Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART
Nicolas Laugero Lasserre, directeur de l’ICART
Président et fondateur de Artistik Rezo, Nicolas Laugero Lasserre a pris ses fonctions de directeur de l’ICART en novembre 2015. Collectionneur invétéré de street-art et fort d’une expérience de près de 20 ans à l'Espace Pierre Cardin, il a su mettre à profit son expertise en la matière en créant une spécialité en art urbain au sein du MBA en marché de l’art.
En tant que nouveau directeur de l’ICART, quels sont les grands chantiers auxquels vous souhaiteriez vous attaquer pour accroître la visibilité de l’école ?
En trois mois, je pense que le signal du changement a véritablement percuté les esprits.
Bien entendu, je respecte l’institution que représente l'ICART, forte de ses 50 ans d'existence et ses 5 000 anciens mais aujourd’hui c’est une révolution à tous les étages qui est en marche.
Elle est basée sur une pédagogie plus participative et par projet. Nous organisons en effet des séances de coaching pour les étudiants, des master class chaque semaine avec des personnalités inspirantes.
En parlant des étudiants, sur quels critères les sélectionnez-vous ?
Je souhaite avant tout constituer des équipes, comme si je montais une start-up. Je rencontre des profils formidables. Un seul mot d'ordre : une motivation d'acier et de l'ambition.
À quels métiers phares les formez-vous principalement ? Quels sont les débouchés et les types d’entreprises intégrés ?
Ils tournent autour de 4 secteurs principalement : le spectacle, l'art, la musique et le cinéma.
On recense par ailleurs près de 80 métiers du secteur culturel autour des artistes. C’est très large et cela va de la communication à l’évènementiel, l’administration, la production, la diffusion ou encore le marché de l'art...
ICART, École des Métiers de la Culture et du Marché de l'Art, Courtesy ICART
Et pour rendre vos programmes toujours “professionnalisants”, quels sont les moyens adoptés ?
Nous faisons appel à des intervenants pro et captivants, nous mettons nos élèves face à des études de cas réelles en mode agence avec à la clé un coaching personnalisé et des stages longs et à plein temps à l'image de nos MBA : 6 mois de cours puis 6 mois de mission pro.
De quoi faire forger une motivation de fer à vos nouvelles recrues ! Serait-ce le type de conseils que vous donneriez à un jeune étudiant désireux de percer dans le monde de la communication art et culture ?
Tout à fait ! Il faut être passionné et ambitieux pour venir dans notre milieu et y réussir. Ne pas compter ses heures les premières années et trouver rapidement sa spécialisation, sa valeur ajoutée et la partager avec les autres.
Nous sommes en pleine révolution digitale, comment vous positionnez-vous face à cela ?
J'organise avec l'Icart, l’école 42, HEC et Normale Sup un Hackathon autour de l'art et du digital.
Les 10 prochaines années vont en effet être passionnantes car à mon sens tout est encore à construire dans notre secteur !
Une dernière question : pensez-vous que l’exception culturelle est en danger face au modèle anglo-saxon ?
Il est urgent que la France incarne une ambition culturelle forte, et une vision pour son Ministère de la culture souvent mal incarné. Son modèle est trop conservateur et tourné vers le patrimoine alors que nous avons des atouts immenses et des artistes exceptionnels.
La culture porte une espérance que l'Etat doit être capable d'incarner au plus haut niveau.
Plus d'informations : découvrez ici les formations proposées par l'ICART
France Info
"Les professionnels de la culture doivent sortir de leur monde !"Anne Chepeau, Radio France / © Christophe Abramowitz
Depuis près de 30 ans, Anne Chepeau est à l’antenne de France info. Férue de culture, elle tente de concilier ses goûts personnels avec la mission de service publique d’une radio qui touche 4,5 millions d’auditeurs. S’il lui arrive de garder pour elle certains de ses coups de cœur, notamment dans le domaine de l’art contemporain, c’est que le travail de médiation est souvent négligé par les communicants.
Au sein de la rédaction d’une grande radio, vous avez la responsabilité de rendre compte d’événements qui se donnent à voir. Est-ce une sinécure ou une punition ?
Lire la suite >>>Consultante chez m-O conseil
"Il est encore difficile de pénétrer le monde de l’art quand on a commencé sa carrière dans d’autres univers"Angélique Aubert
Après 5 ans passés chez le promoteur immobilier Emerige à développer les projets artistiques aux cotés de Laurent Dumas, Angélique Aubert rejoint le cabinet de conseil en recrutement m-O conseil, afin de développer un département dédié au recrutement dans le monde de la culture et lance une activité de conseil en projets culturels. Questions sur un parcours passion...
Longtemps vous avez mené des projets au sein de grandes entreprises. Quelle envie vous pousse à proposer aujourd’hui deux offres, l’une de recrutement culturel, l’autre de conseil pour collectionneur, mais à votre compte ?
Angélique Aubert : Mon fil rouge, c’est la diffusion de l’art. Aujourd’hui, un amateur d’art qui a envie d’acquérir quelques œuvres ne sait pas forcément comment s’y prendre. Pour entrer dans l’univers des galeries et des artistes contemporains, il faut un passeur.
Lire la suite >>>Fondateur de Communic'Art
"Bien communiquer est un art à forte valeur ajoutée"François Blanc fondateur de Communic'Art – devant "Marcel et Salvador", 2006, Jean-Michel Alberola
Journaliste art au Monde
“Attaché de presse… c’est un métier ingrat”Harry Bellet, Journaliste art au Monde
Journaliste art au Monde, Harry Bellet décrit d’une plume ironique et tendre le milieu de l’art contemporain. Il nous livre içi son expérience des rapports entre journaliste et communicants. Instructif autant qu’avisé.
Pour Art 360 by Communic’Art, le journaliste et écrivain explique comment la presse en général et le Monde en particulier tentent de rendre compte de la mondialisation du marché, en faisant bon usage des ressources de la communication.
A la différence de beaucoup de journalistes, vous n’affichez pas de mépris pour les gens de communication. Pourquoi cette mansuétude ?
Harry Bellet : D’abord parce que c’est un métier ingrat, il faut avoir vécu un voyage de presse pour s’en rendre compte. Balader des touristes, ce n’est pas drôle, des touristes français encore moins, et si c ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par FRANÇOIS BLANC
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