
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
Quelles sont les actions que mène Museum TV, la première télé 100 % art, pour poursuivre son activité ?
Pierre Cesbron : Dès le début du confinement, nous avons modifié notre programmation pour proposer aux téléspectateurs des programmes pédagogiques et ludiques, à travers des émissions qui nous apprennent à dessiner, à voyager dans l’univers de la bande dessinée, à découvrir des artistes, comprendre le sens caché de certaines œuvres…
Toute l’équipe travaille à domicile. Il a fallu adapter notre organisation pour continuer à proposer des programmes inédits et adaptés à cette période si particulière, une programmation pour toute la famille mais aussi des visites de musées et d’expositions depuis son fauteuil.
Museum TV poursuit sa mission pendant le confinement. Nous prenons aussi des nouvelles des artistes confinés à travers des vidéos faites par eux que nous proposons sur l’antenne et aussi sur les réseaux sociaux.
Comment cultivez-vous le lien de Museum TV avec vos journalistes, téléspectateurs et partenaires ?
PC : Il est primordial de continuer notre activité, de trouver de nouvelles méthodes pour organiser la production des émissions et s’adapter aux nouvelles conditions de travail.
Il est essentiel d’accompagner les téléspectateurs pendant ces longues semaines d’isolement. Nos partenaires, comme les salons et les foires d’exposition, peuvent compter sur nous pour les soutenir pendant et à la fin du confinement, en les accompagnant dans cet effort de reconquête et de reprise d’activité.
Quel rôle attribuez-vous à la culture et à l’art dans ce contexte de crise sanitaire ?
PC : Notre attachement partagé à la culture et à l’art en général est encore plus évident pendant cette époque d’isolement. Les diverses expressions artistiques permettent de s’évader et aussi de se rassembler, en échangeant par exemple avec nos proches en vidéo, sur les réseaux.
De nombreux artistes en herbe peuvent ainsi s’exprimer et porter des messages à travers l’art. L’art joue un rôle essentiel, comme une bouffée d’air, un exutoire.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous sur le monde de l’art ?
PC : Après cette expérience inédite, il sera important et inévitable de repenser nos habitudes, de remettre en question notre façon de vivre ensemble. L’art permet cette transformation des pensées, une certaine ouverture à d’autres formes d’échange, de rapprochement.
Le monde de l’art a son mot à dire : dans les périodes de difficultés, de dépression commune, de nouveaux artistes se révèlent, de nouvelles inspirations. On peut penser que la période de confinement aura permis cette réflexion. Cela étant dit, l’expression artistique ne peut que s’épanouir et s’exprimer « au grand air ».
Quels sont les projets à venir pour Museum TV, la première télé 100 % art ?
PC : Une nouvelle proposition antenne va voir le jour dès le 2 mai avec des rendez-vous bien identifiés pour chaque soirée de la semaine. Nous travaillons sur de nouvelles productions, de nouvelles émissions, des événements, toujours dans l’objectif de satisfaire le téléspectateur amateur d’art et de toucher un plus large public.
L’art doit être accessible à tous, il concerne tout le monde.
Museum, la première télé 100 % Art pour tous les amateurs d’art, de design, d’architecture diffusée sur Canal (chaine 114), également disponibles via Free (chaine 213) et Orange (Chaine 136).
sur Instagram
"Je suis persuadée que tout le monde peut s'intéresser à l'histoire de l'art"
Percutante, distrayante, argumentée, son histoire de l’Art exploite le meilleur d’un réseau social qui répond à des règles de communication spécifiques. Trois fois par mois, cette jeune passionnée d’art raconte l’histoire d’une artiste femme, sur son compte Instagram suivi par près de 27 000 abonnés. Elle nous dit comment.
Afin de revaloriser le "matrimoine artistique" et rendre visibles les femmes artistes, pourquoi avez-vous choisi l’outil Instagram, plutôt que le blog ou le podcast ?
Margaux Brugvin : J’ai choisi d’investir Instagram car s’y trouvaient déjà les personnes potentiellement intéressées par mon contenu. Si j'avais créé un blog ou un podcast, j'aurais dû en faire la publicité sur Instagram et convaincre les gens de quitter ce réseau social pour migrer vers un autre média.
Lire la suite >>>DG de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image
"La bande dessinée s’intègre dans l’histoire de l’art"
La BD accède à l’âge adulte ! Bienvenue à l’école, consacrée par les musées et reçue à l’Académie Française… A rebours de l’agitation provoquée par les auteurs, en quête légitime de statut, le directeur général de la Cité Internationale de la Bande Dessinée et de l'Image insiste sur le chemin accompli.
La cote des planches anciennes monte au ciel, mais les originaux des artistes populaires d’aujourd’hui sont loin d’être au niveau des artistes contemporains. Est-ce juste une question de temps ?
Pierre Lungheretti : Depuis les années 60, la BD a muri, sociologiquement et institutionnellement. Ses auteurs ont conquis l’univers des adultes et font l’objet d’analyses littéraires, esthétiques qui s’intègre dans l’histoire de l’Art.
Lire la suite >>>Collectionneur depuis 35 ans, Claude Bonnin a pris cette année la présidence de l'Association pour la diffusion internationale de l'art français (ADIAF). Pour cet ancien responsable de Saint-Gobain, éclectique dans ses goûts, l’animation d’une communauté d’adhérents engagés permettra d’amplifier l’impact du prix Marcel-Duchamp.
Votre accession à la direction de l’ADIAF marque une étape importante dans votre parcours de collectionneur. Vous-même, comment envisagez-vous le nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’ADIAF sans Gilles Fuchs, son fondateur ?
Claude Bonnin : Le projet de l’ADIAF, fondé en 1994, demeure pertinent : faire connaître et apprécier les artistes français à l’international.
Le prix Marcel-Duchamp, qui fête ses 20 ans, est bien connu par toute une génération de collectionneurs, de marchands ...
Lire la suite >>>Avec sa mini-série « Merci de ne pas toucher », Arte sexualise les chefs d’œuvres de la peinture classique. Auteure et animatrice de ces programmes courts, la trentenaire Hortense Belhôte éveille le désir de Michel-Ange, Manet et Courbet pour faire avancer la cause des femmes, les droits des homosexuels et la connaissance des arts.
Un discours académique contrastant avec des images évoquant le sexe et l’homosexualité version queer, dans un format court, comment vous est venue l’idée de cette forme nouvelle pour un cours d’histoire de l’art ?
Hortense Belhôte : L’idée de la série est venue de mon parcours : j’ai étudié l’histoire de l’art à l’université en même temps que l’art dramatique dans un conservatoire, puis j’ai mené en parallèle une activité de prof et une activité de comédienne.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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