Le Frye Art Museum de Seattle a invité les internautes du monde entier à être les commissaires de sa nouvelle exposition #SocialMedium.
Le Frye Art Museum de Seattle a invité les internautes du monde entier à être les commissaires de sa nouvelle exposition #SocialMedium.
Durant deux semaines en Août 2014, le Frye Art Museum de Seattle a invité les internautes du monde entier à voter parmi 232 peintures de sa collection.
Objectif : retenir les 40 œuvres favorites à fin d'exposition dans différentes galeries du musée. L’accrochage s’est déroulé du 4 octobre 2014 au 4 janvier 2015.
Le musée a rencontré un beau succès médiatique en diffusant les œuvres soumises au vote sur les réseaux sociaux Facebook, Pinterest, Instagram et Tumblr avec le hashtag #SocialMedium. Ce sont ainsi 4 468 citoyens-conservateurs du monde entier qui ont exprimé leurs choix.
Jeffrey Hirsch, Directeur des communications du musée explique ainsi : "Nous cherchons toujours des moyens d’approfondir l’implication de nos visiteurs et d’étendre notre audience au-delà de notre public existant. Ce projet a été un formidable moyen d’amplification de notre message."
Les internautes ont ainsi été invités à enregistrer des courts commentaires sur leurs œuvres préférées et à les envoyer au musée. Les meilleures contributions étant intégré à l’audioguide de l’exposition, également disponibles sur soundcloud.
De plus, les meilleurs commentaires postés ont été repris sur des cartels qui jalonnent l’exposition, avec les noms de leurs auteurs. Belle reconnaissance !
Le Frye Art Museum a prévu de rénover les 40 œuvres plébiscitées, preuve de son écoute et de son engagement auprès de sa communauté. A travers cette opération, le musée a trouvé un moyen habile de diffuser ses œuvres et de laisser la parole aux amoureux de l’art « non-professionnels ».
Faut-il y voir une tentative pour rapprocher le discours intellectuel et parfois très « marketé » des commissaires d’exposition du grand public ? Il est en tout cas le second musée américain, après le Musée des Beaux-Arts de Boston, à inviter le public à choisir les œuvres exposées.
Sources :
http://www.club-innovation-culture.fr/le-public-du-monde-entier-est-le-commissaire-de-la-nouvelle-exposition-du-frye-art-museum-de-seattle/
http://slog.thestranger.com/slog/archives/2014/10/14/the-people-take-over-and-the-peacock-goes-viral-at-the-frye-art-museum
Avec sa mini-série « Merci de ne pas toucher », Arte sexualise les chefs d’œuvres de la peinture classique. Auteure et animatrice de ces programmes courts, la trentenaire Hortense Belhôte éveille le désir de Michel-Ange, Manet et Courbet pour faire avancer la cause des femmes, les droits des homosexuels et la connaissance des arts.
Un discours académique contrastant avec des images évoquant le sexe et l’homosexualité version queer, dans un format court, comment vous est venue l’idée de cette forme nouvelle pour un cours d’histoire de l’art ?
Hortense Belhôte : L’idée de la série est venue de mon parcours : j’ai étudié l’histoire de l’art à l’université en même temps que l’art dramatique dans un conservatoire, puis j’ai mené en parallèle une activité de prof et une activité de comédienne.
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Interview parue dans le Journal des Arts n° 560 du 05.02.21
Propos recueillis par Jean-Christophe Castelain
http://www.lejournaldesarts.fr
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Numa Hambursin : Mon mandat débute le 1er juillet, mais je suis déjà au travail. Le MO.CO. est une jeune institution, fragilisée par la pandémie, comme toutes les institutions culturelles.
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