Le Campus groupe ESC Dijon-Bourgogne
Le Campus groupe ESC Dijon-Bourgogne
"Notre mastère spécialisé estancré sur l’Europe."
Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionalisme et forte culture générale.
Jean-Yves Klein, Directeur du Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives, ESC Dijon-Bourgogne a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.
Jean-Yves Klein, le Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives a été crée en 1990, quels en sont les fondamentaux ?
Notre mastère spécialisé est l’un des plus anciens masters en management culturel. Il a été fondé par le groupe ESC Dijon et est délocalisé à Paris depuis 10 ans. Au départ, il était très axé sur le patrimoine et a ensuite évolué avec les pratiques du management culturel. Il s’est recentré sur le marché de l’emploi français.
20% de nos élèves sont étrangers et viennent spécifiquement en France pour acquérir les mécanismes de promotion culturelle à la française et les réimporter chez eux. Notre mastère spécialisé est par ailleurs ancré sur l’Europe, cela fait partie de notre histoire.
Nous avons ainsi crée il y a 2 ans un séminaire européen qui se concrétise par des rencontres professionnelles et des mises en perspectives du modèle français avec le reste de l’Europe. L’an dernier, nos étudiants sont partis à Berlin, cette année ils sont allés à Rome.
Vos promotions sont volontairement réduite à une vingtaine d’étudiants, comment les sélectionnez-vous ?
La sélection se fait dans un premier temps sur dossier et lettres de recommandation. Ensuite, lors de l’entretien, nous cherchons à déterminer la cohérence du projet professionnel du candidat et de voir comment notre master peut l’aider à atteindre ses objectifs. De plus, notre promotion est volontairement réduite (une vingtaine d’étudiants) afin d’offrir à chacun d’entre eux un suivi individuel et un accompagnement sur le long terme.
Je m’assure en effet d’avoir dans mon réseau un éventail assez large pour satisfaire tout le monde. Les parcours de nos candidats sont très variables : universités, école de commerce, d’architecture, de mode mais aussi reconversion professionnelle à 30 ans. J’aime le mélange car cela enrichit la promotion.
Lorsque je fais ma sélection, j’ai déjà une image de la promotion à venir ce qui me permet d’anticiper et d’adapter mon programme aux exigences des uns et des autres.
75% de vos étudiants sont en poste 6 mois après avoir obtenu leur diplôme, annoncez-vous. L’objectif de notre master spécialisé est avant tout d’être professionnalisant. Comment y réussissez-vous ?
20% de nos enseignants (finances, marketing etc.) sont issus du groupe ESC Dijon, les autres sont tous des professionnels du secteur implantés, qui interviennent à travers des modules de spécialisation. Récemment, nous avons reçu le directeur de l’Espace Pierre Cardin, le responsable de la répartition de la SACEM ou encore le responsable mécénat du musée d’Orsay.
Nous avons un réseau d’anciens très établis auquel nous faisons régulièrement appel, à l’image de Benjamin Costantini issu de la promotion 2010 qui est aujourd’hui responsable de contenu chez Reed-Midem. Nous organisons également des tables rondes en partenariat avec l’Alliance Française sur des sujets variés comme les nouveaux modèles économiques culturels ou l’avènement du mécénat participatif.
À ce propos, que pensez-vous des changements qui impactent le monde de l’art et de la culture ?
Les acteurs privés ont compris que la culture pouvait être rentable. Chaque année, de nouvelles niches apparaissent avec son lot d’interrogations. L’émergence du mécénat participatif en est un très bel exemple. Cette nouveauté a ouvert le champ des possibles en proposant un financement qui s’adresse à chacun d’entre nous.
Le digital a également généré de grands bouleversements. La communication hors médial s’est renforcée et il est nécessaire aujourd’hui de monter des plans de communication globaux et d’en maitriser les outils.
Nous sommes en permanence dans le partage d’informations. C’est devenu un automatisme.
Plus d'informations sur le Mastère spécialisé en Management des Entreprises Culturelles et des Industries Créatives, ESC Dijon-Bourgogne
Les lunettes intelligentes Google Glass vont s’inviter dans la visite « augmentée » des musées.
Le projet Google Glass est un programme de recherche et développement lancé en 2014 par Google. Les Google Glass sont des lunettes affichant des informations issues d’Internet en surimpression de la vue classique (principe de la réalité augmentée).
Il n’en fallait pas plus pour que le monde des musées s’intéresse à ce projet alors même que la technologie des Google Glass est toujours en phase d’expérimentation.
Selon l’entreprise GuidiGo spécialisée dans les audio-guides et applications touristiques et muséales, ces lunettes d’un nouveau genre permettraient aux visiteurs d’avoir accès à plus de contenu en étant face à une œuvre.
Il serait dès lors possible de voir des détails que nous n’aurions pas remarqués ou tout simplement de zoomer sur l’œuvre pour en découvrir les moindres ...
Dire sans être vu : quand la communication révolutionne le monde de l’art.
Un article publié sur le site Gallerist du New York Observer il y a quelque temps avait attiré notre attention. Celui-ci souligne l'importance grandissante des relations presse dans le monde de l'art.
Il fut un temps où l'on n'y pensait pas. Puis où l'on osait pas. Maintenant, la question ne concerne plus la nécessité mais le choix de la stratégie de relations presse à adopter. La bonne communication n’est pas aussi visible qu’on le penserait, c’est une arme furtive. Elle est partout et nulle part à la fois. Elle doit s’immiscer dans les moindres recoins, être omniprésente tout en sachant se faire discrète.
Lire la suite >>>Groupon propose aux musées d'avoir recours au Yield management
Groupon.fr est un site de e-commerce basé sur le concept d'achat groupé. En d'autres termes, des personnes font groupe pour obtenir une remise substantielle sur un produit. Faire appel à ce site assure pour les annonceurs, ici les musées, un trafic important vers leurs produits et services.
C’est le cas du Museum Kunstpalast de Düsseldorf qui a eu recours à Groupon.fr pour augmenter la fréquentation de son établissement, en offrant un rabais important sur les prix d’entrée pendant les heures creuses.
D’après un sondage mentionné dans un article de l’Association of Science-Technology Centers (ASTC), les visiteurs attirés par l’offre de Groupon sont des personnes qui n’ont pas visité de musée depuis trois ans. Cette méthode réussi à élargir la clientèle en éliminant une barrière pour les non-initiés. Le public qui ne fréquente pas ou ...
Lire la suite >>>Les Trois Grâces de Lucas Chranach.
Le financement participatif (crowdfunding) est un outil marketing d’un nouveau genre. Ce mécanisme permet de récolter des fonds, généralement des petits montants, auprès d’un large public en vue de financer un projet créatif (musique, édition, film, etc.) ou entrepreneurial. En soumettant son idée sur une plateforme spécialisée, l’entrepreneur teste son projet: constitution d’une communauté de prescripteurs, tendances…
Le Louvre a créé une plateforme de financement participatif : « Tous mécènes. » Désireux de sensibiliser le grand public au don en ligne, le plus grand musée du monde s’est fixé comme objectif la levée d’un million d’euros en trois mois pour l’acquisition des « Trois Grâces » du peintre Lucas Chranach.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
Toutes ses contributions >>>