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Thomas Paris Directeur scientifique du Mastère spécialisé Médias, Arts et Création à HEC Paris
Arts | Institutions | Marché | Mécénat | Médias
PAULINE WEBER | 16.03.2015 | 10:37

Le Campus d'HEC PARIS à Jouy en Josas dans les Yvelines


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
Biographie >>>

"Les carrières dans la cultures ont de plus en plus trans-sectorielles."

Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionalisme et forte culture générale.

Thomas Paris, Directeur scientifique du Mastère spécialisé Médias, Arts et Création à HEC Paris a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.

Thomas Paris, votre mastère spécialisé Médias, Art et Création a été crée en 2009, quels en sont les fondamentaux ?

Avant la création de ce master, nous avions mis en place un programme il y a une trentaine d’année qui proposait une sélection de cours optionnels regroupés dans une mineure. C’est devenu ensuite une majeure, 3ème année de spécialisation. Le Mastère spécialisé Médias, Art et Création est donc le prolongement de ce programme avec un certain recul. Nous avons vraiment pour ambition de professionnaliser les métiers de la culture.

La culture ne se gère pas de la même manière que les autres secteurs. Nous souhaitons couvrir l’ensemble des secteurs : cinéma, spectacle vivant, marché de l’art, jeux vidéos. Les carrières dans la culture sont en effet de plus en plus trans-sectorielles et cette tendance s’est confirmée avec le temps. 

Quelle est la spécificité, la plus-value de votre programme par rapport à celui que d’autres écoles peuvent proposer ?

Notre ambition est de préparer à la fois à un premier poste mais aussi à faire à carrière dans plusieurs secteurs. Cela implique qu’au-delà de la « boite à outils » du manager de la culture qui permet à nos étudiants de maîtriser les bases du management (marketing, communication, finance etc.) adaptées au secteur de la culture, nous nous efforçons de leur donner une capacité d’analyse et de compréhension qui leur permettra de s’adapter aux évolutions sectorielles.

Notre programme mêle cursus d’enseignements et mises en pratique. Intégrer notre mastère spécialisé, c’est entrer dans un écosystème, c’est s’ouvrir à un carnet d’adresses. Nos anciens manifestent en effet un véritable attachement au programme.

Sur quels critères sélectionnez-vous vos candidats ?

Au-delà du niveau général, nous privilégions avant tout l’ouverture d’esprit, gage de capacité d'évolution dans les différents secteurs de la culture Nos candidats doivent être en adéquation avec cette philosophie particulière de notre mastère, selon laquelle les problématiques des différents secteurs de la culture se font écho les unes aux autres. On recherche en outre des personnes qui ont un esprit critique et qui se questionnent sans cesse.

Les profils recrutés viennent généralement de Sciences Po, Normal Sup. d’histoire de l’art, d’école d’ingénieurs ou d’universités étrangères. Mais nous sommes attentifs à l’ouverture de notre formation, et aux profils atypiques. A titre d’exemple, nous avons récemment eu une élève d’une école hôtelière.  

À quels métiers phares formez-vous principalement vos étudiants ? Quels sont les débouchés et les types d’entreprises intégrés ?

Les passerelles entre les secteurs sont de plus en plus importantes. Un vrai décloisement s’opère et le phénomène ne cesse de s’accélérer. Chaque année de nouveaux stages, de nouvelles entreprises  viennent enrichir la base de notre réseau.  Nous cherchons de plus à plus à nous internationaliser et notre bassin de placement est appelé à s’étendre de plus en plus.

Comment vous êtes-vous adaptés face aux exigences et aux difficultés actuelles du marché de l’emploi culturel ?

Pour être honnêtes, nous ne l’avons pas trop vécu et n’avons pas eu à nous adapter. Nos étudiants trouvent globalement sans avoir besoin de beaucoup de soutien. Et s’ils ne trouvent pas exactement ce qu’ils veulent, ils font des concessions. De plus, les rémunérations sont moins élevées que dans d’autres secteurs, c’est une réalité. Mais la contrepartie est une forte motivation, qui est très valorisée dans les recrutements. C’est le propre des carrières dans la culture.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune étudiant désireux de percer dans le monde de la gestion de la culture ?

Nous sommes sur des métiers de passion. Il faut donc être conscient que des arbitrages sont parfois nécessaires. La motivation est intrinsèquement liée à la passion sectorielle. Concrètement, il faut donc multiplier les stages  et aller voir la réalité du terrain et rencontrer le plus de monde possible. Notre mastère donne par ailleurs accès à une variété de métiers et nous sommes en mesure d’accompagner des profils multiples.

