L’établissement public « Paris Musées » réunit désormais les 14 musées municipaux et les services mutualisés en charge de la gestion, de la production des expositions et des événements culturels, du suivi des collections et des éditions.
L’établissement public « Paris Musées » réunit désormais les 14 musées municipaux et les services mutualisés en charge de la gestion, de la production des expositions et des événements culturels, du suivi des collections et des éditions.
Delphine Levy, ancienne directrice adjointe du cabinet de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris, dirige actuellement Paris Musées. Récemment questionnée par le Journal des Arts, elle souligna les points d’amélioration pour la communication des musées qui dépendent de cet établissement publique.
Un point important concernant la fréquentation des musées est la gratuité de ces derniers pour le public. Cette mesure a permis de multiplier par trois le nombre de visiteurs, mais ce bon résultat reste insuffisant. Afin d’accroître encore la fréquentation, Delphine Lévy insiste sur la nécessité de faire évoluer les mentalités, cela passant notamment par l’éducation. À cet effet, il est prévu de mettre en place des partenariats avec des écoles et des centres de loisirs. Et lorsque les enfants ne pourront aller à l’art, c’est l’art qui ira aux enfants sous forme de visites virtuelles. Aussi, Paris Musées repense sa politique en vue de l’accueil des personnes à mobilité réduite.
Afin d’améliorer la visibilité des musées, de nouveaux sites Internet sont et seront réalisés, chaque établissement devant à terme être doté d’un site nominatif et original. La médiation et l’accueil du public sont deux autres points essentiels de la réforme à venir et bénéficieront d’une nouvelle approche. Un renouvellement accru des accrochages et des muséographies devrait aussi permettre une meilleure visibilité.
La fidélisation des publics, autre point crucial, s’articulera autour de nouveaux outils, comme une carte d’abonnement qui incitera à la répétition des visites pour l’ensemble d’un réseau dont elle devra faciliter la découverte. Ce même réseau devrait être consolidé par des partenariats sous forme d’expositions transversales aux différents établissements. Cela sera le cas par exemple pour l’exposition « Paris 1900 » en 2014 au Petit Palais. Des partenariats internationaux et l’itinérance des expositions sont aussi envisagés.
Des mesures ambitieuses dont les premières applications se veulent encourageantes, en effet, les établissements concernés ont en moyenne augmenté leur fréquentation de 25% sur le premier semestre 2013.
Retrouvez Paris Musées en vidéos sur leur chaîne Dailymotion.
Pour Me Jean-Jacques Neuer, avocat spécialisé dans les contentieux liés au marché de l’art, la communication est un mal nécessaire. À partir du litige qui opposait la Picasso administration aux époux Le Guennec, décryptage d’une stratégie judiciaire.
Dans l’affaire de recel d’œuvres d’art, où vous défendiez la Picasso administration contre les époux Le Guennec, qui prétendaient avoir reçu de Picasso un don de 271 œuvres, pourquoi avez-vous dénoncé ceux qui en avaient fait « une histoire de lutte des classes » ?
Jean-Jacques Neuer : La France a une fragilité en ce qu’elle a un rapport ambigu à l’argent. Pour s’assurer de la sympathie de l’opinion, la partie adverse avait d’emblée pris cet angle de communication : je défendais la plus puissante succession d’artiste contre un modeste électricien !
Lire la suite >>>Depuis 45 ans, un couple de psychiatres, spécialistes du langage, compose une collection d’art conceptuel.
En ouvrant leur collection aux visites privées, en leur domicile de Marseille, ils démontrent que le marché de l’art n’est pas un « shopping » comme les autres. Une belle histoire de partage autour de l’art.
Médecins psychiatres et collectionneurs en duo depuis 45 ans, vous ouvrez les portes de La Fabrique, une ancienne filature marseillaise qui abrite vos œuvres, mais qui est aussi votre lieu de vie. A qui sont destinées ces visites ?
Josée et Marc Gensollen : Depuis nos premières acquisitions, nous concevons notre collection comme un acte de transmission plutôt que de privatisation. C’est pourquoi nous prêtons volontiers les pièces qui nous sont demandées pour des expositions.
Lire la suite >>>Anaïs de Senneville est depuis 2015, en charge de la programmation au sein de la Société des Amis du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Pour fidéliser les membres de l’association, distinguer cette dernière de ses nombreuses homologues parisiennes, et séduire les mécènes indispensables à son activité, il lui faut mettre en oeuvre une communication équilibrée.
Le diner annuel reste l’événement le plus visible des sociétés d’amis. Comment distinguer le diner du MAM des autres événements comparables à Paris et dans le monde ?
Anaïs de Senneville : Nous avons créé en 2008 notre premier dîner de gala pour soutenir le musée. Il se tient tous les ans, la veille du vernissage de la FIAC.
Lire la suite >>>Géraldine Bareille et Nicolas Renucci lancent SPRING, une agence d’Art contemporain innovante et engagée. SPRING se veut un modèle inédit qui répond aux mutations du marché de l’art.
SPRING fait son Great Opening avec une exposition collective des premiers artistes accompagnés par l’Agence, le 28 novembre 2019, 7 rue Froissart, 75003 Paris.
Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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