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THOMAS BERNARD, METROPOLITAN ART PARIS "Le plan est à la fois outil et symbole"
Arts
Daniel Bernard | 11.09.2019 | 11:34


Daniel Bernard
Journaliste
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Le directeur de la galerie Thomas Bernard préside depuis février dernier l’association MAP (Metropolitan Art Paris), qui regroupe 76 galeries d'art contemporain à Paris. Les nouveaux outils de communication dont il a pris l’initiative ont été conçus pour accompagner, explique-t-il, le développement historique du marché de l’Art à Paris.
 
 
Vous présidez à la rénovation du périodique qui renseigne sur les accrochages de 76 galeries d’art contemporain implantées à Paris et en Seine-Saint-Denis. À qui est destiné ce dépliant imprimé sur du bon vieux papier ?
Thomas Bernard : Ni obsolète, ni ringard, le plan est à la fois outil et symbole. Lors de la dernière assemblée générale de notre association, qui représente des galeries diverses, de Marcelle Alix à Perrotin, de Marian Goodman à Florence Loewy, nous voulions repenser le cahier MAP à la veille d’une extension prévisible du marché de l’art parisien. 
En effet, l’arrivée de David Zwirner et l’ouverture prochaine de la Bourse de Commerce par la collection Pinaut sont les indices les plus visibles d’un développement exceptionnel de la place de Paris, peut-être plus dense désormais que celle de New York. 
Le Brexit, ainsi que la cession de Sotheby’s après celle de Christie’s, change également la donne.
Aux nouveaux visiteurs, nous voulons signaler que le dynamisme des galeries n’a rien à envier à celui des foires et des institutions. Conçue par la jeune agence Formula, la forme du nouveau document, plus clairement dénommé « Paris Gallery Map », a été choisie pour exprimer ce message, avec simplicité et douceur. En complément du nouveau site internet, ce document a vocation à toucher aussi bien les étudiants cool que les collectionneurs tradi’.

 
Toutes les galeries sont traitées à égalité. Pourquoi avez-vous renoncé à hiérarchiser l’information ?
Thomas Bernard : La hiérarchisation est la règle dans les foires, mais notre association regroupe des galeries qui se sont cooptées parce qu’elles se reconnaissent une exigence commune. 
D’ailleurs, bien que le chiffre d’affaire puisse varier de 1 à 10 000 d’une galerie à l’autre, la cotisation est la même, cinq cents euros par an ! Dès lors que l’on prend conscience de l’importance de valoriser Paris comme un hub mondial de l’art contemporain, ce qui importe c’est de favoriser le flux. D’où l’approche par quartier, par artiste et par date de vernissage.

 
Vous avez effacé les institutions, mais renforcé le partenariat avec la Collection Pinault Bourse de Commerce. Quelle est la logique ?
Thomas Bernard : Bien sûr, il s’agit de donner sa juste place à un partenaire qui soutient notre association, comme la Fondation Ricard dont c’est le cas depuis longtemps,. 
Mais la présence de la Collection Pinault Bourse de Commerce relève d’une autre logique Par sa fréquentation que l’on prévoit très importante, la Fondation Pinault sera une porte d’entrée forte pour le monde de l’art contemporain parisien. Nous comptons en faire un lieu de diffusion privilégié de ce plan dépliant. 
De même, la présence de la Fondation Ricard depuis longtemps à nos côtés, nous donne une forte légitimité auprès d'un public exigeant.
 
 
Sur quels critères jugez-vous de la réussite de votre offre de communication ainsi renouvelée ? 
Thomas Bernard : Notre compte Instagram, qui compte moins de 3 500 abonnés aujourd’hui, sera un outil de mesure de la popularité de notre association. 
Si l’on en juge par le nombre de followers de la Galerie Thaddaeus Ropac ou de Gagosian, le potentiel qui est énorme sera stimulé par le hashtag #pgmap. L’utilisation de QR codes, particulièrement prisés par les asiatiques, sera également poussée et analysée. 
Enfin, nous espérons qu’à la fin de l’année, la fréquentation de notre site sera suffisamment importante pour pouvoir y commercialiser des espaces publicitaires. Un premier bilan sera présenté en janvier 2020, lors de notre prochaine assemblée générale.

Retrouvez
La Paris Gallery Map
en ligne sur
www.parisgallerymap.com

 

 

 

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