Le Campus d'HEC PARIS à Jouy en Josas dans les Yvelines
Le Campus d'HEC PARIS à Jouy en Josas dans les Yvelines
"Les carrières dans la cultures ont de plus en plus trans-sectorielles."
Les étudiants qui se destinent aux métiers de la culture se voient proposer plusieurs formations de qualité. Compte tenu du contexte actuel, ces parcours nécessitent ambition, ténacité, professionalisme et forte culture générale.
Thomas Paris, Directeur scientifique du Mastère spécialisé Médias, Arts et Création à HEC Paris a accepté de répondre à quelques unes de nos questions.
Thomas Paris, votre mastère spécialisé Médias, Art et Création a été crée en 2009, quels en sont les fondamentaux ?
Avant la création de ce master, nous avions mis en place un programme il y a une trentaine d’année qui proposait une sélection de cours optionnels regroupés dans une mineure. C’est devenu ensuite une majeure, 3ème année de spécialisation. Le Mastère spécialisé Médias, Art et Création est donc le prolongement de ce programme avec un certain recul. Nous avons vraiment pour ambition de professionnaliser les métiers de la culture.
La culture ne se gère pas de la même manière que les autres secteurs. Nous souhaitons couvrir l’ensemble des secteurs : cinéma, spectacle vivant, marché de l’art, jeux vidéos. Les carrières dans la culture sont en effet de plus en plus trans-sectorielles et cette tendance s’est confirmée avec le temps.
Quelle est la spécificité, la plus-value de votre programme par rapport à celui que d’autres écoles peuvent proposer ?
Notre ambition est de préparer à la fois à un premier poste mais aussi à faire à carrière dans plusieurs secteurs. Cela implique qu’au-delà de la « boite à outils » du manager de la culture qui permet à nos étudiants de maîtriser les bases du management (marketing, communication, finance etc.) adaptées au secteur de la culture, nous nous efforçons de leur donner une capacité d’analyse et de compréhension qui leur permettra de s’adapter aux évolutions sectorielles.
Notre programme mêle cursus d’enseignements et mises en pratique. Intégrer notre mastère spécialisé, c’est entrer dans un écosystème, c’est s’ouvrir à un carnet d’adresses. Nos anciens manifestent en effet un véritable attachement au programme.
Sur quels critères sélectionnez-vous vos candidats ?
Au-delà du niveau général, nous privilégions avant tout l’ouverture d’esprit, gage de capacité d'évolution dans les différents secteurs de la culture Nos candidats doivent être en adéquation avec cette philosophie particulière de notre mastère, selon laquelle les problématiques des différents secteurs de la culture se font écho les unes aux autres. On recherche en outre des personnes qui ont un esprit critique et qui se questionnent sans cesse.
Les profils recrutés viennent généralement de Sciences Po, Normal Sup. d’histoire de l’art, d’école d’ingénieurs ou d’universités étrangères. Mais nous sommes attentifs à l’ouverture de notre formation, et aux profils atypiques. A titre d’exemple, nous avons récemment eu une élève d’une école hôtelière.
À quels métiers phares formez-vous principalement vos étudiants ? Quels sont les débouchés et les types d’entreprises intégrés ?
Les passerelles entre les secteurs sont de plus en plus importantes. Un vrai décloisement s’opère et le phénomène ne cesse de s’accélérer. Chaque année de nouveaux stages, de nouvelles entreprises viennent enrichir la base de notre réseau. Nous cherchons de plus à plus à nous internationaliser et notre bassin de placement est appelé à s’étendre de plus en plus.
Comment vous êtes-vous adaptés face aux exigences et aux difficultés actuelles du marché de l’emploi culturel ?
Pour être honnêtes, nous ne l’avons pas trop vécu et n’avons pas eu à nous adapter. Nos étudiants trouvent globalement sans avoir besoin de beaucoup de soutien. Et s’ils ne trouvent pas exactement ce qu’ils veulent, ils font des concessions. De plus, les rémunérations sont moins élevées que dans d’autres secteurs, c’est une réalité. Mais la contrepartie est une forte motivation, qui est très valorisée dans les recrutements. C’est le propre des carrières dans la culture.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune étudiant désireux de percer dans le monde de la gestion de la culture ?
Nous sommes sur des métiers de passion. Il faut donc être conscient que des arbitrages sont parfois nécessaires. La motivation est intrinsèquement liée à la passion sectorielle. Concrètement, il faut donc multiplier les stages et aller voir la réalité du terrain et rencontrer le plus de monde possible. Notre mastère donne par ailleurs accès à une variété de métiers et nous sommes en mesure d’accompagner des profils multiples.
