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Jean-Yves Klein Directeur du Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives à ESC Dijon-Bourgogne.
Institutions | Marché | Mécénat | Médias
PAULINE WEBER | 25.03.2015 | 15:36

Le Campus groupe ESC Dijon-Bourgogne


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
Biographie >>>

"Notre mastère spécialisé estancré sur l’Europe."

Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionalisme et forte culture générale.

Jean-Yves Klein, Directeur du Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives, ESC Dijon-Bourgogne a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.

Jean-Yves Klein, le Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives a été crée en 1990, quels en sont les fondamentaux ?

Notre mastère spécialisé est l’un des plus anciens masters en management culturel. Il a été fondé par le groupe ESC Dijon et est délocalisé à Paris depuis 10 ans. Au départ, il était très axé sur le patrimoine et a ensuite évolué avec les pratiques du management culturel. Il s’est recentré sur le marché de l’emploi français.

20% de nos élèves sont étrangers et viennent spécifiquement en France pour acquérir les mécanismes de promotion culturelle à la française et les réimporter chez eux. Notre mastère spécialisé est par ailleurs ancré sur l’Europe, cela fait partie de notre histoire.

Nous avons ainsi crée il y a 2 ans un séminaire européen qui se concrétise par des rencontres professionnelles et des mises en perspectives du modèle français avec le reste de l’Europe. L’an dernier, nos étudiants sont partis à Berlin, cette année ils sont allés à Rome.

Vos promotions sont volontairement réduite à une vingtaine d’étudiants, comment les sélectionnez-vous ?

La sélection se fait dans un premier temps sur dossier et lettres de recommandation. Ensuite, lors de l’entretien, nous cherchons à déterminer la cohérence du projet professionnel du candidat et de voir comment notre master peut l’aider à atteindre ses objectifs. De plus, notre promotion est volontairement réduite (une vingtaine d’étudiants) afin d’offrir à chacun d’entre eux un suivi individuel et un accompagnement sur le long terme.

Je m’assure en effet d’avoir dans mon réseau un éventail assez large pour satisfaire tout le monde. Les parcours de nos candidats sont très variables : universités, école de commerce, d’architecture, de mode mais aussi reconversion professionnelle à 30 ans. J’aime le mélange car cela enrichit la promotion.

Lorsque je fais ma sélection, j’ai déjà une image de la promotion à venir ce qui me permet d’anticiper et d’adapter mon programme aux exigences des uns et des autres.

75% de vos étudiants sont en poste 6 mois après avoir obtenu leur diplôme, annoncez-vous. L’objectif de notre master spécialisé est avant tout d’être professionnalisant. Comment y réussissez-vous ?

20% de nos enseignants (finances, marketing etc.) sont issus du groupe ESC Dijon, les autres sont tous des professionnels du secteur implantés, qui interviennent à travers des modules de spécialisation. Récemment, nous avons reçu le directeur de l’Espace Pierre Cardin, le responsable de la répartition de la SACEM ou encore le responsable mécénat du musée d’Orsay.

Nous avons un réseau d’anciens très établis auquel nous faisons régulièrement appel, à l’image de Benjamin Costantini issu de la promotion 2010 qui est aujourd’hui responsable de contenu chez Reed-Midem. Nous organisons également des tables rondes en partenariat avec l’Alliance Française  sur des sujets variés comme les nouveaux modèles économiques culturels ou l’avènement du mécénat participatif.

À ce propos, que pensez-vous des changements qui impactent le monde de l’art et de la culture ?

Les acteurs privés ont compris que la culture pouvait être rentable. Chaque année, de nouvelles niches apparaissent avec son lot d’interrogations. L’émergence du mécénat participatif en est un très bel exemple. Cette nouveauté a ouvert le champ des possibles en proposant un financement qui s’adresse à chacun d’entre nous.

Le digital a également généré de grands bouleversements. La communication hors médial s’est renforcée et il est nécessaire aujourd’hui de monter des plans de communication globaux et d’en maitriser les outils.

Nous sommes en permanence dans le partage d’informations. C’est devenu un automatisme.

Plus d'informations sur le Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives, ESC Dijon-Bourgogne

 

 

 

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Responsable du Master Management des Organisations Culturelles à l'Université Paris Dauphine
Arts | Design | Institutions | Marché
PAULINE WEBER | 10 Mars 2015 | 05:03

L'Université Paris Dauphine propose plusieurs formations de qualité

Comment Yoyo Maeght a fait de son livre un best seller grâce à Facebook ?
Arts | Institutions | Marché | Médias
FRANÇOIS BOUTARD | 20 Février 2015 | 02:02

Yoyo Maeght, auteure de l'ouvrage « La Saga Maeght ». Crédits : DR.


FRANÇOIS BOUTARD
Rédacteur Art et Culture
Biographie >>>

« La Saga Maeght », paru chez Robert Laffont à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Fondation Maeght en juillet dernier remporte un vif succès de librairie.

Seule à faire la promotion de son livre, son éditeur étant peu actif dans ce domaine, Yoyo Maeght s’est attachée à mobiliser ses amis Facebook en animant sa page avec une énergie peu commune.

Yoyo Maeght a réussi le tour de force de valoriser l’histoire de sa famille en intéressant quotidiennement ses 8 000 fans avec de nombreuses photos de tableaux ou d’artistes qu’elle a connus. 

Un modèle de community management de haut vol au service de la beauté des œuvres et d’un engagement pour l’art incarné par son tant aimé grand ...

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La mode du « selfie », outil d'étude pour les musées ?
Institutions | Médias
FRANÇOIS BOUTARD | 13 Février 2015 | 04:02

Image de Anna Schuster "Büßende Magdalena" par Nicolas Regnier au Martin-von-Wagner-Museum en Allemagne.

Comment les musées dynamisent leur communication avec les médias sociaux ?
Institutions | Médias
JEANNE PORET | 05 Février 2015 | 11:02

En mars 2014, Twitter annonçait le lancement de la Museum Weeken collaboration avec 12 grands musées français.


JEANNE PORET
Chargée de communication
Biographie >>>

L’utilisation régulière des médias sociaux en ligne par une grande partie de la population a poussé les agents culturels à se positionner sur ces nouveaux médias.

Les musées comprennent l’intérêt de construire une véritable stratégie de communication autour de ces outils. La page Facebook du Musée du Louvre compte ainsi aujourd’hui plus de 1 600 000 fans. 251 000 internautes suivent le compte twitter du musée.

La stratégie sur les réseaux sociaux de ces grandes institutions dépasse le simple affichage. Très récemment, le Louvre a ainsi interrogé ses fans Facebook via un questionnaire en ligne pour connaître et comprendre leurs attentes vis-à-vis du www.louvre.fr.

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