Laurène Blottière de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Laurène Blottière de la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Laurène Blottière est coordinatrice de la promotion, des partenariats et des événements à la Direction de la communication et du développement de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Titulaire d’un DESS d’histoire de l’art à l’université Paris I Panthéon Sorbonne enrichi d’une année de muséologie à l’École du Louvre, Laurène Blottière nous décrit son parcours et les enjeux de son métier.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer la Fondation Cartier pour l’art contemporain ?
Durant cinq ans, j’ai été en charge de la communication de l’ensemble des projets culturels organisés au sein des Galeries Lafayette et de toutes les expositions programmées à la Galerie des Galeries, un espace culturel de 300 m² au cœur du magasin Haussmann. Cette expérience a été particulièrement enrichissante car tout était à développer : la communication, les relations presse, le développement des publics et les partenariats.
Ce fut également l’occasion de voir naître un nouveau département au sein des Galeries Lafayette, à savoir une direction du mécénat et de l’image ayant pour mission notamment de soutenir des expositions d’institutions culturelles ou de festivals et de foires prestigieuses telles que la FIAC, le Festival de mode et de design à Hyères.
J’ai ensuite intégré la Fondation Cartier pour l’art contemporain en qualité de Coordinatrice de la promotion, des partenariats et des évènements au sein de la Direction de la communication et du développement il y a presque trois ans. Travailler à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, c’était rejoindre une institution référente dans le monde de la culture en France et à l’international.
En quoi consiste votre métier au quotidien ?
J'assure la promotion de l'institution et de ses activités à savoir les expositions et les évènements (notamment les spectacles vivants appelés " Les Soirées nomades " et les soirées de rencontres-débats "Les Nuits de l'incertitude") mais également les activités en direction du jeune public ou encore les parutions de nos éditions. Pour ce faire, j'assure la mise en place et le suivi des plans médias, des partenariats médias/hors médias.
J’assure également la coordination des évènements de relations publiques telles que les previews, les vernissages, les évènements extérieurs, etc.
Fondation Cartier pour l'art contemporain, 261 Boulevard Raspail, 75014 Paris
Combien de personnes forment votre équipe ?
Je travaille en étroite collaboration avec Sonia Perrin, Directrice de la communication et du développement de la Fondation Cartier.
Notre équipe est formée de deux personnes à la communication éditoriale, trois personnes au pôle digital ainsi qu’une chargée de projets communication et développement (communication interne en direction de la Maison Cartier, relations avec les collectionneurs, les foires et cercle d’amis de la Fondation Cartier).
Nous sommes par ailleurs en lien permanent avec le responsable presse ainsi qu’avec le Service des publics et la communication interne de la Maison Cartier.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune étudiant désireux de se lancer dans une carrière culturelle ?
Je pense qu’il faut faire le tri et bien choisir sa formation car il en existe de plus en plus ! Il est également primordial de bien se renseigner sur les différents métiers du secteur culturel. Réaliser des stages ciblés permet ainsi de développer ses compétences, son réseau et d’acquérir une certaine expertise afin de se spécialiser un maximum.
Quels outils de communication développez-vous pour assurer la promotion de vos expositions ou événements ?
Nos outils de communication sont très variés. Nous disposons au sein de la Direction de la communication et du développement d’un pôle de communication éditoriale ainsi que d’un pôle digital qui nous permettent de mettre en place et de développer beaucoup d’outils : dossiers de presse, flyers, affiches, annonces presse, bannières web, sites web dédiés, guides visiteurs, guides pour le jeune public, etc.
Nous sommes présents sur tous les supports : affichage, télévision, radio et nous sommes parmi les institutions culturelles les mieux positionnées sur les réseaux sociaux.
La Fondation Cartier a une présence digitale forte. Comment avez-vous développé votre stratégie ?
La Fondation Cartier s’est très tôt intéressée aux possibilités que pouvait offrir le digital via son site Internet mais aussi à travers l’ensemble des réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn, Google +, France Culture + etc. La Fondation Cartier produit également de nombreuses vidéos et plus de 300 vidéos sont disponibles sur notre chaine Youtube.
Nous diffusons des contenus inédits pour nos plateformes digitales. Par exemple, à l’occasion des 30 ans de la Fondation Cartier pour l’art contemporain en 2014, nous avons passé commande au photographe japonais Nobuyoshi Araki qui a réalisé spécifiquement pour Internet un diaporama de plus de 1300 photographies rassemblées sous forme de journal intime.
