La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
D’après un article publié sur le site du quotidien The Guardian, les directeurs des musées ont aujourd’hui appris à considérer la notion de « marque » dans leur stratégie. Elle est maintenant perçue comme essentielle pour se distinguer. Mais il semble par ailleurs, que pour certains curateurs, la marque tend à alimenter le conformisme et le corporatisme.
En réalité, certaines institutions muséales telles que le British Museum, le Met ou bien encore le Prado ont toujours eu une forte identité et réputation, sans que l’on parle de stratégie de marque.
Mais si l’on insiste aujourd’hui sur l’importance de « brander » son musée, c’est bien parce que de nouveaux faits ont bouleversé la place de ces institutions :
- La muséologie a mis en scène des expositions en fonction des expectatives du public et en prêtant aux œuvres une histoire.
- La télévision et internet ont retravaillé leur contenu et poussé le public à s'attendre à une expérience beaucoup plus vive et interactive.
- Les gouvernements ont insisté sur le besoin d’attirer davantage le public pour remplir les caisses en favorisant l’auto-financement et le merchandising.
Ces éléments ont eu pour effet de modifier les attentes du public, désireux de vivre une expérience inédite et interactive lors de ses visites dans les institutions culturelles.
Ce qui a conduit les organismes culturels à réfléchir plus en profondeur à leur image, à mieux gérer leur identité, que ce soit dans la manière de communiquer ou dans l’expérience qu’ils apportent au public. Comme la Tate londonienne qui a clairement signalé son envie de rendre l’art plus accessible et plus présent dans la vie de son public.
Si la marque est davantage assimilée à « identité » plus qu’à « logo », il n’empêche que, mal maîtrisée, elle peut altérer l’image de l’institution. Mais elle permet surtout de créer du sens et du partage et d’insuffler un nouveau souffle aux musées.
Alors que certains conservateurs sont encore sceptiques, le rôle fondamental de la « marque » pour les musées, n’est pas de les déprécier mais bien d’élargir leurs offres et d’atteindre plus de publics.
Campagne publicitaire de Marseille-Provence 2013 créée par l'agence Leg.
1,5 million d’euros. C’est le chèque que signe chaque année l’Union européenne à la ville élue « Capitale européenne de la culture ». Outre cette somme, les communes candidates recherchent surtout un titre prestigieux aux nombreuses retombées économiques. Ce précieux sésame est l’opportunité pour chaque ville, détentrice du label durant une année, d’élargir sa notoriété et de transformer, voire redorer son image.
A l’heure du clap de fin pour Marseille-Provence 2013, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs et 400 événements, comment une ville peut-elle continuer à bénéficier de la médiatisation et de l’engouement du public, soit prolonger les effets bénéfiques du label ?
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Depuis janvier, le Dallas Museum of Art (DMA) propose une adhésion gratuite. C’est la première étape d’un plan visant à créer une relation à long terme avec ses visiteurs en offrant à ces derniers une expérience personnalisée et participative avec l’institution.
Plutôt qu'un modèle transactionnel classique basé sur l’échange entre argent et service, le DMA inaugure un modèle reposant sur les relations entre l’institution et ses visiteurs, intitulé « DMA Friends ». Le pari étant qu’un attachement accru du visiteur au musée générera au moins autant de revenu que le fait une adhésion standard.
Le musée a mis en place un programme de fidélisation qui récompense les membres pour leur présence et leurs interactions avec l’institution. Un cercle vertueux participatif qui permet de décupler l’implication ...
Lire la suite >>>A partir du 7 septembre, l'exposition AD Intérieurs 2013 convie 14 stars de la décoration à ré-inventer un hôtel particulier du XVIIe siècle.
Depuis 2010, le magazine AD organise une exposition AD Intérieurs mettant à l'honneur les grands noms de la décoration. L'exposition aura lieu cette année à l'Enclos des Bernardins, un hôtel particulier du XVIIe siècle dans le 5e arrondissement parisien.
Au fil des ans, ce bâtiment, dont une partie de la construction est attribuée à Mansart, a eu une vocation monastique et communautaire, avant d'être inscrit au patrimoine historique en 1926.
Bientôt, un nouveau projet immobilier dessinera le futur de ce lieu. Mais avant, 14 architectes, décorateurs et designers sont invités à décorer cette magnifique demeure autour du thème de la métamorphose, sujet qui correspond parfaitement à ces professionnels habitués à transformer et ré-inventer des lieux et des habitudes.
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L'exposition "Lost in Paris" organisée dans Le Lieu du Design est consacrée au design et au tourisme à Paris et en Ile-de-France.
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L'exposition présente ainsi le travail des deux créateurs qui ont décidé de porter un regard nouveau sur la ville de Paris et sur la région Ile-de-France.
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Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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