L'Université Paris Dauphine propose plusieurs formations de qualité
L'Université Paris Dauphine propose plusieurs formations de qualité
"La culture s’apprend sur le terrain."
Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionalisme et forte culture générale.
Xavier Dupuis, responsable du Master en Management des Organisations Culturelles à l'Université Paris Dauphine, a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.
Xavier Dupuis, votre Master en Management des Organisations Culturelles a été créé en 1985, quels en sont les fondamentaux ?
Notre master a été crée sous l’impulsion de Hyacinthe Lena. Historiquement, c’est la première filière universitaire en formation initiale spécialisée dans le Management Culturel.
Cela n’est pas arrivé par hasard. C’est véritablement à cette époque que l’on a pris conscience du manque total de formation dans ce domaine sous l’influence notamment de la politique culturelle de Jack Lang.Compte tenu de la spécificité du secteur, nous ne pouvions nous contenter de former des administrateurs.
Afin de répondre au mieux aux besoins de la création artistique, nous devions impérativement former des managers aux compétences doubles et qui combinent exigences de gestion et sensibilité culturelle. C’est l’esprit de notre enseignement.
Quelle est la spécificité, la plus-value de votre programme par rapport à celui que d’autres écoles peuvent proposer ?
Nous cherchons à former de la façon la plus large possible. Nous sommes en effet volontairement généraliste dans notre enseignement.
À quels métiers phares formez-vous principalement vos étudiants ? Quels sont les débouchés et les types d’entreprises intégrés ?
Nous brassons l’ensemble des métiers et des domaines. Cela va de la production culturelle à la presse en passant par l’administration culturelle. Nos étudiants travaillent à la fois dans le secteur subventionné, marchand, dans de grandes structures à l’image de Beaubourg, du Louvre mais aussi de plus petites. Peu se destinent au marché de l’art stricto sensu mais nous en avons quelques uns dans notre réseau d’anciens.
Sur quels critères sélectionnez-vous vos candidats ?
Nous sélectionnons nos candidats sur leur motivation, leur maturité ainsi que sur la cohérence de leur projet professionnel. Nous essayons en effet de ne pas recruter des étudiants qui viennent par exemple du monde la finance et qui auraient une vision trop romantique de la culture. De plus, nous valorisons les profils qui ont une expérience de terrain.
Comment vous adaptez-vous aux exigences et aux difficultés actuelles du marché de l’emploi culturel ?
C’est un milieu difficile où les rémunérations sont moins élevées que dans d'autres secteurs d'activité mais je n’ai pas observé de détérioration sensible du marché de l’emploi pour mes étudiants au cours de ces dernières années. Par ailleurs, nous existons depuis 1985 ce qui nous permet de bénéficier d’un réseau d’anciens élèves puissant à travers lequel nous animons des forums et des évènements.
Notre formation a en effet une fonction sociale : elle permet d’ouvrir des portes, d’accéder au milieu. Maitriser son réseau est aujourd’hui capital. Après, il faut avoir conscience qu’il n’est pas toujours aisé de faire une carrière linéaire dans le secteur culturel car bien souvent les opportunités de gravir les échelons se font rares. De plus, la gestion des ressources humaines n’est pas toujours très optimale…
Cependant, le secteur culturel a explosé dans les années 80 et ceux qui sont entrés dans la culture à cette époque vont bientôt partir à la retraite. La conjoncture est donc favorable aux nouvelles générations.
Quels sont les moyens adoptés pour rendre votre programme toujours « professionnalisant » ?
Il faut savoir s’adapter et être ouvert sur le monde professionnel. Nos intervenants sont pour la majeure partie des professionnels et nous avons très peu d’académiques. De plus, nous appliquons une méthodologie très concrète par la mise en place de travaux en groupe, d’études de cas tout en faisant appel à la réflexion.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune étudiant désireux de percer dans le monde de la communication art et culture ?
La culture s’apprend sur le terrain. Il faut donc être particulièrement tenace, persévérer, multiplier les expériences à travers les stages pour voir à quoi ressemble l’envers du décor et ne pas se laisser aveugler par le côté paillette. De plus, il faut être réaliste et ne pas trop croire en ses illusions.
Quels sont les enjeux du digital selon vous ? Pensez-vous qu’il ait complétement bouleversé les métiers de la communication ? Et ce, pourquoi ?
La dématérialisation a en effet bouleversé les métiers de la communication. Nous avons aujourd’hui la possibilité d’avoir des méthodes de publication extrêmement fines : on peut cibler les gens, faire du vrai marketing. Je propose bien entendu un enseignement spécifique sur le numérique et j’ai des étudiants qui ont montré une appétence particulière pour ces fonctions. La personne en charge du numérique à Beaubourg est à ce titre une ancienne élève.
Pensez-vous que l’exception culturelle est en danger face au modèle anglo-saxon ?
Nous avons des histoires différentes et la place que tient la culture dans la société n’est pas la même. L’Etat est plus en retrait dans les pays anglo-saxons. En France on tend vers une certaine mixité (cf. loi sur le mécénat) mais elle est très relative, ça évolue dans le temps, c’est lent. La culture à la française doit garder ses racines, son identité, sa richesse fondamentale. C’est une question de legs. Il faut entretenir ce que les générations précédentes ont établi en transmettant une vision de la culture ouverte sur le monde qui préserve son héritage.
Plus d'informations sur le Master en Management des Organisations Culturelles de Paris Dauphine.
Olivier Marian, co-fondateur d'Arteïa
Olivier Marian, CSO et co-fondateur d’Arteïa, la puissante plate-forme de catalogage de collections d’art commercialisée depuis septembre 2018, décrit pour le blog Art 360 by Communic’Art les fonctionnalités qui font sa différence. Il revient également sur la question de la nécessaire communication à mettre en œuvre au-delà du « bouche à oreille » traditionnel du secteur.
CSO et co-fondateur d’Arteïa, vous avez une double expérience d’ingénieur en informatique et de collectionneur, bien utile en l’espèce ?
Olivier Marian : En effet, je suis ingénieur en informatique, entrepreneur et investisseur, mais aussi collectionneur.
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J’ai ensuite rencontré en 2016 des ...
Lire la suite >>>Hector Obalk, historien de l'art, critique d'art et réalisateur français.
Créateur de Grand Art sur Arte, d’albums didactiques sur Michel Ange, et de nombreuses critiques dans nombre de magazines grand public Hector Obalk, médiateur exceptionnel, est un touche à tout qui ne se disperse pas.
Éclectique dans la forme, il a l’art et la manière de surprendre , poursuivant un but unique : partager son amour pour les créateurs de génie et leurs œuvres. A l’attention de tous les médiateurs, il dresse pour Art 360 by Communic’Art un bilan de ses expériences pédagogiques. Et annonce son prochain spectacle.
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Depuis près de 30 ans, Anne Chepeau est à l’antenne de France info. Férue de culture, elle tente de concilier ses goûts personnels avec la mission de service publique d’une radio qui touche 4,5 millions d’auditeurs. S’il lui arrive de garder pour elle certains de ses coups de cœur, notamment dans le domaine de l’art contemporain, c’est que le travail de médiation est souvent négligé par les communicants.
Au sein de la rédaction d’une grande radio, vous avez la responsabilité de rendre compte d’événements qui se donnent à voir. Est-ce une sinécure ou une punition ?
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
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Par RAPHAËL TURCAT
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