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Capitales Européenne de la Culture. Comment prolonger les effets bénéfiques du label ?
Médias
JULIE AGERON | 29.04.2014 | 14:22

Campagne publicitaire de Marseille-Provence 2013 créée par l'agence Leg.


JULIE AGERON

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1,5 million d’euros. C’est le chèque que signe chaque année l’Union européenne à la ville élue « Capitale européenne de la culture ». Outre cette somme, les communes candidates recherchent surtout un titre prestigieux aux nombreuses retombées économiques. Ce précieux sésame est l’opportunité pour chaque ville, détentrice du label durant une année, d’élargir sa notoriété et de transformer, voire redorer son image.

A l’heure du clap de fin pour Marseille-Provence 2013, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs et 400 événements, comment une ville peut-elle continuer à bénéficier de la médiatisation et de l’engouement du public, soit prolonger les effets bénéfiques du label ?

Le titre de « Capitale » offre une notoriété et une visibilité internationale. Mais une fois le label obtenu, une difficulté demeure : transformer cette consécration en une politique culturelle de long terme ayant un impact durable pour le territoire. Cette ambition, que se fixent toutes les villes labellisées, se confronte rapidement à la réalité financière qu’impliquerait une prolongation de leur stratégie culturelle.

La clôture d’une année « Capitale » marque souvent la désertion des nombreux mécènes et partenaires privés et publics qui étaient aux côtés de la ville. Par conséquent, le tour de force des communes placées sous le feu des projecteurs consiste à entretenir l’intérêt des touristes et des investisseurs. Aussi, il s’agira pour les territoires de proposer une stratégie culturelle encore plus innovante que celle menée lors de son statut de « Capitale » culturelle pour rester en lice dans la compétition économique et touristique qui oppose les villes.

Marseille cherche ainsi à pérenniser son image de « Capitale » afin de continuer à bénéficier de retombées économiques et touristiques importantes. Jacques Pfister, président de la CCI Marseille Provence et de l’association Marseille-Provence 2013, affirme que « la capitale, on l’a réussie », et vise à ce que la ville « rentre dans la catégorie des capitales qui ont continué »

Le cas de Lille illustre ce tour de force stratégique, communicationnel et financier. La ville a été désignée « Capitale européenne de la culture » en 2004. Une opportunité de rompre avec l’image d’un territoire ancré dans le passé et associé au chômage. Lille 2004 a été le préambule d’une reconversion profonde de la métropole visant à affirmer son rôle culturel dynamique de premier plan. Pendant une année, le territoire a réuni plus de 9 millions de visiteurs et suscité un foisonnement d’événements. Forte de ce succès, la ville de Lille a lancé en 2006 le programme culturel Lille 3000, qui vise à défendre et à faire rayonner sa nouvelle identité, tout en pérennisant son label de « Capitale ».

Ce réinvestissement culturel réussi a de quoi faire des envieux, et tel est aujourd’hui le réel défi de ces villes propulsées « Capitale culturelle ». 

Julie Ageron

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Rédacteur en chef du magazine L'Œil
Artistes | Arts | Institutions | Médias
LÉA CHAUVEL LÉVY | 12 Avril 2016 | 10:04

Fabien Simode, Rédacteur en chef du magazine L'Œil


LÉA CHAUVEL LÉVY
Journaliste Culture
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Le Blog 360° est allé à la rencontre de Fabien Simode, rédacteur en chef, depuis dix ans, du magazine L'Œil. Esprit véloce, qui a en grande partie contribué au succès d’estime de ce magazine historique, Fabien Simode nous parle de son métier. Passion et discernement font son quotidien professionnel.

Vous sortez tout juste d'une exposition Fabien Simode, quel y était votre rôle ?

Je suis allé voir l'exposition des nommés du prix Artagon qui met en compétition les plus importantes écoles d'art en France, en Belgique, à Monaco et en Suisse, afin de récompenser la jeune création au plus tôt. Mon rôle ? Comprendre ce qui se passe, sentir les tendances, échanger avec les artistes et les acteurs de l'art, bref, être en état de veille permanent afin de pouvoir traduire le monde de l'art dans L'Œil.

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Rencontre avec l'équipe du Prix Sciences Po pour l'art contemporain
Arts | Marché | Médias
PAULINE WEBER | 30 Mars 2016 | 03:03

“Pour cette 7ème édition, nous avons voulu instaurer un vent de rupture.” De gauche à droite, Lydia Foster, Julie Ackermann, Olivier Alexanian et Thibaut Vignez-Scoth


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
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Lancé en 2010 par quatre étudiants, le Prix Sciences Po pour l’art contemporain reste fidèle à sa double ambition, celle de promouvoir la jeune création tout en sensibilisant à l’art contemporain. 

Récompensant chaque année un jeune artiste de moins de 35 ans résidant et travaillant en France, la prochaine édition se déroulera la deuxième quinzaine d’avril dans les locaux de Sciences Po au 28 rue des Saint Pères avec une remise de prix le 26 avril. 

Nous avons pour l’occasion rencontré l’équipe à la tête de cette 7ème édition : Julie Ackermann, Olivier Alexanian, Lydia Foster et Thibaut Vignez-Scoth. 

Sous l’impulsion de Richard Descoings, Sciences Po s’est véritablement ouvert à de nouveaux horizons. La création du Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain s’inscrit-elle également dans cette ...

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Directeur de l’ICART
Artistes | Arts | Institutions | Marché
PAULINE WEBER | 09 Mars 2016 | 06:03

Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
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Président et fondateur de Artistik Rezo, Nicolas Laugero Lasserre a pris ses fonctions de directeur de l’ICART en novembre 2015. Collectionneur invétéré de street-art et fort d’une expérience de près de 20 ans à l'Espace Pierre Cardin, il a su mettre à profit son expertise en la matière en créant une spécialité en art urbain au sein du MBA en marché de l’art.

En tant que nouveau directeur de l’ICART, quels sont les grands chantiers auxquels vous souhaiteriez vous attaquer pour accroître la visibilité de l’école ?

En trois mois, je pense que le signal du changement a véritablement percuté les esprits.

Bien entendu, je respecte l’institution que représente l'ICART, forte de ses 50 ans d'existence et ses 5 000 anciens mais aujourd’hui c’est une ...

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Responsable des Formations à l'IESA de Lyon
Marché | Mécénat
FRANÇOIS BOUTARD | 25 Janvier 2016 | 11:01

IESA à Lyon, 2 place Antonin Jutard

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