À propos du digital, quels en sont les enjeux selon vous ? Pensez-vous qu’il ait complétement bouleversé les métiers de la communication ?

Le digital est encore en voie de déploiement. Cela exige des personnes capables de remettre en cause des états établis, capable de prendre des risques. La jeunesse est un atout, pour pouvoir s’adapter sans être enfermé dans d’anciennes normes. Les institutions sont encore à la traine de ces innovations et les enjeux d’adaptation sont aussi liés aux lourdeurs du système. Ce sont les générations de demain qui feront évoluer ce secteur.

De plus en plus de nos étudiants partent dans des starts-up du monde de la communication digitale. Tout ça va se mettre en place petit à petit car la tendance est irrésistible. Le monde est numérique, il faut en accompagner la mutation.

Plus d'informations sur le Mastère spécialisé Médias, Arts et Création de HEC Paris

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Rédacteur en chef du magazine L'Œil
Artistes | Arts | Institutions | Médias
LÉA CHAUVEL LÉVY | 12 Avril 2016 | 10:04

Fabien Simode, Rédacteur en chef du magazine L'Œil


LÉA CHAUVEL LÉVY
Journaliste Culture
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Le Blog 360° est allé à la rencontre de Fabien Simode, rédacteur en chef, depuis dix ans, du magazine L'Œil. Esprit véloce, qui a en grande partie contribué au succès d’estime de ce magazine historique, Fabien Simode nous parle de son métier. Passion et discernement font son quotidien professionnel.

Vous sortez tout juste d'une exposition Fabien Simode, quel y était votre rôle ?

Je suis allé voir l'exposition des nommés du prix Artagon qui met en compétition les plus importantes écoles d'art en France, en Belgique, à Monaco et en Suisse, afin de récompenser la jeune création au plus tôt. Mon rôle ? Comprendre ce qui se passe, sentir les tendances, échanger avec les artistes et les acteurs de l'art, bref, être en état de veille permanent afin de pouvoir traduire le monde de l'art dans L'Œil.

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Rencontre avec l'équipe du Prix Sciences Po pour l'art contemporain
Arts | Marché | Médias
PAULINE WEBER | 30 Mars 2016 | 03:03

“Pour cette 7ème édition, nous avons voulu instaurer un vent de rupture.” De gauche à droite, Lydia Foster, Julie Ackermann, Olivier Alexanian et Thibaut Vignez-Scoth


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
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Lancé en 2010 par quatre étudiants, le Prix Sciences Po pour l’art contemporain reste fidèle à sa double ambition, celle de promouvoir la jeune création tout en sensibilisant à l’art contemporain. 

Récompensant chaque année un jeune artiste de moins de 35 ans résidant et travaillant en France, la prochaine édition se déroulera la deuxième quinzaine d’avril dans les locaux de Sciences Po au 28 rue des Saint Pères avec une remise de prix le 26 avril. 

Nous avons pour l’occasion rencontré l’équipe à la tête de cette 7ème édition : Julie Ackermann, Olivier Alexanian, Lydia Foster et Thibaut Vignez-Scoth. 

Sous l’impulsion de Richard Descoings, Sciences Po s’est véritablement ouvert à de nouveaux horizons. La création du Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain s’inscrit-elle également dans cette ...

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Directeur de l’ICART
Artistes | Arts | Institutions | Marché
PAULINE WEBER | 09 Mars 2016 | 06:03

Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART


PAULINE WEBER
Rédactrice Art et Culture
Biographie >>>

Président et fondateur de Artistik Rezo, Nicolas Laugero Lasserre a pris ses fonctions de directeur de l’ICART en novembre 2015. Collectionneur invétéré de street-art et fort d’une expérience de près de 20 ans à l'Espace Pierre Cardin, il a su mettre à profit son expertise en la matière en créant une spécialité en art urbain au sein du MBA en marché de l’art.

En tant que nouveau directeur de l’ICART, quels sont les grands chantiers auxquels vous souhaiteriez vous attaquer pour accroître la visibilité de l’école ?

En trois mois, je pense que le signal du changement a véritablement percuté les esprits.

Bien entendu, je respecte l’institution que représente l'ICART, forte de ses 50 ans d'existence et ses 5 000 anciens mais aujourd’hui c’est une ...

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Responsable des Formations à l'IESA de Lyon
Marché | Mécénat
FRANÇOIS BOUTARD | 25 Janvier 2016 | 11:01

IESA à Lyon, 2 place Antonin Jutard

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