AU TEMPS DU CORONAVIRUS, COMMUNIC'ART DONNE LA PAROLE À SES CLIENTS.
En cette période de confinement, quelles sont les actions menées par l’équipe du château d’Auvers-sur-Oise pour poursuivre votre action en tant qu’institution culturelle ?
Delphine Travers : En cette période particulière, où la culture est omniprésente et nous aide lors de notre confinement, nous transposons les expériences à vivre au château d’Auvers de manière virtuelle afin que nos publics puissent continuer à découvrir la richesse et la diversité culturelle du château.
Puisque le public ne peut pas venir au château d’Auvers, c’est donc le château qui vient vers lui.
Nous avons placé le digital au cœur de notre dispositif en proposant du contenu exclusif sur la dimension patrimoniale et les jardins, le parcours dédié à l’impressionnisme ainsi que notre programmation culturelle ou encore la mise en ligne de tutoriels pour la réalisation d’ateliers créatifs dédiés au jeune public. L’équipe du château, actuellement en télétravail, s’est engagée dans la création et la mise à disposition de contenus.
Nous proposons également de dévoiler la collection d’œuvres départementale du château. Aussi, l’exposition temporaire dédiée à l’artiste de Land Art Nils Udo, qui devait avoir lieu à partir du 6 mars, a été virtualisée, en créant une galerie présente sur notre site web. En complément, nos publications sur les réseaux sociaux dévoilent les coulisses de l’exposition.
Nous restons aussi en lien avec notre public et montrons un château et un parc vivants en dévoilant régulièrement quelques spécimens de notre collection d’iris actuellement en fleur, dont l’iris des jardins qui a tant inspiré Monet et Van Gogh.
En quoi est-il important pour vous de maintenir le lien avec vos communautés et vos publics ?
DT : La crise sanitaire actuelle a provoqué l’annulation de nombreux événements qui étaient autant de moments de rencontre avec nos publics. C’est le cas pour le Festival des arts et du végétal, prévu en mai, qui est reporté en 2021.
Il est donc fondamental de maintenir le contact et les échanges avec nos communautés, afin de montrer que nous sommes toujours présents à leurs côtés, pendant et après la crise. L’idée consiste à montrer dès à présent la beauté du château d’Auvers et de son parc de 9 hectares, à 30 minutes de Paris, comme étant un lieu idéal de sortie, pour se ressourcer dès la fin du confinement.
Comment considérez-vous le rôle de la culture et de l’art dans ce contexte de crise sanitaire, de confinement ?
DT : Durant cette période complexe et inédite durant laquelle chacun est invité à rester chez soi, l’art et la culture représentent de véritables moyens de se ressourcer, de voyager, de rêver et de s’évader, comme une fenêtre ouverte sur le monde.
Il s’agit à la fois d’une mission citoyenne, divertissante et pédagogique, qui doit montrer que l’expression créative renforce le lien entre les individus durant une période de distanciation sociale.
C’est aussi une aide évidente pour supporter cette épreuve et nous montrer que « l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art », pour reprendre les mots de l’artiste Robert Filliou. Regardons-nous la nature de la même manière après avoir vu les Iris ou les Tournesols de Van Gogh ?
Quelles leçons tirez-vous de cette expérience inédite et quel impact aura-t-elle selon vous sur les institutions culturelles et touristiques ?
DT : Cette période complexe aura un fort impact sur la fréquentation de l’ensemble des sites culturels et touristiques. À très court terme, l’enjeu principal consiste à organiser les mesures sanitaires et de précaution nécessaires pour permettre à nos équipes de travailler en toute sérénité et pour accueillir nos visiteurs dans des conditions irréprochables. J’ai à cet effet nommé, au sein de l’équipe, un groupe Covid-19 qui veillera à la mise en œuvre et au respect strict des directives gouvernementales en matière de sécurité.
Nous avons tiré de cette expérience la nécessité d’opter pour des organisations agiles, afin de nous adapter à un environnement en constante évolution. Enfin, il devient évident d’optimiser les synergies entre les services offerts entre le virtuel et le réel pour proposer une expérience globale homogène pour l’ensemble de nos publics.
Quels sont les projets à venir du château d’Auvers-sur-Oise après le confinement ?
DT : La majorité de notre programmation culturelle qui devait se dérouler de mars à fin juillet a été reportée en 2021 dont l’exposition dédiée à l’artiste Tony Soulié. Nous préparons donc la programmation pour 2021.
