La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
La Tate et le British Museum comptent parmi les institutions qui ont adopté la marque comme stratégie
D’après un article publié sur le site du quotidien The Guardian, les directeurs des musées ont aujourd’hui appris à considérer la notion de « marque » dans leur stratégie. Elle est maintenant perçue comme essentielle pour se distinguer. Mais il semble par ailleurs, que pour certains curateurs, la marque tend à alimenter le conformisme et le corporatisme.
En réalité, certaines institutions muséales telles que le British Museum, le Met ou bien encore le Prado ont toujours eu une forte identité et réputation, sans que l’on parle de stratégie de marque.
Mais si l’on insiste aujourd’hui sur l’importance de « brander » son musée, c’est bien parce que de nouveaux faits ont bouleversé la place de ces institutions :
- La muséologie a mis en scène des expositions en fonction des expectatives du public et en prêtant aux œuvres une histoire.
- La télévision et internet ont retravaillé leur contenu et poussé le public à s'attendre à une expérience beaucoup plus vive et interactive.
- Les gouvernements ont insisté sur le besoin d’attirer davantage le public pour remplir les caisses en favorisant l’auto-financement et le merchandising.
Ces éléments ont eu pour effet de modifier les attentes du public, désireux de vivre une expérience inédite et interactive lors de ses visites dans les institutions culturelles.
Ce qui a conduit les organismes culturels à réfléchir plus en profondeur à leur image, à mieux gérer leur identité, que ce soit dans la manière de communiquer ou dans l’expérience qu’ils apportent au public. Comme la Tate londonienne qui a clairement signalé son envie de rendre l’art plus accessible et plus présent dans la vie de son public.
Si la marque est davantage assimilée à « identité » plus qu’à « logo », il n’empêche que, mal maîtrisée, elle peut altérer l’image de l’institution. Mais elle permet surtout de créer du sens et du partage et d’insuffler un nouveau souffle aux musées.
Alors que certains conservateurs sont encore sceptiques, le rôle fondamental de la « marque » pour les musées, n’est pas de les déprécier mais bien d’élargir leurs offres et d’atteindre plus de publics.
AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
La 65e édition du Salon de Montrouge est reportée à 2021. Un moment difficile ?
Ami Barak : Comme beaucoup d’autres acteurs du monde de l’art, nous sommes fortement impactés par la crise que nous traversons. À cause des incertitudes concernant la reprise des activités, nous avons été contraints de reporter au printemps 2021 la 65e édition du Salon de Montrouge, qui devait avoir lieu du 25 avril au 20 mai 2019.
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En cette période de confinement, quelles sont les actions de la Fondation pour poursuivre et accompagner les expositions « Prête-moi Ton Rêve » ?
FK : Tout d’abord je voudrais souligner que l’inauguration de la troisième étape de « Prête-moi Ton Rêve » à Abidjan a pu se faire quelques jours avant que l’OMS ne considère le Covid-19 comme une pandémie mondiale. Les états ont chacun pris les décisions qui s’imposaient et le confinement a été généralisé entraînant la fermeture des frontières et des musées dont celui d’Adama Toungara qui accueille l’exposition. L’exposition restera un mois, une fois que le confinement sera levé en Côte d’Ivoire.
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En cette période de confinement, quelles sont les actions que vous menez pour le soutien de Quai 36 aux artistes d’art urbain ?
Jonas Ramuz : Ce qui est très encourageant, c’est que nous ressentons un profond enthousiasme de la part de nos talents et partenaires avec qui nous échangeons régulièrement. La période est évidemment très dure, mais elle ne nous empêche pas de continuer à travailler à la conception de futurs projets. Nous travaillons donc sur la partie créative et technique et avons fait en sorte d’assurer autant que faire se peut la logistique d’opérations qui auraient dû avoir lieu et qui ont été décalées du fait de la crise sanitaire actuelle.
En quoi est-ce important pour vous de maintenir le lien avec vos ...
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En cette période de confinement, quelles sont les actions que vous menez pour l’édition 2020 du salon Galeristes ?
Stéphane Corréard : J’ai créé le salon Galeristes pour répondre aux difficultés récurrentes auxquelles sont confrontées les galeries « artisanales » pour rencontrer de nouveaux collectionneurs, et les fidéliser. Inutile de dire que ces difficultés sont et seront démultipliées par la crise qui a commencé ! Notre mission est donc plus importante que jamais.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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