie plus particulièrement vous concernant ?
FH : Espérons que le manque crée l’envie, et que le point de vue des artistes permette une meilleure compréhension du monde pour les décideurs et les citoyens.
Quels sont les projets de la Fondation après le confinement ?
FH : Prolonger l’exposition de Marie Bovo, car il n’y a rien de plus triste pour une artiste de préparer une exposition et de ne pas rencontrer son public. Puis de décaler les autres programmes auxquels nous travaillons tant pour la rue des Archives, à Paris, que pour nos nombreux programmes dans d’autres institutions françaises et étrangères.
Avec sa mini-série « Merci de ne pas toucher », Arte sexualise les chefs d’œuvres de la peinture classique. Auteure et animatrice de ces programmes courts, la trentenaire Hortense Belhôte éveille le désir de Michel-Ange, Manet et Courbet pour faire avancer la cause des femmes, les droits des homosexuels et la connaissance des arts.
Un discours académique contrastant avec des images évoquant le sexe et l’homosexualité version queer, dans un format court, comment vous est venue l’idée de cette forme nouvelle pour un cours d’histoire de l’art ?
Hortense Belhôte : L’idée de la série est venue de mon parcours : j’ai étudié l’histoire de l’art à l’université en même temps que l’art dramatique dans un conservatoire, puis j’ai mené en parallèle une activité de prof et une activité de comédienne.
Lire la suite >>>Conseil de nombre d’institutions publiques et acteurs du marché de l’art, le fondateur de l’agence Communic’Art explique les ressorts de la communication de crise dans le contexte de l’affaire Lévêque.
Interview parue dans le Journal des Arts n° 560 du 05.02.21
Propos recueillis par Jean-Christophe Castelain
http://www.lejournaldesarts.fr
Quelle est la situation des institutions à l’égard des œuvres de Claude Lévêque qu’elles possèdent ou montrent ?
Sitôt parues les révélations du Monde, plusieurs journalistes se sont tournés vers les institutions qui détiennent des œuvres de Claude Lévêque en posant la question : qu’en est-il du devenir de ces œuvres ?
Lire la suite >>>Paul-Emmanuel Reiffers, Président-Fondateur du groupe de communication Mazarine, annonce la création de Reiffers Art Initiatives, fonds de dotation pour le soutien à la jeune création contemporaine et la diversité culturelle.
Une trentaine d’artistes par an seront accompagnés afin de promouvoir à l’international la nouvelle scène artistique française.
Ce fonds, qui bénéficiera d’un soutien financier de 500 000 euros par an, initiera plusieurs actions pour financer, exposer et donner de la visibilité aux figures émergentes de l’art contemporain de demain.
Vous annoncez le lancement d’un fonds de dotation en soutien à la jeune création contemporaine et la diversité artistique. Dans votre parcours d’homme de communication et de collectionneur, comment avez-vous été confronté à cette urgence ? ...
Lire la suite >>>Critique d’art, commissaire d’exposition, spécialiste en art contemporain, Numa Hambursin prendra ses fonctions à la tête du MO.CO. cet été. Il est attaché à promouvoir une culture de l’art contemporain exigeante et populaire. Il détaille sa vision d’une institution originale et sa mission de faire rayonner l’art contemporain dans Montpellier d’abord, et très au-delà…
À quelques semaines de votre prise de fonction, comment abordez-vous l’animation combinée d’une école des beaux-arts, d’un centre d’art et d’un lieu d’exposition, les trois entités du MO.CO. à Montpellier ?
Numa Hambursin : Mon mandat débute le 1er juillet, mais je suis déjà au travail. Le MO.CO. est une jeune institution, fragilisée par la pandémie, comme toutes les institutions culturelles.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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