À propos du digital, quels en sont les enjeux selon vous ? Pensez-vous qu’il ait complétement bouleversé les métiers de la communication ?
Le digital est encore en voie de déploiement. Cela exige des personnes capables de remettre en cause des états établis, capable de prendre des risques. La jeunesse est un atout, pour pouvoir s’adapter sans être enfermé dans d’anciennes normes. Les institutions sont encore à la traine de ces innovations et les enjeux d’adaptation sont aussi liés aux lourdeurs du système. Ce sont les générations de demain qui feront évoluer ce secteur.
De plus en plus de nos étudiants partent dans des starts-up du monde de la communication digitale. Tout ça va se mettre en place petit à petit car la tendance est irrésistible. Le monde est numérique, il faut en accompagner la mutation.
Plus d'informations sur le Mastère spécialisé Médias, Arts et Création de HEC Paris
Campagne publicitaire de Marseille-Provence 2013 créée par l'agence Leg.
1,5 million d’euros. C’est le chèque que signe chaque année l’Union européenne à la ville élue « Capitale européenne de la culture ». Outre cette somme, les communes candidates recherchent surtout un titre prestigieux aux nombreuses retombées économiques. Ce précieux sésame est l’opportunité pour chaque ville, détentrice du label durant une année, d’élargir sa notoriété et de transformer, voire redorer son image.
A l’heure du clap de fin pour Marseille-Provence 2013, qui a accueilli plus de 8 millions de visiteurs et 400 événements, comment une ville peut-elle continuer à bénéficier de la médiatisation et de l’engouement du public, soit prolonger les effets bénéfiques du label ?
Lire la suite >>>Afin de de prospérer, les musées ont plus que jamais besoin de responsabiliser leurs communautés.
Depuis janvier, le Dallas Museum of Art (DMA) propose une adhésion gratuite. C’est la première étape d’un plan visant à créer une relation à long terme avec ses visiteurs en offrant à ces derniers une expérience personnalisée et participative avec l’institution.
Plutôt qu'un modèle transactionnel classique basé sur l’échange entre argent et service, le DMA inaugure un modèle reposant sur les relations entre l’institution et ses visiteurs, intitulé « DMA Friends ». Le pari étant qu’un attachement accru du visiteur au musée générera au moins autant de revenu que le fait une adhésion standard.
Le musée a mis en place un programme de fidélisation qui récompense les membres pour leur présence et leurs interactions avec l’institution. Un cercle vertueux participatif qui permet de décupler l’implication ...
Lire la suite >>>A partir du 7 septembre, l'exposition AD Intérieurs 2013 convie 14 stars de la décoration à ré-inventer un hôtel particulier du XVIIe siècle.
Depuis 2010, le magazine AD organise une exposition AD Intérieurs mettant à l'honneur les grands noms de la décoration. L'exposition aura lieu cette année à l'Enclos des Bernardins, un hôtel particulier du XVIIe siècle dans le 5e arrondissement parisien.
Au fil des ans, ce bâtiment, dont une partie de la construction est attribuée à Mansart, a eu une vocation monastique et communautaire, avant d'être inscrit au patrimoine historique en 1926.
Bientôt, un nouveau projet immobilier dessinera le futur de ce lieu. Mais avant, 14 architectes, décorateurs et designers sont invités à décorer cette magnifique demeure autour du thème de la métamorphose, sujet qui correspond parfaitement à ces professionnels habitués à transformer et ré-inventer des lieux et des habitudes.
Lire la suite >>>Lost In Paris: vous avez jusqu'au 11 Janvier 2014 pour découvrir l'exposition au Lieu du Design
L'exposition "Lost in Paris" organisée dans Le Lieu du Design est consacrée au design et au tourisme à Paris et en Ile-de-France.
Pour l'évènement, on a fait appel à deux créateurs talentueux, Maurizio Galante et Tal Lancman, qui délivrent au public leur vision du projet. L'exposition "Lost in Paris" s'insère dans le cadre de la Paris Design Week qui a lieu du 9 au 15 septembre 2013.
L'exposition présente ainsi le travail des deux créateurs qui ont décidé de porter un regard nouveau sur la ville de Paris et sur la région Ile-de-France.
Il s'agit pour les Parisiens de redécouvrir leur ville en y portant un regard neuf et résolument tourné vers le design.
L'exposition s'affirme à la fois comme un clin d'oeil ludique et artistique, et constitue en ...
Lire la suite >>>Par FRANÇOIS BLANC
Toutes ses contributions >>>
Par RAPHAËL TURCAT
Toutes ses contributions >>>