Enfin, nous développons actuellement un site Internet dédié au jardin de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Ce projet est développé en collaboration avec le Museum National d’Histoire Naturelle.
Quelles sont vos prochaines expositions ?
La Fondation Cartier propose depuis plus de 30 ans, des expositions extrêmement variées et donne la parole aux artistes du monde entier. Le dernier temps fort a été celui de la célébration des 30 ans de la Fondation de mai 2014 à mars 2015. Une année riche en événements où la collection de la Fondation Cartier (plus de 1400 œuvres) a été particulièrement mise en avant.
Nous présentons actuellement l’exposition Bruce Nauman jusqu’au 21 juin. Nous préparons également le lancement de l’exposition « Beauté Congo 1926 – 2015 Congo Kitoko » le 11 juillet prochain. L’exposition témoignera de l’extraordinaire vitalité culturelle de la République Démocratique du Congo et retracera près d’un siècle de création artistique.
Plus d'informations: Découvrez le site de la Fondation Cartier pour l'art contemporain
Campagne publicitaire de Marseille-Provence 2013 créée par l'agence Leg.
1,5 million d’euros. C’est le chèque que signe chaque année l’Union européenne à la ville élue « Capitale européenne de la culture ». Outre cette somme, les communes candidates recherchent surtout un titre prestigieux aux nombreuses retombées économiques. Ce précieux sésame est l’opportunité pour chaque ville, détentrice du label durant une année, d’élargir sa notoriété et de transformer, voire redorer son image.
A l’heure du clap de fin pour Marseille-Provence 2013, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs et 400 événements, comment une ville peut-elle continuer à bénéficier de la médiatisation et de l’engouement du public, soit prolonger les effets bénéfiques du label ?
Lire la suite >>>Afin de de prospérer, les musées ont plus que jamais besoin de responsabiliser leurs communautés.
Depuis janvier, le Dallas Museum of Art (DMA) propose une adhésion gratuite. C’est la première étape d’un plan visant à créer une relation à long terme avec ses visiteurs en offrant à ces derniers une expérience personnalisée et participative avec l’institution.
Plutôt qu'un modèle transactionnel classique basé sur l’échange entre argent et service, le DMA inaugure un modèle reposant sur les relations entre l’institution et ses visiteurs, intitulé « DMA Friends ». Le pari étant qu’un attachement accru du visiteur au musée générera au moins autant de revenu que le fait une adhésion standard.
Le musée a mis en place un programme de fidélisation qui récompense les membres pour leur présence et leurs interactions avec l’institution. Un cercle vertueux participatif qui permet de décupler l’implication ...
Lire la suite >>>A partir du 7 septembre, l'exposition AD Intérieurs 2013 convie 14 stars de la décoration à ré-inventer un hôtel particulier du XVIIe siècle.
Depuis 2010, le magazine AD organise une exposition AD Intérieurs mettant à l'honneur les grands noms de la décoration. L'exposition aura lieu cette année à l'Enclos des Bernardins, un hôtel particulier du XVIIe siècle dans le 5e arrondissement parisien.
Au fil des ans, ce bâtiment, dont une partie de la construction est attribuée à Mansart, a eu une vocation monastique et communautaire, avant d'être inscrit au patrimoine historique en 1926.
Bientôt, un nouveau projet immobilier dessinera le futur de ce lieu. Mais avant, 14 architectes, décorateurs et designers sont invités à décorer cette magnifique demeure autour du thème de la métamorphose, sujet qui correspond parfaitement à ces professionnels habitués à transformer et ré-inventer des lieux et des habitudes.
Lire la suite >>>Lost In Paris: vous avez jusqu'au 11 Janvier 2014 pour découvrir l'exposition au Lieu du Design
L'exposition "Lost in Paris" organisée dans Le Lieu du Design est consacrée au design et au tourisme à Paris et en Ile-de-France.
Pour l'évènement, on a fait appel à deux créateurs talentueux, Maurizio Galante et Tal Lancman, qui délivrent au public leur vision du projet. L'exposition "Lost in Paris" s'insère dans le cadre de la Paris Design Week qui a lieu du 9 au 15 septembre 2013.
L'exposition présente ainsi le travail des deux créateurs qui ont décidé de porter un regard nouveau sur la ville de Paris et sur la région Ile-de-France.
Il s'agit pour les Parisiens de redécouvrir leur ville en y portant un regard neuf et résolument tourné vers le design.
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Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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