Afin de de prospérer, les musées ont plus que jamais besoin de responsabiliser leurs communautés.
Afin de de prospérer, les musées ont plus que jamais besoin de responsabiliser leurs communautés.
Depuis janvier, le Dallas Museum of Art (DMA) propose une adhésion gratuite. C’est la première étape d’un plan visant à créer une relation à long terme avec ses visiteurs en offrant à ces derniers une expérience personnalisée et participative avec l’institution.
Plutôt qu'un modèle transactionnel classique basé sur l’échange entre argent et service, le DMA inaugure un modèle reposant sur les relations entre l’institution et ses visiteurs, intitulé « DMA Friends ». Le pari étant qu’un attachement accru du visiteur au musée générera au moins autant de revenu que le fait une adhésion standard.
Le musée a mis en place un programme de fidélisation qui récompense les membres pour leur présence et leurs interactions avec l’institution. Un cercle vertueux participatif qui permet de décupler l’implication du public.
Promouvoir la participation et l’engagement avec l’art ; telle est la vocation du programme -DMA Friends-
Cela est possible par l’utilisation d’outils technologiques (notamment un badge électronique) qui permettent aux visiteurs de s’informer et de signaler leurs actions (visites, achats etc) en temps réel. Le musée est lui capable de traiter ces informations et de constituer une base d’informations sur ses membres.
Cet échange doit permettre de meilleures conditions de visite, le musée pouvant s’adapter aux préférences des membres et proposer un accueil personnalisé. Avec une moyenne de 84 inscriptions quotidiennes au mois d’Avril, l’opération se révèle concluante.
Plus intéressant encore, le musée constate des rapprochements entre les adhérents, qui constituent à leur tour des groupes, validant de fait le principe communautaire et participatif initié par le musée.
Présentation vidéo du programme -DMA Friends-
L'Institut Français de la Mode, quai d'Austerlitz, Paris
"Plus que jamais pour bien communiquer, il faut être en veille et curieux de tout." Dolorès Gonzalez, responsable de la communication au Palais de Tokyo.
Dolorès Gonzalez est responsable de la communication au Palais de Tokyo. Autodidacte, elle nous décrit les enjeux de son métier.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer la Direction de la communication du Palais de Tokyo ?
J’ai un parcours assez atypique. Mon Baccalauréat littéraire en poche, j’ai suivi une année de Lettres Modernes à la Sorbonne mais très vite, j’ai ressenti l’envie d’entrer dans la vie active, d’être dans le concret. Je me suis alors formée sur le terrain en expérimentant divers petits boulots.
Lire la suite >>>Le campus de l'Université Lumière Lyon 2
Laurène Blottière de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Laurène Blottière est coordinatrice de la promotion, des partenariats et des événements à la Direction de la communication et du développement de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Titulaire d’un DESS d’histoire de l’art à l’université Paris I Panthéon Sorbonne enrichi d’une année de muséologie à l’École du Louvre, Laurène Blottière nous décrit son parcours et les enjeux de son métier.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer la Fondation Cartier pour l’art contemporain ?
Durant cinq ans, j’ai été en charge de la communication de l’ensemble des projets culturels organisés au sein des Galeries Lafayette et de toutes les expositions programmées à la Galerie des Galeries, un espace culturel de 300 m² au cœur du magasin Haussmann. Cette expérience a été particulièrement enrichissante car tout était à développer : la communication, les ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
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