La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
D’après un article publié sur le site du quotidien The Guardian, les directeurs des musées ont aujourd’hui appris à considérer la notion de « marque » dans leur stratégie. Elle est maintenant perçue comme essentielle pour se distinguer. Mais il semble par ailleurs, que pour certains curateurs, la marque tend à alimenter le conformisme et le corporatisme.
En réalité, certaines institutions muséales telles que le British Museum, le Met ou bien encore le Prado ont toujours eu une forte identité et réputation, sans que l’on parle de stratégie de marque.
Mais si l’on insiste aujourd’hui sur l’importance de « brander » son musée, c’est bien parce que de nouveaux faits ont bouleversé la place de ces institutions :
- La muséologie a mis en scène des expositions en fonction des expectatives du public et en prêtant aux œuvres une histoire.
- La télévision et internet ont retravaillé leur contenu et poussé le public à s'attendre à une expérience beaucoup plus vive et interactive.
- Les gouvernements ont insisté sur le besoin d’attirer davantage le public pour remplir les caisses en favorisant l’auto-financement et le merchandising.
Ces éléments ont eu pour effet de modifier les attentes du public, désireux de vivre une expérience inédite et interactive lors de ses visites dans les institutions culturelles.
Ce qui a conduit les organismes culturels à réfléchir plus en profondeur à leur image, à mieux gérer leur identité, que ce soit dans la manière de communiquer ou dans l’expérience qu’ils apportent au public. Comme la Tate londonienne qui a clairement signalé son envie de rendre l’art plus accessible et plus présent dans la vie de son public.
Si la marque est davantage assimilée à « identité » plus qu’à « logo », il n’empêche que, mal maîtrisée, elle peut altérer l’image de l’institution. Mais elle permet surtout de créer du sens et du partage et d’insuffler un nouveau souffle aux musées.
Alors que certains conservateurs sont encore sceptiques, le rôle fondamental de la « marque » pour les musées, n’est pas de les déprécier mais bien d’élargir leurs offres et d’atteindre plus de publics.
La Maison Dior a demandé à 15 femmes artistes venues du monde entier de créer une œuvre autour de cette fragrance au flacon motif pied-de-poule.
Avant d’être couturier, Christian Dior était un galeriste réputé qui eut la chance d’exposer et de côtoyer Bernard Buffet, Joan Miró, Salvator Dalí, Man Ray ou Giacometti.
Dans la continuité de ce lien historique avec l’art, Dior met en avant son parfum emblématique "Miss Dior". Les univers de la Mode, de l’Art et du Design se confondent de plus en plus, c’est un fait. Cet événement est-il un moyen de placer le petit monde de la couture au centre des institutions culturelles les plus prestigieuses ou le signe d’un retour à une période dorée de la création artistique lorsque stylistes et plasticiens ambitionnent de travailler ensemble au service de l’art et du beau ?
Lire la suite >>>En 2013, le ministère de la Culture et de la Communication célèbre les dix ans de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations.
Les « Entretiens du mécénat » se sont déroulés les 5 et 6 novembre, au Grand Palais à Paris. Organisés par la mission du mécénat du ministère, dans le cadre des 10 ans de la « loi Aillagon » du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations les Entretiens ont permis de témoigner de l'initiative, de la richesse et de la diversité des actions encouragées par le dispositif de 2003.
Lire la suite >>>MyArtMakers est le premier site internet dédié à l’art contemporain sur commande. Il ne s’agit pas d’une galerie virtuelle comme il en existe des dizaines sur la toile. MyArtMakers est une plateforme de mise en relation directe qui permet à des demandeurs (particuliers et entreprises) d’accéder aux multiples savoir-faire d’une communauté d’artistes professionnels (peintres, sculpteurs, illustrateurs, photographes, art designer…) pour la réalisation d’oeuvres d’art sur commande. L’approche est très flexible est permet à tout demandeur de faire réaliser l’oeuvre d’art qui lui correspond, et aux artistes de répondre à des demandes qualifiées. Notre mission est de marier la conception de l’art du demandeur avec celle de l’artiste et de faire naître une collaboration vertueuse qui conduira à la réalisation d’une oeuvre unique, authentique et personnelle.
MyArtMakers est le 1er site internet dédié à la vente d’œuvres d’art sur commande, il est né de la collaboration de trois jeunes entrepreneurs, Adrien SAIX, Yohan DOARÉ et Bertrand DEBRIE.
Si l’on s’intéresse à l’histoire de l’art, on s’aperçoit alors qu’une grande partie des chefs d’oeuvres que nous connaissons aujourd’hui sont le fruit d’une commande ! Les deux exemples que nous aimons rappeler sont le plafond de la chapelle Sixtine, commandé à Michel Ange par le pape Jules II en 1508, et l’oeuvre Guernica de Pablo Picasso commandé en 1937 par le directeur général des Beaux-arts Josep Renau sur la directive du gouvernement espagnol républicain de Francisco Largo Caballero.
Lire la suite >>>Partenaire de l’Art Basel de Miami Beach (la foire d’art contemporain se déroulant en Floride du 5 au 8 décembre), Audermars Piguet a fait appel aux duo d’artistes français Kolkoz, pour une installation hors du commun en association avec la Galerie Perrotin.
De nombreuses entreprises de luxe cherchent à associer leur nom à celui d’artistes ou d’acteurs du milieu de l’art. C’est un moyen efficace d’affirmer les valeurs d’une marque auprès d’un public au fort pouvoir d’achat. Pour une marque comme Audemars Piguet, s’associer a la foire d’Art Basel est un geste naturel et légitime.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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