
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par la Fondation Henri Cartier-Bresson par vous et votre équipe pour poursuivre vos activités ?
François Hébel : Une légère présence sur les réseaux sociaux, sans submerger les lecteurs. Nous utilisons les « Perles des archives » et quelques documents intéressants pour mieux faire connaître Henri Cartier-Bresson avec des textes courts.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
FH : C’est le rôle pédagogique de la Fondation, une de ses principales raisons d’être autour de l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson et de Martine Franck.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
Cette période est évidemment propice à une approche « intime » de la culture, du livre, du film, etc., mais évidemment pas à la rencontre « physique » de l’œuvre ou du spectacle. En revanche, la créativité foisonnante sur le net a l’avantage d’élever le niveau des outils de diffusion virtuels.
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous dans le secteur de la culture, et de la photographie plus particulièrement vous concernant ?
FH : Espérons que le manque crée l’envie, et que le point de vue des artistes permette une meilleure compréhension du monde pour les décideurs et les citoyens.
Quels sont les projets de la Fondation après le confinement ?
FH : Prolonger l’exposition de Marie Bovo, car il n’y a rien de plus triste pour une artiste de préparer une exposition et de ne pas rencontrer son public. Puis de décaler les autres programmes auxquels nous travaillons tant pour la rue des Archives, à Paris, que pour nos nombreux programmes dans d’autres institutions françaises et étrangères.
DIRECTEUR DE LA GALERIE 1900-2000
"Historiquement, le surréalisme, était uniquement ce qui avait été décrété par André Breton"Photo © Francois Blanc
L’exposition célébrant les 100 ans du Surréalisme, tenue du 4 septembre 2024 au 13 janvier dernier à Beaubourg a été un véritable succès a marqué les esprits avec plus 510.000 visiteurs.
La Galerie 1900-2000 est devenue une référence à Paris et dans le monde entier en particulier dans le champ du Surréalisme.
A la suite de cet événement, David Fleiss, son directeur, nous décrit l’arsenal critique et les références à déployer pour intéresser la jeune génération, l’attirer et la séduire.
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FONDATRICE DE L’ASSOCIATION GENIUS LOCI, ET COMMISSAIRE D’EXPOSITION
"Genius Loci, invente des moments exclusifs d'art et d'architecture"© Damian Noszkowicz
Marion Vignal s’attache, depuis 2021, avec son association Genius Loci, à faire vivre l’architecture comme une œuvre d’art sous forme de déambulations immersives et émotionnelles à travers le prisme de la création contemporaine.
Vous avez fondé l’association Genius Loci en 2021. Quelle était votre ambition ?
J’ai créé Genius Loci, association loi de 1901 à but non lucratif, avec l'ambition de présenter l’architecture comme une œuvre d’art et de la faire dialoguer, vivre, par le biais d’une exposition immersive et animée d’œuvres ayant toutes une résonance avec ce que j’appelle « l’esprit du lieu », le « Genius Loci » en latin.
Lire la suite >>>Responsable de la communication du Musée d’art et d’histoire du judaïsme
"Notre rôle n'est pas de montrer une histoire tragique, mais la permanence de la culture juive à travers les millénaires."
Depuis janvier 2020, Muriel Sassen est la responsable de la communication et des publics du musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ).
Dans un contexte géopolitique très sensible, elle décrit la manière dont elle a choisi de communiquer sur l’Histoire et la culture du Judaïsme, sans empiéter sur le territoire du Mémorial de la Shoah.
Lorsque vous êtes arrivée fin 2019 au mahJ, vous êtes-vous heurtée à beaucoup de difficultés pour, au moment du déconfinement, faire revenir les visiteurs ?
Nous avons eu la chance d’avoir une très belle exposition sur l’École de Paris, avec Chagall, Modigliani… sur laquelle nous avions travaillé durant tout le confinement et qui a attiré près de 60.000 visiteurs, malgré les restrictions imposées de jauge.
Nous étions donc prêts dès que les portes se sont ...
Directeur de la communication et de la RSE au Palais de Tokyo
«Le Palais de Tokyo est une institution qui donne la parole aux artistes en les exposant»
Dès son arrivée en 2020 à la direction de la communication du Palais de Tokyo, Mathieu Boncour a élargi son périmètre d’action à la Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE).
Sans langue de bois, il explique en quoi ce choix constitue un axe clef de la communication de l’institution, le travail accompli mais aussi les difficultés pour faire la pédagogie des actions concrètes accomplies au quotidien.
Quels étaient les principaux challenges en termes de communication à relever à votre arrivée au Palais de Tokyo, notamment dans le contexte de la réouverture après le premier confinement ?
Mathieu Boncour : Mon premier défi était assez évident. Je suis arrivé le 15 juin ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par FRANÇOIS BLANC
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