Nous organiserons à la rentrée 2020, si les directives gouvernementales le permettent, deux représentations théâtrales en plein air autour de la correspondance entre Vincent et Théo Van Gogh, à l’occasion des Journées du patrimoine en septembre.
Au quotidien, nous poursuivrons notre travail d’entretien et de valorisation des jardins à la française et du parc. De manière générale, nous travaillons aussi à faire évoluer nos offres afin d’enrichir nos services et d’apporter quelques touches de nouveauté que nos visiteurs auront le plaisir de découvrir lors de la réouverture du château d’Auvers, que j’espère la plus proche possible.
La Maison Dior a demandé à 15 femmes artistes venues du monde entier de créer une œuvre autour de cette fragrance au flacon motif pied-de-poule.
Avant d’être couturier, Christian Dior était un galeriste réputé qui eut la chance d’exposer et de côtoyer Bernard Buffet, Joan Miró, Salvator Dalí, Man Ray ou Giacometti.
Dans la continuité de ce lien historique avec l’art, Dior met en avant son parfum emblématique "Miss Dior". Les univers de la Mode, de l’Art et du Design se confondent de plus en plus, c’est un fait. Cet événement est-il un moyen de placer le petit monde de la couture au centre des institutions culturelles les plus prestigieuses ou le signe d’un retour à une période dorée de la création artistique lorsque stylistes et plasticiens ambitionnent de travailler ensemble au service de l’art et du beau ?
Lire la suite >>>En 2013, le ministère de la Culture et de la Communication célèbre les dix ans de la loi du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations.
Les « Entretiens du mécénat » se sont déroulés les 5 et 6 novembre, au Grand Palais à Paris. Organisés par la mission du mécénat du ministère, dans le cadre des 10 ans de la « loi Aillagon » du 1er août 2003 relative au mécénat, aux associations et aux fondations les Entretiens ont permis de témoigner de l'initiative, de la richesse et de la diversité des actions encouragées par le dispositif de 2003.
Lire la suite >>>MyArtMakers est le premier site internet dédié à l’art contemporain sur commande. Il ne s’agit pas d’une galerie virtuelle comme il en existe des dizaines sur la toile. MyArtMakers est une plateforme de mise en relation directe qui permet à des demandeurs (particuliers et entreprises) d’accéder aux multiples savoir-faire d’une communauté d’artistes professionnels (peintres, sculpteurs, illustrateurs, photographes, art designer…) pour la réalisation d’oeuvres d’art sur commande. L’approche est très flexible est permet à tout demandeur de faire réaliser l’oeuvre d’art qui lui correspond, et aux artistes de répondre à des demandes qualifiées. Notre mission est de marier la conception de l’art du demandeur avec celle de l’artiste et de faire naître une collaboration vertueuse qui conduira à la réalisation d’une oeuvre unique, authentique et personnelle.
MyArtMakers est le 1er site internet dédié à la vente d’œuvres d’art sur commande, il est né de la collaboration de trois jeunes entrepreneurs, Adrien SAIX, Yohan DOARÉ et Bertrand DEBRIE.
Si l’on s’intéresse à l’histoire de l’art, on s’aperçoit alors qu’une grande partie des chefs d’oeuvres que nous connaissons aujourd’hui sont le fruit d’une commande ! Les deux exemples que nous aimons rappeler sont le plafond de la chapelle Sixtine, commandé à Michel Ange par le pape Jules II en 1508, et l’oeuvre Guernica de Pablo Picasso commandé en 1937 par le directeur général des Beaux-arts Josep Renau sur la directive du gouvernement espagnol républicain de Francisco Largo Caballero.
Lire la suite >>>Partenaire de l’Art Basel de Miami Beach (la foire d’art contemporain se déroulant en Floride du 5 au 8 décembre), Audermars Piguet a fait appel aux duo d’artistes français Kolkoz, pour une installation hors du commun en association avec la Galerie Perrotin.
De nombreuses entreprises de luxe cherchent à associer leur nom à celui d’artistes ou d’acteurs du milieu de l’art. C’est un moyen efficace d’affirmer les valeurs d’une marque auprès d’un public au fort pouvoir d’achat. Pour une marque comme Audemars Piguet, s’associer a la foire d’Art Basel est un geste naturel et légitime.
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
Toutes ses contributions >>>